lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Pokémon Stadium

Section Test.


Pocket Monsters Stadium 2
30/04/1999
Edité par Nintendo
________________________
Pokemon Stadium
29/02/2000
Edité par Nintendo
________________________
Pokemon Stadium
07/04/2000
Edité par Nintendo
________________________
Console: Nintendo 64
Genre:Combat
Développeur: Nintendo
Joueurs: 1 à 4
Une exclusivité Nintendo 64
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Pokémon Stadium
Pokémon Stadium, capture d'écran Pokémon Stadium, capture d'écran Pokémon Stadium, capture d'écran
Vous croyiez peut-être, après le colossal succès des épisodes Game Boy, que Nintendo allait laisser moisir son nouveau filon ? Eh bien non ! Il allait falloir l'exploiter au maximum. Et ce n'était là que le commencement... C'est donc en 2000 que sort Pokémon Stadium, nouvel épisode de la série. Au nom on peut déjà deviner le concept : faire combattre ses pokémon dans des arènes. Dommage que Nintendo n'ait pas eu l'ambition de développer un jeu au gameplay identique voire enrichi des versions GB...

Intérêt

Le jeu est vendu avec un accessoire : le Transfer Pak. Il se branche dans la manette et on peut y insérer une cartouche Game Boy. Pas n'importe laquelle, bien sûr, puisque seul Pokémon Version Rouge, Bleue et Jaune sont acceptés. Cela permet, au choix, de faire combattre ses propres créatures qu'on aura fait évoluer avec amour, ou de continuer sa partie sur la télévision. Bien sûr ce n'est pas là que se situe l'intérêt principal du jeu, sauf peut-être aux yeux du fan absolu de Pokémon.
Pokémon Stadium offre plusieurs modes de jeu : Combat Direct, qui, comme son nom l'indique, permet d'affronter l'ordinateur ou un ami sans trop se compliquer la vie. On ne peut pas vraiment choisir ses pokémon, on peut seulement sélectionner une équipe déjà préétablie. Le mode Combat à Thème permet de combattre en utilisant les cartouche de Game Boy (il faut donc deux Transfer Pak pour jouer à deux). Et le mode Pokémon Stadium est le plus conséquent : pêle-mêle, on y trouve des mini-jeux, plusieurs coupes à remporter (quatre plus un autre championnat), un mode Combat Direct avancé, un pokédex évolué, le mode permettant de jouer à la cartouche Game Boy... Le fan sera content. Mais ne nous voilons pas la face : dans Pokémon Stadium, on passera la grande majorité du temps à combattre. On dispose donc d'une équipe de six pokémon. Avant un combat normal on en choisit trois (plus rarement six) et c'est parti. Le système d'affrontement ressemble un peu à celui de Final Fantasy VII, mis à part qu'on ne peut avoir qu'un seul combattant de présent sur le terrain. Chaque pokémon possède quatre attaques, qui changent selon son niveau. Evidemment, le système de types est encore présent (eau/feu, feu/plante, eau/terre, electricité/eau...) ce qui ajoute une dimension tactique à l'ensemble. Mais cette particularité a également des défauts. En effet, si le type feu est faible face à l'eau, lorsqu'on voit débouler un pokémon de type eau face à son pokémon feu, la seule chose raisonnable à faire est de changer de pokémon sinon c'est du suicide, à quelques exceptions près ! Alors on sort son pokémon de type électricité, très puissant face aux pokémon eau... Et l'adversaire change lui aussi de pokémon... et ainsi de suite. Cela n'arrive pas à chaque combat, mais cela survient suffisamment souvent pour en gâcher de nombreux. Mais lorsqu'un affrontement échappe à ce défaut, on peut alors pleinement apprécier le jeu. Les combats ressemblent alors furieusement à ceux sur Game Boy, mais avec de très bons graphismes.

Si, au bout d'un moment, quand on en a marre d'avoir fait tous ces combats qui finissent par beaucoup se ressembler et qu'on a gagné toutes les coupes, il reste les mini-jeux. Pokémon Stadium se transforme alors pour un temps en Mario Party. Les épreuves sont convivales et amusantes, par exemple il y a un concours de bouffe avec des Excelangues, ou un lancer de Abos sur Taupiqueurs... Bien sûr, cela amusera surtout les plus jeunes, mais c'est agréable et ajoute un plus non négligeable au jeu.

Alors apparemment le fan de Pokémon devrait être aux anges, pas tant que ça finalement, surtout à cause de l'impossibilité de faire évoluer ses pokémon. On en prend quelques uns pour un combat ou une coupe, et on les remet à leur place une fois que c'est fini... En fonction des coupes ils peuvent avoir différents niveaux (15, 25, 50 ou 100 par exemple) mais on aurait aimé un méga mode championnat où on commencerait avec des pokémon faibles qui deivendraient de plus en plus puissants... Après, rien ne vous empêche de sélectionner les mêmes bestioles à chaque championnat.

Réalisation

Graphiquement, le jeu assure. Les pokémon sont parfaitement modélisés et animés. Les effets sont aussi excellents. Les décors sont un peu en retrait, mais rien de grave. Bref, on n'imaginait pas les combats sur Game Boy autrement que comme ça !
La maniabilité est quasi-parfaite, mais tout se déroule dans l'interface. Le système permettant de cacher ce qu'on va faire à l'adversaire humain est appréciable. Il faut appuyer sur R pour voir quels pokémon on peut faire intervenir ou quelles attaques on peut lancer. A chacune de ces actions est associée un bouton C. Il faut donc jeter un coup d'oeil vite fait en espérant que l'adversaire n'ait pas le temps de voir les possibilités. Bien sûr, il ne sert à rien de flipper comme ça quand on joue contre l'ordinateur...

Bande son

Au niveau sonore, les musiques, bien que toujours niaises, sont cent fois supérieures à celle sur Game Boy. Elles se laissent écouter. Enfin, on notera la présence d'un commentateur durant les matchs... L'initiative est louable mais le résultat est, heu... chiant. Les commentaires sont lourds et redondants, bref, on aimerait faire fermer son clapet au commentateur !

Conclusion

Pokémon Stadium est loin d'être un mauvais jeu mais souffre tout de même de quelques problèmes : combats répétitifs, commentaires insupportables et durée de vie pas extraordinaire. Malgré de bons graphismes, le jeu aurait gagné à être plus ambitieux. Quasi-indispensable pour les fans de Pokémon qui seront ravis de voir leur sbestioles modélisées en 3D, les autres pourront passer leur chemin sans trop rater grand chose.

Réalisation : 16/20
Bande son : 15/20
Durée de vie : 14/20
Gameplay : 13/20
Scénario : -


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana