Mission Impossible
Section Test.
Sortie JAP non communiquée
________________________
Mission : Impossible
18/07/1998
Edité par Ocean
________________________
Mission : Impossible
11/09/1998
Edité par Ocean
________________________
Console: Nintendo 64
Genre:Infiltration
Développeur: Infogrames
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Color- Sony Playstation-
________________________
Mission : Impossible
18/07/1998
Edité par Ocean
________________________
Mission : Impossible
11/09/1998
Edité par Ocean
________________________
Console: Nintendo 64
Genre:Infiltration
Développeur: Infogrames
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Color- Sony Playstation-
«Bonjour, Monsieur Phelps.»
Que ce soit dans les séries, les films ou les jeux-vidéos, le scénario est devenu une marque emblématique de la licence, puisque la trame reste constamment la même. Jim Phelps, agent de la CIA section IMF (Impossible Mission Force), reçoit un message à un lieu peu propice à l'espionnage, sous la forme d'une simple vidéo ou d'un enregistrement, lui présentant les détails d'une mission qu'il peut choisir d'accepter ou de refuser. Celles-ci relèvent de l'infiltration, du complot, du coup d'Etat ou de la manipulation et ce, souvent dans des pays fictifs d'Europe de l'Est ou d'Amérique Latine. A travers ce briefing, lui sont présentés les lieux, objectifs, équipements et coéquipiers qui lui serviront à mener à bien sa mission. Leurs opérations étant illégales, les agents reçoivent continuellement un avertissement selon lequel si l'un d'entre eux était capturé ou tué, l'agence nierait avoir entendu parler de leurs agissements.
C'est ainsi que le jeu commence: Jim Phelps reçoit un message vidéo dans un parc. Sa mission est de déjouer les plans d'un méchant communiste et trafiquant d'armes du nom de Basil Prokosh, qui cherche à vendre des ogives nucléaires à un ennemi des gentils américains. Vous incarnerez donc un membre de l'équipe de Phelps, nommé Ethan Hunt. Ce nom vous est familier? C'est normal puisque c'est le personnage qu'incarne Tom Cruise dans la trilogie (bientôt quadrilogie) des «Mission: Impossible». Celui-ci devra user de ruses, technologies de pointes, contacts infiltrés voire techniques de combat afin de montrer au reste du monde que «we don't mess with the USA»!
«Votre mission, si toutefois vous l'acceptez...»
La durée de vie de ce titre n'est, somme toute, pas très longue mais la vingtaine de missions proposées est captivante et l'on se laisse volontiers plonger dans l'histoire même si celle-ci n'a franchement rien d'exceptionnel. L'immersion est telle que l'on n'hésite pas un seul instant à fouiner les niveaux de fond en comble histoire de récupérer quelques items supplémentaires ou simplement pour voir toutes les interactions possibles et immaginables.
Dès le début d'une partie, deux modes de difficulté vous sont proposés: «Possible» et «Impossible», ce dernier n'étant que très légèrement plus ardu que le premier, ou en tout cas c'est l'impression que vous aurez en passant de l'un à l'autre. Justement, parlons de la difficulté : le jeu ne se veut pas axé principalement sur l'action. C'est à ce titre que le thème de l'espionnage a été renforcé, si bien que passer les missions demandera au joueur d'user de stratégies et autres fourberies afin de duper l'ennemi et mieux progresser. Enfin, je ne vais pas m'attarder sur le gameplay, ou du moins pas tout de suite.
Tout cela pour dire que remplir ses objectifs de mission sera un vrai calvaire à qui devra recommencer plusieurs fois la même étape car sa couverture aura été mise en péril à cause d'un comportement trop suspect ou d'une fausse manip'. Donc ne vous attendez pas à le terminer en deux heures, à moins de connaître les missions sur le bout des doigts!
«Si vous ou un membre de votre équipe était capturé ou tué...»
Dans «Mission: Impossible» vous évoluez à la troisième personne dans des environnements 3D clos que vous devrez explorer afin de remplir vos objectifs. Mais pas d'inquiétude pour ceux et celles qui, même avec une carte, ne trouveraient pas leur chemin dans un couloir, car un radar sur lequel sont visibles non seulement votre position, mais aussi celle des ennemis et des objectifs, est affiché en permanence. L'interface est également composée d'un transmetteur grâce auquel Ethan peut communiquer avec son équipe et recevoir des renseignements parfois essentiels, d'une barre de vie représentée ici par une mèche qui se consumme à chaque dégât subi (petit clin d'œil à la série originale), de l'arme sélectionnée et du nombre de munitions restantes.
Comme dans tout bon jeu d'infiltration, les déplacements sont importants, ainsi Ethan peut courir, sauter, s'accroupir ou utiliser ses poings. Vos alliés seront présents et vous aideront de manière plus directe que par transmission puisqu'ils pourront, lorsque l'occasion se présentera, vous couvrir ou activer divers mécanismes. Lorsque le choix ne vous sera pas imposé, vous pourrez choisir entre avoir recours à une ruse ou à la force afin de progresser dans la mission. A vous de sélectionner la meilleure possibilité!
Vous avez choisi la première option, la ruse? Qu'à cela ne tienne, vous disposerez, en tout et pour tout, de 16 gadgets en tous genres afin de duper l'ennemi, espionner, créer la panique, prendre l'apparence de quelqu'un grâce au «Facemaker» (là encore, les fans se retrouveront), etc, etc...
En général, tous ces subterfuges sont utilisés dans le but de récolter des informations utiles ou de pénétrer des zones sensibles (sans sous-entendus mal placés).
Pour la classe des bourrins, un arsenal de 16 armes sera à disposition pour satisfaire vos pulsions meurtrières. Un viseur apparaîtra lorsque vous viserez (logique!) et la caméra se rapprochera de l'avatar jusqu'à ce que celui-ci devienne transparent. Néanmoins, il reste difficile de viser correctement et cela vous vaudra le gâchis de munitions plutôt rares à trouver. D'ailleurs, celles-ci sont à utiliser avec modération, car ne l'oublions pas, nous sommes toujours dans un jeu d'infiltration, et la moindre erreur peut conduire à l'échec de la mission et à quelques crises de nerf en prime.
Tout comme dans le film, Ethan sera confronté à plusieurs situations délicates qui changeront radicalement la manière de jouer. Ainsi vous vous retrouverez à descendre dans une salle remplie de lasers, à avancer sur le toit d'un train, à vous infiltrer dans la peau d'un serveur lors d'une réception, etc...
«...l'agence niera avoir eu connaisance de vos agissements.»
Graphiquement, le jeu a salement vieilli, et même pour l'époque le rendu est celui d'un premier jeu de Nintendo 64. Les avatars et bâtiments sont cubiques à outrance et les couleurs sont ternes.
Niveau environnement, les décors sont très variés et on passe facilement d'une base enneigée à une ambassade très chic ou à un complexe souterrain. Mais malheureusement, certains endroits d'une mission seront bourrés de détails en tout genre, alors que juste après vous devrez avancer dans des couloirs où les décors sont réduits au strict minimum.
Les «cinématiques» sont du même niveau que les phases gameplay et ne sont pas agréables à regarder, d'autant qu'ici le clipping est de rigueur et gâche une immersion graphique qui n'était déjà pas trop top. Pour le coup c'est vraiment «mission impossible».
«Bonne chance, Monsieur Phelps»
Du côté de la bande son, rien à redire. Le fameux générique de la série (repris par le groupe Limp Bizkit sous le nom de «Take A Look Around», soit dit en passant) est bien présent, et les doublages des personnages et autres bruitages sont de bonne facture.
Conclusion
«Mission: Impossible» est une bonne adaption, dans le sens où celle-ci reprend fidèlement les éléments de la série et du film au niveau gameplay, scénario et bande-son. Par contre pour le jeu en lui-même, la faiblesse des graphismes est à déplorer ainsi que le côté action qui n'a pas été assez travaillé et reste difficile à prendre en main.
Scénario: 15/20
Durée de vie: 13/20
Gameplay: 12/20
Réalisation: 7/20
Bande son: 18/20
VERDICT: 13/20
Article publié le 11/07/2010
Jeu testé par Pantsman