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Mario Kart 64

Section Test.


Mario Kart 64
14/12/1996
Edité par Nintendo
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Mario Kart 64
10/02/1997
Edité par Nintendo
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Mario Kart 64
24/06/1997
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo 64
Genre:Course
Développeur: Nintendo
Joueurs: 1 à 4
Une exclusivité Nintendo 64
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Mario Kart 64
Mario Kart 64, capture d'écran Mario Kart 64, capture d'écran Mario Kart 64, capture d'écran
Deuxième opus de la série des Mario Kart, ce Mario Kart 64 se devait d’être digne de son illustre prédécesseur qui continue encore de nos jours de ravir les fans de la première heure et de proposer autant d’innovations que lui. Dur défi à relever pour ce jeu sorti quatre ans après l’épisode originel sur Super Nintendo. Jeu culte ou simple copié-collé du premier épisode ? Telle est la grande question à laquelle ce test va s’efforcer de répondre.

Réalisation (15/20)

La première chose qui frappe lorsque l’on joue au jeu est le passage à la 3D. Et oui, adieu les terrains plats, adieu les bandes de couleur sur le sol pour délimiter le circuit. Place aux bosses, trous et autres murs. L’innovation est de taille car le titre est le premier de la série à avoir cette particularité. Et le passage à la 3D, à l’instar de son cousin Super Mario 64, se fait sans coup férir avec des décors toujours aussi colorés (qui s’enrichissent pour l’occasion de panneaux publicitaires) et une fluidité exemplaire. Dans le but d’assurer cette fluidité, Nintendo a eu recours à un procédé qui n’est pas sans rappeler celui des Resident Evil puisqu’il en est l’opposé à peu de choses près. Je m’explique : dans la série des Resident Evil, le personnage est modélisé en 3D et évolue dans un environnement 2D. Ici, Le personnage évolue dans un décor en 3D mais est lui même une compilation d’images 2D. Le résultat est assez réussi (du moment que l’on ne s’approche pas trop près) et a le mérite de bannir toutes formes de saccades. Autre point positif : la variété des décors. Vous aurez en effet droit à une plage de sable fin, un désert, une prairie verdoyante, une route, une montagne, un glacier, un circuit de motocross… La liste est longue mais l’idée importante à retenir est que vous aurez droit à des décors tous différents (et sensiblement plus grands que dans l’opus super nes) et comportant des éléments mobiles. On pourra tout de même leur reprocher, pour certains d’entre eux du moins, leur aspect épuré (le manque de détails dans quelques environnements et la pauvreté des textures sont flagrants et vous laisseront une impression de vide). On sent malgré tout très vite que l’on a affaire à un jeu de qualité à la réalisation soignée.

Gameplay (18/20)

Et cette réussite n’est en rien entachée par un gameplay médiocre. En effet, la jouabilité reprend dans les grandes lignes celle de Super Mario Kart tout en introduisant de nouvelles possibilités intéressantes. Ainsi la prise en main est immédiate et rend ce jeu très grand public. L’utilisation du stick de la manette N64 est un vrai plaisir, ce dernier répondant au doigt et à l’œil. Première subtilité : les pièces de l’épisode précédent sont remplacées par les stats des différents personnages. En effet, dans Super Mario Kart votre capacité à ne pas vous faire envoyer dans le décor était conditionnée par le ramassage de pièces sur le circuit. Ici, ce système a disparu mais certains personnages (comme Bowser) seront lents auront une grande résistance aux charges de leurs adversaires au contraire de persos comme Toad qui seront nettement plus véloces mais se feront dégager au moindre contact. Vous aurez toujours la possibilité de ramasser des items (3D oblige, ils seront cette fois ci dissimulés non pas dans le sol mais dans des boites au dessus du sol) divers et variés (leur nombre ayant été revu à la hausse, des bonus inédits seront présents) qui vous permettront de dégommer vos adversaires, de semer vos poursuivants et autres petites gentillesses du même genre. S’ils sont distribués aléatoirement, vous aurez malgré tout de bien meilleurs objets si vous êtes mal classé. Mais l’envoi d’une carapace rouge vers votre auguste personne ne sera pas forcément gage de perte de temps puisque vous pourrez, si votre timing est bon, sauter pour l’éviter et ainsi vous échapper de cette situation particulièrement inconfortable. Ceci est aussi valable lorsque vous roulez sur une peau de banane : en freinant d’une certaine manière vous pourrez éviter la glissade synonyme de perte de trois places au classement. En règle générale, aucune mauvaise situation n’est inéluctable et vous pourrez toujours vous sortir de ces mauvais pièges si vous maitrisez parfaitement votre kart, bien évidemment. Vous pourrez aussi au passage laisser vos items trainer derrière votre kart pour vous protéger des attaques. Les dérapages (ci-dessus) prennent également une grande importante dans ce jeu puisqu’ils pourront vous faire gagner sensiblement de la vitesse. Enfin, les différents circuits possèdent des raccourcis pour vous aider et des obstacles que vous devrez éviter pour ne pas vous retrouver dernier (êtes vous déjà entré en collision avec un train au volant d’un kart ?). Le gameplay est donc à la fois simple si vous êtes débutant, et très riche et compliqué si vous voulez en utiliser toutes les subtilités et n’aura pas à rougir de la comparaison avec celui de l’épisode précédent.

Bande son (18/20)

La bande son est également des plus réussies. Elle reprend l’ambiance bonne enfant de celle de Super Mario Kart avec des musiques joviales et bien adaptées aux environnements visités. Les bruitages des karts sont également très bien rendus et, grosse nouveauté, les personnages ont gagné des voix. Ainsi, vous les entendrez crier lorsqu’ils gagneront une course, se prendront une carapace ou bien réussiront à toucher un adversaire. Ces voix apportent un réel plus au jeu, d’autant plus qu’elles sont très réussies et collent parfaitement au personnage auquel elles sont attribuées. Bande son de qualité donc qui ne pourra que faire bonne impression auprès des fans de Mario Kart et de l’univers Nintendo en général.

Scénario (-)

A l’instar de son prédécesseur et de son successeur (et même de la plupart des jeux de course), Mario Kart 64 est dépourvu de scénario.

Durée de vie (17/20)

Passons maintenant à un autre gros point fort du jeu : sa durée de vie. Vous aurez droit à trois modes (ci-contre) de jeu. Le mode Time Trial sera assez anecdotique et vous servira surtout à perfectionner votre conduite. Le mode Mario GP quant à lui vous permettra de disputer un championnat à un ou deux joueurs. Vous aurez le choix entre quatre coupes (champignon, fleur, étoile et spéciale) qui comporteront chacune quatre courses au terme desquelles un classement par point sera établi. Si vous êtes l’heureux gagnant, ce qui sera assez dur si vous optez pour le mode de difficulté le plus élevé (à choisir entre 50cc, 100cc et 150cc), vous aurez l’immense honneur de recevoir votre récompense sur le parvis du château de la princesse Peach sous un déluge de confettis. Enfin, dernier mode de jeu également déjà présent dans Super Mario Kart, le mode battle vous mettra aux prises avec des adversaires humains (et oui il n’est pas jouable en solo contre le cpu) pouvant aller de un jusqu’à…trois. Oui vous avez bien lu, la grosse innovation de ce titre était de permettre à quatre joueurs humains de s’affronter dans es courses effrénées. Vous l’aurez compris, ceci amènera le fun et le temps passé sur le jeu vers des sommets tant il est amusant de s’envoyer des carapaces et autres peaux de bananes pendant des heures. De plus, tout le monde y trouvera son compte parmi les huit personnages aux spécificités propres (Mario, Luigi, Peach, Toad, Yoshi, Donkey, Bowser et Wario qui pique sa place à Koopa). Petit bémol toutefois, l’impossibilité de jouer un grand prix à quatre, le mode Mario GP se transformant en mode versus à partir de trois joueurs. On pourra également lui reprocher de ne proposer aucun bonus à débloquer au fil des courses (mis à part le mode miroir permettant de refaire les courses en sens inverse) ce qui rendra le mode solo nettement moins intéressant. Mais malgré cela, vous reviendrez volontiers sur ce jeu encore et encore et n’aurez aucun mal à trouver trois partenaires pour vous accompagner dans votre délire. Durée de vie énorme donc, vu le potentiel de rejouabilité illimité du titre.

Conclusion (17/20)

Vous l’aurez compris, je viens de tester l’un des plus gros hits de la N64. Ce titre au degré de fun rarement atteint prendra toute sa dimension en mode multi-joueurs où vous passerez de grands moments avec vos amis. Nombre d’idées de cet épisode seront reprises dans l’opus Gamecube et ce n’est pas pour rien. On pourra lui reprocher un mode solo un peu limité (sans aucun bonus à débloquer) et des graphismes parfois un peu pauvres mais si c’est le prix à payer pour avoir un jeu si convivial, je le paye volontiers.


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Manuwaza