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GoldenEye 007

Section Test.


GoldenEye 007
23/08/1997
Edité par Nintendo
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GoldenEye 007
25/08/1997
Edité par Nintendo
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GoldenEye 007
25/08/1997
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo 64
Genre:FPS
Développeur: Rare
Joueurs: 1 à 4
Une exclusivité Nintendo 64
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de GoldenEye 007
GoldenEye 007, capture d'écran GoldenEye 007, capture d'écran GoldenEye 007, capture d'écran
Premier FPS à être sorti sur la Nintendo 64, Goldeneye a de quoi séduire. D’ailleurs, la sortie d’un nouveau jeu Rareware s’accompagne toujours d’un enthousiasme grandissant de la part des joueurs et de la presse (et ce depuis la révélation de l’éditeur avec Donkey Kong Country). C’est le test de ce jeu souvent copié mais jamais égalé que je vous propose aujourd’hui.

Réalisation (13/20)

Dès l’allumage de la console, le ton est donné : ce jeu sera une adaptation extrêmement fidèle du film éponyme. Vous aurez donc d’emblée droit à la même intro que dans le long métrage avec un James plus classe que jamais se déplaçant dans la mire tant connue des fans du genre le tout sur le thème musical non moins connu (ci-contre). Arrive ensuite le menu, présenté sous forme de passeports avec en prime la tête de Pierce Brosnan puis vient ensuite enfin le jeu à proprement parler. Et là, pour un jeu de première génération de la N64, le résultat est assez satisfaisant. Les décors sont variés (allant d’un complexe scientifique à la jungle en passant par une bibliothèque, un barrage (ci-dessous), un navire et les étendues neigeuses de la Sibérie entre autres) et suivent scrupuleusement le film, de même que la topographie des niveaux (relativement vastes) dont les plans sont extrêmement fidèles au film. Les personnages sont correctement modélisés mais lorsque l’on s’en approche un peu, on se rend vite compte qu’ils sont très (beaucoup trop ?) anguleux et carrés, ce qui constitue probablement le plus gros point faible du jeu. A noter également quelques bugs de collisions, les ennemis traversant parfois les murs en tombant ou leurs armes étant visibles au travers d’une porte fermée. Vous pourrez même parfois voir des tirs passer au travers des parois (gênant pour se mettre à couvert). Malgré ces petites faiblesses, la réalisation reste donc tout de même d’assez bonne facture et a le mérite d’offrir une grande variété de décors (qui se permettent en plus le luxe d’être partiellement destructibles), le tout sans aucun ralentissement, si ce n’est dans les phases où il y a de nombreuses explosions.

Gameplay (18/20)

Au niveau du gameplay, Le titre exploite parfaitement la superbe manette de la N64. Vous aurez ainsi accès à tous les mouvements qui se doivent de figurer dans un FPS. Le joystick vous servira à vous déplacer alors que les boutons C vous permettront de regarder en haut ou en bas, mais également de faire des pas de coté. Le tir sera quant à lui assuré par la gâchette Z (logique) et il vous sera également possible d’afficher une mire vous permettant de cibler vos adversaires avec plus de précision. La visée quant à elle est assistée ce qui vous permettra d’abattre vos ennemis sans trop de difficulté. Au fil des missions, votre équipement évoluera selon les tâches que vous aurez à accomplir, mettant à votre disposition (007 oblige) bon nombre de gadgets (caméra, mines, montre laser…) vous permettant de mener à bien vos périlleux faits d’armes. Vous aurez même l’occasion de piloter un tank, ce qui rajoute à la variété du gameplay. Le panel d’armes disponibles est extrêmement varié, les guns des ennemis étant ramassables. A noter le menu qui se trouve sur la montre-couteau suisse de l’agent britannique, ce qui constitue une intégration maline des objectifs de mission dans l’interface de jeu. La jouabilité est donc très agréable et exploite bien la manette de la N64, même si le nombre important de boutons à retenir (du fait de la richesse du gameplay) pourra rendre la prise en main quelque peu délicate (problème qui sera réglé après quelques dizaines de minutes de jeu).

Bande Son (18/20)

La bande son est également à la hauteur puisque c’est à peu de choses près celle du film. Vous aurez ainsi droit au célèbre James Bond Theme au début du jeu et les musiques seront très variées et vous immergeront dans l’univers de 007. Les bruitages comme les coups de feu sont réussis également et changent selon l’arme utilisée. Les voix des personnages sont également à la hauteur et sympathiques à écouter. Bande son de qualité donc qui par sa fidélité au film facilitera l’immersion dans le jeu.

Scénario (15/20)

Le scénario suit aussi les grandes lignes de celui du film. Vous devrez ainsi stopper un agent britannique renégat qui s’est emparé d’un satellite pouvant produire une impulsion électromagnétique capable de renvoyer le monde entier à l’âge de pierre, satellite ayant la mauvaise idée d’être pointé sur Londres. Histoire bateau donc prétexte à un bon film/jeu d’espionnage qui ravira les fans de l’agent 007. Le jeu a en tout cas le mérite de coller parfaitement au scénario du film, même s’il prend quelques libertés relativement minimes à ce niveau.

Durée de vie (19/20)

La durée de vie, quant à elle est sans nul doute le plus gros atout du jeu. Le mode solo vous occupera déjà un bon bout de temps (environ une grosse douzaine d’heures), surtout en mode Agent 00, à la difficulté maximum. En effet, si vous pourrez en mode facile traverser les niveaux en tuant tout le monde à la manière d’un Rambo, vous devrez en mode difficile faire preuve de plus de subtilité et jouer la carte de l’infiltration. Dans cette optique, le PP7 à silencieux vous sera d’un grand secours. Vous aurez bien du mal à vous dépêtrer des nuées d’ennemis qui vous attaqueront lorsque vous déclencherez une alarme à l’occasion d’un tir maladroit et le jeu sera donc par moments très difficile. de plus, dans ce mode de difficulté, le nombre de vos objectifs de mission dera revu à la hausse. Mais le gros point fort de cette durée de vie réside sans nul doute dans le mode multi-joueurs. Vous pourrez ainsi vous affronter jusqu’à quatre joueurs dans la plupart des cartes du jeu avec de nombreux modes de jeu disponibles et de nombreuses armes, le tout étant extrêmement paramétrable. Le fun du jeu en multi est énorme et vous ressortirez régulièrement votre console du placard pour fragger vos amis de toutes les manières possibles et imaginables. La rejouabilité du titre est donc illimitée étant donné le fun qu’il procure dans le mode multi-joueurs et la durée de vie s’en trouve décuplée.

Conclusion (18/20)

Jeu extrêmement réussi que ce Goldeneye donc. Son successeur Le monde ne suffit pas, malgré ses graphismes plus soignés, n’est jamais parvenu à faire oublier son grand frère et le fun qu’il procure. Ce titre partage avec Perfect Dark (du même éditeur d’ailleurs) la place de meilleur FPS de la console et rentre ainsi dans le panthéon des jeux cultes de la N64, au même titre que Mario ou Zelda. Jeu à posséder absolument, le rapport durée de vie/prix étant largement à son avantage.


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Manuwaza