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Airboarder 64

Section Test.


Airboarder 64
27/03/1998
Edité par Human Entertainment
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Sortie US non communiquée
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Airboarder 64
??/11/1998
Edité par GMI
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Console: Nintendo 64
Genre:Sport
Développeur: Human Entertainment
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo 64

Photo de la boite de Airboarder 64
Airboarder 64, capture d'écran Airboarder 64, capture d'écran Airboarder 64, capture d'écran
La fin des années 90 a vu l'émergence massive du skate sous l’impulsion d’un certain Tony Hawk. Mais revenons un an avant l'arrivée en force de ce blockbuster et intéressons au skate du futur ou bien ce qu'il pourrait être. Et la première chose à laquelle on pense en regardant Airboarder 64 c'est bien Marty Mc Fly, le trublion de Retour vers le Futur avec sa célèbre planche anti-gravité. Imaginez un jeu uniquement basé là-dessus, vous aurez le concept et l'essence même de AirBoarder 64. Cependant Marty Mc Fly n'a aucune inquiétude à se faire, ses fans ne partiront pas, explication.

Histoire

Dans un futur proche, le skateboard est dépassé et fait place au Airboard, un nouveau sport à la mode chez les gens, qui consiste en une planche de skate anti-gravité comme Marty Mc fly et déambuler dans un niveau pour faire des tricks (des figures pour les profanes). Vous aurez le choix entre 8 personnages, dont quatre sont disponible dès le début : Alf, Chris, Dave, Bobby, les quatre autres étant à débloquer. Vous pourrez donc jouer soit tout seul soit à deux si vous trouvez un ami qui accepte de jouer avec vous. Autrement c'est seul que vous devrez vous amuser, ou tenter de vous amuser.

Réalisation

Aujourd'hui point de suspense quant à la réalisation et la finition du titre, celle-ci est catastrophique. Les personnages sont assez moches, le gameplay, que l'on verra plus tard, laisse à désirer et les niveaux sont nuls, mal gérés et très moches. Rien n'est fait pour vous mettre dans une ambiance spécifique, tout est plat et sans envergure. Les personnages sont grossiers et laids, le chara design est vraiment nul, même s’il est vrai que c'est une question de goût. Les terrains au nombre de 5 sont variés et colorés mais le level design est totalement nul et sans prétentions. Non seulement les niveaux ne sont pas nombreux mais en plus ils ne sont pas affriolants pour un sou et ne donnent vraiment pas envie d'y retourner du fait de leur petite taille et de leur manque de diversité.

Modes de jeu

Au niveau des possibilités, celle-ci sont nombreuses et tout aussi fantastiques. Lecture n’est en réalité autre que le tutoriel. Fort bien réalisé comme le reste, ce dernier vous apprend les bases du jeu, du moins c'est ce qu'il devrait faire. La façon dont il est structuré, un grand tube géant dans lequel on évolue et où l'on rencontre différents obstacles censés nous aider à comprendre comment jouer est si inspirée qu'à la fin de celui-ci je pouvais à peine faire un 360°, la figure la plus simple du jeu.

Une fois ceci accompli vous pourrez aller essayer les autres modes de jeu. Au programme des réjouissances, le mode Street Work dans lequel vous devrez effectuer un maximum de figures dans le parcours choisi avant la fin du temps. Et parlons-en de ce décompte, car vous n'avez que 60 secondes. Certes des checkpoints disséminés vous permettent d'augmenter cette limite mais cela reste une très mauvaise idée, très frustrant au vu du gameplay qui n'apporte rien de bon. Vous avez ensuite le mode Coin, dans lequel vous devrez amasser une centaine de pièces dans le temps imparti. Encore une fois cette limite entache complètement le plaisir de jeu, on passe son temps à chercher le checkpoint de manière hasardeuse et le fun est vite oublié. Vient ensuite le classique time attack, à la différence près qu'ici aucune course à faire contre d'éventuels participants, mais juste quatre checkpoints dans lesquels vous devez passer, si vous les trouvez. Finissons enfin par le mode free run dans lequel vous pouvez vous balader et faire ce que vous voulez et le multijoueur pour jouer à deux en écran splitté. Je ne saurais que trop insister sur l’inutilité de ce dernier mode de jeu puisque vous aurez bien du mal à trouver une pauvre victime acceptant de partager votre calvaire.

Gameplay qui frise le ridicule

Il y a des jeux comme cela (le dernier alone in the dark par exemple) pour lesquels on se demande si les testeurs et autre « bug trackers » n'étaient pas des aveugles unijambistes atteints d'une maladie incurable (désolé pou les aveugles, les unijambistes et autres personnes atteintes de maladies incurables qui pourraient me lire). En effet le jeu est d'une facilité et d'une prise en main déconcertante, hallucinante, indescriptible. Un voyage, un bond en avant tant il est impossible de faire faire à son « airborder » ce que l'on souhaite. Notre protagoniste glisse sans cesse, et pour avoir un peu de vitesse, il faut toutes les 5 secondes relancer son airboard du pied. Et que dire des sauts qui sont d'une précision à toute épreuve. C'est un véritable calvaire de diriger son personnage et encore plus de lui faire effectuer quelques misérables figures. Il est théoriquement possible de grimper aux murs à la verticale mais il arrive que certaines parois vous refusent obstinément cette possibilité, allez savoir pourquoi... certains immeubles sont sans doute plus enclins à accepter de se faire «grimper » par des jeunes en skate des airs.

Musique

La bande sonore est elle aussi oubliable et c'est même préférable. Le midi est de mauvaise qualité et les mélodies ne sont pas entraînantes, fades et sans inventivité. Elle tire vers de la pseudo techno qui énerve plus qu'autre chose, vous la couperez sûrement.

Verdict

Airboarder fut l'un de premier et des seuls titres de jeux de glisse sur N64. Le jeu est mauvais, mal réalisé, on se demande comment ils ont pu sortir un tel produit non fini. Heureusement un an plus tard sortit Tony Hawk, une vraie référence qui enterrera un clin d'œil ce Airboarder64. On peut certes rappeler, pour sa défense, qu’il fut l'un des premiers cela n’excuse pas la faible réalisation artistique du titre et ces grosses lacunes au niveau du gameplay, sans oublier les bugs graphiques qui traînent ici et là. Fans de skate, passez votre chemin et dirigez vous vers Tony Hawk sans hésiter, les autres faites de même. Aiboarder 64 ne mérite pas que l'on s'attarde sur lui, puisqu’il pourrait concourir au coté de Superman 64 pour l'Award du pire jeu sur console.


Histoire 09/20
Graphismes 10/20
Gameplay 07/20
Musique 05/20
Intérêt 06/20

Note globale 05/20


Article publié le 22/08/2008 Jeu testé par Goomba_84