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Photograph Boy

Section Test.


Gekibo : Gekisha Boy
02/10/1992
Edité par Irem
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Nec PC Engine
Genre:Autres
Développeur: Irem
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nec PC Engine

Photo de la boite de Photograph Boy
Photograph Boy, capture d'écran Photograph Boy, capture d'écran Photograph Boy, capture d'écran
Voilà une des choses plaisantes dans le fait de tester des jeux : découvrir et faire découvrir ! Quand il s’agit en plus des jeux, de faire découvrir une petite partie de l’histoire du jeu vidéo, que peut-on rêver de mieux ? Photograph Boy est l’exemple type de ce genre de titres à l’originalité folle et dont le concept fut repris des années plus tard. Il est aujourd’hui temps de réparer une injustice et de rendre à Photograph Boy ce qui appartient à Pokemon Snap ! Si si, vous avez bien lu !

Scénario --

Photograph Boy vous met dans la peau d’un jeune homme dont les parents viennent de décéder.
Suivez le conseil de votre mentor, fournissez-lui les meilleurs clichés photographiques et retrouvez le moral !

Réalisation 15/20

Photograph Boy est laid ! Et cela lui va très bien, à tel point qu’on finit même par le trouver beau ! Loin d’être un miracle, il s’agit plutôt là d’une révélation. Le premier regard jeté au titre ne laisse pas une bonne impression, c’est un fait. On a immédiatement le sentiment d’un travail bâclé, ceci est certainement dû au côté « cartoon américain » des graphismes et plus particulièrement des personnages. Pourtant, à mesure qu’on progresse dans les niveaux, de par leur variété, leur humour, leur originalité, on finit par être pris dans l’atmosphère qu’ils génèrent. Le côté brouillon se transforme en un style propre au titre et ajoute à son cachet. Même, on pourrait se prendre d’affection pour eux au vu de la multitude de détails que les développeurs ont inclus et qui servent tout autant le gameplay de notre « vilain petit canard » !

Parallèlement au graphisme, le titre tire son épingle du jeu en utilisant astucieusement le peu de ressources dont il a dû bénéficier, pour nous servir une animation simple mais elle aussi terriblement accrocheuse. Ici pas de fioritures, on va à l’essentiel en proposant périodiquement un petit quelque chose qui fera sourire et se dire que finalement les développeurs ont largement plus fourni d’efforts que ce que les premiers instants du jeu veulent faire croire, d’autant que ces animations ne sont pas non plus exemptes d’une participation active au gameplay , mais c’est une autre histoire !

Gameplay 15/20

Quel titre peut se targuer d’offrir aux joueurs des « guest stars » aussi connus que Michael Jackson, Terminator, la Delorean de retour vers le futur, Spiderman, Pinnochio, Dracula, Frankenstein, les Dents de la mer, la Mona Lisa, E.T, j’en passe et des meilleurs, associées à un gameplay simple puisqu’uniquement composé de deux boutons mais addictif au possible et toujours énergique ?
C’est bien le pari que tente et réussit notre ovni vidéoludique !

Le but du jeu est des plus élémentaires et rappellera sans hésitation le plus ou moins célèbre Pokemon Snap à tous ceux qui un jour ou l’autre s’y sont essayés: prendre des photos le long de trajets imposés en essayant bien évidemment d’obtenir le meilleur des sujets immortalisés sur pellicule. Ainsi, tout au long de huit « stages », le héros devra t’il user de rapidité et de reflexes pour cadrer au moment propice tout ce qui peut avoir un intérêt. Avoir de l’intérêt est une expression bien vague, en réalité il est possible de photographier simplement individus, animaux ou objets, mais rester à l’affût d’une éventuelle apparition, d’une éventuelle action ou d’un éventuel dérapage de la situation est ce qu’il y aura de plus rémunérateur en termes de points puisque pour compléter un niveau un score minimum est imposé. Et que cela soit clair : l’obtenir nécessitera plus d’un essai. Il faudra en effet « scorer » un maximum via les clichés mais aussi ne pas gaspiller les pellicules ou en perdre suite à des collisions involontaires avec les divers obstacles en mouvement qui parsèmeront les rues, plage, fonds marins, désert, fête foraine ou campagne transylvanienne que vous visiterez. Quand on sait qu’une tentative se termine souvent en fiasco par manque de films et incapacité à en retrouver à temps et par un manque à gagner en fin de niveau à cause d’un gaspillage évident, on comprend que le jeu n’est pas si aisé que cela ! Mais qu’on ne s’y trompe pas, Photograph Boy n’est jamais lassant ! Il y a une telle volonté de proposer quelque chose de fun que le joueur le ressent. Et ce ne seront pas les « scènes » cachées qu’il lui faudra débusquer qui me feront dire le contraire.

Bande son 11/20

Pas forcément très marquante, la bande son est pourtant en parfait accord avec le titre. On la remarque peu, certes, mais ce n’est pas par médiocrité, seulement parce qu’elle se fond admirablement bien avec le reste.

Durée de vie 12/20

Très passable, elle n’est pas mauvaise mais il faut admettre qu’avec un peu d’entrainement on parvient à boucler les niveaux sans trop de difficulté, surtout les deux derniers qui semblent bien plus abordables que les autres. Comme dit précédemment, le jeu n’est pas aisé, mais il n’est pas difficile pour autant, tant la marge de progression est importante. Cette dernière rappellerait d’ailleurs celle d’un jeu comme Paperboy.

Conclusion 14/20

Photograph Boy, de son vrai nom Gekisha Boy, fait honneur à la PC Engine, n’en déplaise à certains qui ne se baseront que sur le principe simplissime du titre et ses graphismes rebutants de prime abord pour juger. Meilleur, et de loin qu’un Pokemon Snap Nintendo 64, à des années lumières d’un plus récent Nicktoons freeze frame frenzy sur GBA et tout aussi fou qu’un Viewtiful joe, le jeu d’Irem est à posséder pour tout fan de curiosités et de consoles NEC ! Pour ceux qui ne possèderaient pas de PC Engine, sachez qu’une suite en « pseudo » 3D existe sur Playstation2 !


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Tanuki