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Burning Angels

Section Test.


Burning Angels
07/12/1990
Edité par Naxat Soft
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Nec PC Engine
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Naxat Soft
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nec PC Engine

Photo de la boite de Burning Angels
Burning Angels, capture d'écran Burning Angels, capture d'écran Burning Angels, capture d'écran
Une jeune et jolie femme vient d'être kidnappée! Laissez Mario se reposer et une fois n'est pas coutume, envoyez plutôt d'autres jeunes et jolies demoiselles à sa rescousse... si possible aux commandes d'engins volants destructeurs!

Scénario : -

Bon vous savez probablement tout du scénario sinon que la victime est entre les mains du leader d'une armada venue d'ailleurs. Il y a bien quelques scènes de dialogues entres les stages mais ce n'est clairement pas ce qui fera du scénario, un modèle du genre. Même si la note caractérisant le scénario n'est pas fonction de la longueur de ce paragraphe, force est de constater qu'il ne mériterait pas plus de 2 ou 3! Contentons nous de le juger non significatif puisque de toute façon, par nature les shoots ne sont que très rarement ambitieux de ce côté là.

Durée de vie : 6/20

Les shoot'em up sont également rarement les plus longs des jeux vidéo. Souvent, leur durée de vie n'est associée qu'à leur facilité à nous prendre des vies et à réduire notre acharnement à zéro jusqu'a la prochaine tentative pour en venir à bout. Hé bien cette fois ce ne sera pas le cas: le jeu est réellement... Facile et court! Disons le tout de suite, vous n’aurez à batailler que durant 5 stages. On pourra rétorquer que le nombre est raisonnable pour le genre et je donnerais raison à cet argument, ajoutant même que chaque niveau est assez long et oblige à vaincre un demi-boss. MAIS, car il y a un mais, à quoi pensaient donc les développeurs? Les vagues d’ennemis sont parfois retorses mais jamais elles n’offrent un véritable challenge, les demi-boss passent presque pour être d’une force et d’une résistance standard et les boss ne montreront que peu de difficulté face au principal avantage des vaisseaux (nous en reparlerons plus bas). Bref, en mode normal (le jeu propose les modes easy et hard en sus de celui-ci), comptez une petite après-midi, pas plus de 3-4 heures!!

Réalisation : 9/20

Pas mauvaise dans l'ensemble mais sans grande personnalité.
Les arrières plans ne sont pas des plus remarquables et même les hordes ennemies finissent par toutes se ressembler sans attendre plus longtemps que le 2e niveau. Le tout n'est pas désagréable mais il n'emballera clairement pas les foules, foules qui, sur PC Engine, sont quand même habituées à beaucoup mieux!
L'animation est peut être un problème du titre. Elle est parfaitement fluide et ne contrarie jamais la maniabilité mais n'est pas visuellement plaisante! Les fonds et les sprites ont sans doute leur part de responsabilité dans la gène occasionnée mais l'animation n'y est pas pour rien non plus! Rassurez vous cependant: Ce n'est qu'un léger détail, une petite perte de confort qu'on surpasse sans mal!

Bande son : 9/20

Hum... comme pour les graphismes: rien de transcendant. Très peu de choses à en dire, vite entendue, vite oubliée. Bruitages du même acabit.

Gameplay : 9/20

Face aux graphismes et sons passe partout, vous devez vous inquiéter du gameplay? Et vous avez raison! Comme pour tout shoot traditionnel, Burning Angels dispose de son lot d'options à récolter pour se renforcer. Le jeu pariant son originalité sur son système de vaisseaux "complémentaires", les options récupérées amélioreront l'un ou l'autre des engins différemment. Avouons-le tout de suite: la différence est plus visuelle que "gameplay-esque". Je n'ai pas noté personnellement de plus grande facilité à utiliser le "dragon" plutôt que le "phenix" (les noms des vaisseaux) ou inversement.

Comme je l'avais évoqué plus haut, les vaisseaux que l'on dirige possèdent un atout, pour ne pas dire une carte maîtresse, qui une fois utilisé, sera décisif pour l'issue du combat contre les Boss. Il est possible d'utiliser cette "capacité" à tout moment mais le jeu n'offre vraiment pas assez de challenge pour s'en servir ailleurs qu'en fin de stage.
De quoi s’agit-il enfin? De la possibilité de "fusionner" d'une simple pression sur le bouton select, le "dragon " et le "phenix". Il vous faudra au préalable amasser des pastilles particulières, visant à remplir une jauge de "fusion" que vous pourrez contrôler mais ceci fait, votre puissance se verra au moins décupler, à tel point que rien ne résistera plus de 10 secondes au sprite enflammé que vous serez devenu. Ajoutons qu'en plus d'une puissance ridicule vous serez invulnérable... tout est dit.
Quelle idée que d'offrir au joueur le moyen de venir à bout de ce qui fait le charme d'un shmup, de manière aussi expéditive et dénuée d'intérêt, de challenge, de fun ... Parvenir au moment crucial des stages n'était déjà que routine mais là on se demande pourquoi y être parvenu.

Conclusion 9/20

Bon disons que le jeu nous divertit tout de même mais sa rejouabilité doit bien être proche du néant. On y joue une fois, on le finit, on le range et peut être même qu'on l'oublie... Malheureusement. Il ne possède pas assez de charisme pour marquer et sa tentative d'originalité, assez sommaire en fait, rend ce jeu plus que discutable pour la difficulté et le plaisir qu'il devrait procurer périodiquement contre les boss.
A jouer pour connaître mais dans le genre il y a cent fois mieux!
Vous remarquerez sûrement que j'ai noté le jeu presque toujours d'un 9!
C'est voulu! Burning Angels n'est pas assez mauvais pour être totalement sous noté mais inversement il ne mérite guère d'obtenir plus que la moyenne, voire la moyenne tout court, le 9 me paraissait donc un bon compromis.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Tanuki