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Indiana Jones et le Tombeau de l Empereur

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Indiana Jones and the Emperor's Tomb
24/02/2003
Edité par Lucas Arts
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Indiana Jones et le Tombeau de l'Empereur
28/03/2003
Edité par Lucas Arts
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Console: Microsoft X-Box
Genre:Action/Aventure
Développeur: The Collective
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC- Sony Playstation 2-

Photo de la boite de Indiana Jones et le Tombeau de l Empereur
Indiana Jones et le Tombeau de l Empereur, capture d'écran Indiana Jones et le Tombeau de l Empereur, capture d'écran Indiana Jones et le Tombeau de l Empereur, capture d'écran
1989 fut, en ce qui me concerne, une année d'apothéose pour Steven Spielberg. C'est en effet à l'aube des nineties que nous eûmes droit à l'aboutissement d'une saga cinématographique qui resta dans les esprits comme l'une des plus marquantes du vingtième siècle, j'ai nommé Indiana Jones. Après être parti à la recherche de l'Arche d'Alliance abritant les dix commandements en 1981, et avoir joué les redresseurs de torts trois ans plus tard en Inde, l'aventurier au fouet s'attaquait ainsi à l'un des mythes chrétiens les plus mystérieux, ayant donné naissance aux légendes arthuriennes : la quête du Saint Graal. Les raisons faisant de ce troisième épisode le meilleur de tous sont nombreuses, à commencer par la présence de Sean Connery dans le rôle d'Henry Jones. La relation père/fils de celui-ci avec Indy ne manqua pas de donner naissance à des situations toutes plus cultes les unes que les autres, dans un long métrage mêlant adroitement humour, scènes d'action spectaculaires, ainsi qu'une indéniable dimension épique.

Pour ma part, étant né en 1985, je n'ai connu la trilogie Indiana Jones que quelques années plus tard. Je me souviens avoir retenu mes larmes devant cette scène de fin voyant les quatre cavaliers disparaître sous le soleil couchant, signe que la saga arrivait bel et bien à son terme. Celle-ci aurait d'ailleurs très bien pu s'arrêter là, et le couac du quatrième épisode sorti récemment était à mon sens largement dispensable...

Mais là n'est pas le sujet aujourd'hui, parlons jeu vidéo, voulez vous ? Comme toute franchise juteuse sur le plan commercial, Indiana Jones fit très vite parler de lui dans le monde vidéoludique. Ainsi l'Atari 2600, la NES, la Super Nintendo, Megadrive et autres PC accueillirent-ils très rapidement des adaptations allant du franchement mauvais (The Temple of Doom), au carrément culte. Le point commun à tous les excellents jeux se plaçant dans l'univers du plus célèbre des aventuriers était de proposer une aventure inédite, et non une adaptation de ses péripéties des salles obscures. Ainsi sortit en 1992, par exemple, The Fate of Atlantis, excellent point&click comme seul Lucas Arts savait les faire, proposant d'incarner Indy dans sa recherche de la légendaire cité engloutie. Une dizaine d'années plus tard, l'éditeur s'essaya avec brio au jeu d'action/aventure en 3D avec La Machine Infernale, commercialisé à la fois sur PC et Nintendo 64. Le jeu qui nous intéresse aujourd'hui reprend ce principe quelques années plus tard, pour le plus grand bonheur des possesseurs de consoles 128 bits (hors Gamecube, désolé Hayu). Indiana Jones et le Tombeau de l'Empereur, c'est son nom, permettra à tous les fans en manque de satisfaire leur soif d'aventure. Borsalino sur le crâne, veste de cuir sur les épaules, et fouet en main, embarquons ensemble pour une aventure magique !


Une relique, des nazis, une demoiselle en détresse, un aventurier intrépide...

L'action prend place en 1935, et débute par une séquence se déroulant dans un temple au cœur de la jungle du Ceylan. A la recherche de l'idole de Kourou Watu, Indy se retrouve aux prises avec un archéologue nazi du nom de Albrecht Von Beck, lui aussi en quête de cet objet d'une valeur inestimable. La confrontation tourne finalement à l'avantage de l'homme au chapeau, qui laisse son adversaire pour mort. De retour à l'université de New York, il est accosté par un politicien chinois du nom de Kai Ti Chan qui s'entretient avec lui à propos du Cœur du Dragon, une relique ancestrale dont on dit qu'elle est porteuse d'un immense pouvoir permettant à son possesseur de contrôler l'esprit humain. Celle-ci s'avère être enterrée dans le tombeau du premier Empereur de Chine, Qin Shi Huangdi. Avec la guerre se profilant à l'horizon, et des nazis toujours plus puissants, Chan craint que la puissante relique ne tombe entre de mauvaises mains et charge donc notre aventurier de la récupérer. Avant cela, il devra collecter les fragments du Miroir des Songes, sans lequel il ne pourra entrer dans la crypte. Accompagné par Mei Ying, l'assistante de Kai Ti Chan, Jones s'envole donc pour Prague afin d'en récupérer le premier fragment. Vous l'aurez compris, ceci n'est que le point de départ d'une longue aventure...

Bien trouvé et intéressant à suivre, le scénario du titre est à mon sens autrement plus réussi que celui du quatrième volet cinématographique ! Dans sa structure narrative, Le Tombeau de l'Empereur s'avère d'ailleurs très proche des Aventuriers de l'Arche Perdue. Débutant par une séquence sans autre rapport avec la trame scénaristique que la présentation du principal antagoniste, l'aventure se poursuit ensuite aux quatre coins du monde, mettant en scène des déplacements représentés à l'écran par le célèbre trait rouge se traçant au fur et à mesure sur une carte. Par ailleurs, tous les éléments caractéristiques d'Indiana Jones répondent présent, à commencer par les Nazis associés aux autochtones pour mettre des bâtons dans les roues de notre ami, ainsi que la demoiselle kidnappée par des derniers et devant par conséquent être secourue.

Du pur Indiana Jones!

Car c'est bel et bien par son ambiance que le soft conquiert les fans de l’œuvre de Spielberg, et ce dès les premières secondes de jeu. La visite du premier temple, faisant office de tutoriel afin de se familiariser avec les principales commandes, constitue une bonne dose de fan service tant la séquence s'avère proche de la scène introductive du premier volet cinématographique. L'identité visuelle des différents stages visités, d’Istanbul à Prague en passant par Hong Kong avec un détour par l'inévitable infiltration au cœur d'une base sous-marine nazie retranscrivent admirablement cette sensation de constant dépaysement ressentie au sein des films. Mais le summum du fan service n'est autre que la fin du jeu, dans laquelle Jones s'éclipse avec Mei Ying -une constante- dans un restaurant chinois, son ami Wu Han lui faisant remarquer qu'il a une rencontre de prévue avec Lao Che. Les fans de la saga ne manqueront pas de remarquer qu'il s'agit là d'un prélude direct aux événements relatés dans les premières minutes du Temple Maudit...

La bande son s'avère d'ailleurs d'excellente facture elle-aussi. Bien qu'aux commandes, l'excellent Clint Bajakian -connu pour son remarquable travail sur Outlaws, au sein duquel il avait retranscrit une ambiance Western que n'aurait pas reniée Enio Morricone- s'est largement appuyé sur les thèmes de John Williams pour accoucher d'une véritable performance acoustique, avec plus d'une demi-heure de musique jouée par un véritable orchestre. Pour continuer sur la bande son, sachez que ces messieurs de chez Lucas Arts ont eu l'excellente idée de faire appel à Richard Darbois pour le doublage du héros, comédien québécois qui n'est ni plus ni moins que le doublage officiel d'Harrison Ford dans la Dernière Croisade. Cet élément, loin d'être un détail sans importance, vous plongera sans ménagement dans l'aventure comme si vous visionniez un film de Spielberg, d'autant que notre héros ne sera pas avare de courtes répliques bien senties et pleines d'humour lors de moments clés. « Je vais devenir riche, enfin si je reste en vie » ou « Je ne frappe pas les femmes, mais pour vous je vais faire une exception » sont quelques exemples parmi d'autres des phrases faisant systématiquement mouche dans le cœur des joueurs fans d'Indy. Les soldats ennemis ne manqueront d'ailleurs pas de discuter entre eux, vivant leur vie sans savoir qu'un aventurier déchaîné s'apprête à les rosser. A ce niveau, il convient cependant de souligner un bémol de taille. Bien que de qualité, les différentes répliques prononcées à la fois par le héros ou ses adversaires manquent cruellement de variété et l'on aura tôt fait de s'en lasser à la vingtième occurrence au sein du même niveau. Dommage, car l'idée était clairement bonne...

Une identité visuelle réussie, mais une réalisation technique imparfaite

Ce manque de variété est également palpable dans le « bestiaire » rencontré. Le premier niveau est une fois encore très représentatif de cet état de fait, puisque vous ne rencontrerez que deux adversaires différents ! Si un tel parti pris était tolérable dans Jedi Knight en raison de l'aspect quasi identique des différents stormtroopers, la pilule a nettement plus de mal à passer ici et combattre trois clones simultanément fait clairement mauvais genre, à fortiori dans une production Lucas Arts ! D'une manière générale, l'aspect visuel du soft s'avère d'ailleurs un peu inégal et l'on sent que des concessions ont été consenties afin de faciliter le développement conjoint des versions Playstation 2 et X-Box. D'un côté, le titre bénéficie d'excellentes animations, notamment lors des combats. Quelques détails appréciables s'invitent çà et là, comme des oiseaux s'envolant à votre approche, ou la perte du chapeau d'Indy lors d'affrontements trop violents. Celui-ci ira même jusqu'à enlever son couvre-chef avant de plonger dans l'eau ! Mais ces détails ne sauraient masquer les insuffisances techniques du jeu. Certaines textures sont indignes de la console de Microsoft, et les environnements paraissent souvent plutôt cubiques. Notons également quelques problèmes de collisions, vous amenant par exemple à vous retrouver bloqué derrière une torche alors que vous vous trouvez à bonne distance de celle-ci. Le plus impardonnable concerne cependant une caméra pour le moins capricieuse. Vous serez constamment obligé de la recentrer via le stick droit, et sa fâcheuse tendance à perdre les pédales à l'approche d'une paroi ne manquera pas d'occasionner moult chutes toutes plus frustrantes les unes que les autres !

Tomb Raider Like ? Oui, mais pas que!

Ce qui m'amène tout logiquement à vous parler du gameplay, qui classe derechef le soft dans la catégorie des « Tomb Raider Like ». Le joueur dirige donc Indy dans des environnements modélisés en 3D temps réel, en utilisant le stick gauche du pad. Notre héros est doté d'un nombre conséquent de mouvements lui permettant de parer à toutes les situations. Aux commandes classiques comme le saut, la nage, ou l'activation de mécanismes, s'ajoutent quelques caractéristiques un peu plus poussées. Ainsi pourrez-vous, par exemple, vous plaquer contre un mur afin d'emprunter un passage consistant en une étroite corniche, ou bien de vous accrocher aux rebords dans le cas d'un saut un peu limite. Les déplacements laissent d'ailleurs la part belle à l'utilisation du fouet. En effet, de nombreux gouffres nécessiteront d'accrocher celui-ci à des crochets prévus à cet effet pour ensuite se balancer et franchir le précipice. De même, il ne sera pas rare de devoir gravir une paroi en utilisant des lianes, ou bien de couper des ronces via la machette afin de libérer un passage auparavant obstrué. Vous l'aurez compris, la progression se veut un condensé de tous les éléments les plus cultes des explorations menées par Indy au sein de ses films, pour le plus grand bonheur des fans de la saga. Les énigmes simplistes largement basées sur l'orientation et l'activation de mécanismes, caractéristiques des premiers Tomb Raider, se prêtent parfaitement au soft et à l'univers ici reproduit.

Cette fidélité, nous la retrouvons également dans les différents affrontements. Tout d'abord, notre héros pourra compter sur quelques armes parmi lesquelles un pistolet, un fusil, et autres mitraillettes. La visée, automatique, peut passer en manuel par une pression sur la gâchette gauche, occasionnant alors l'apparition d'une mire. Notez néanmoins que le peu de munitions récupérées vous incitera fortement à opter pour le combat rapproché. Un choix d'autant plus judicieux compte tenu de la qualité de ce pan du gameplay. Deux touches sont associées aux attaques, et l'utilisation alternée de celles-ci -en combinaison avec le stick gauche- permet bien entendu d’enchaîner des combos dévastateurs. Maintenir la gâchette analogique droite enfoncée a pour effet de passer en mode garde, permettant d'une part de se verrouiller sur le plus proche adversaire, et d'autre part de parer tous ses coups à l'exception des chopes (également à votre disposition). La clé de la victoire résidera donc dans le maintien de cette garde, pour ensuite placer un crochet au moment le plus opportun. A ce mode défensif s'ajoutent diverses feintes, déclenchables par l'utilisation de la touche B et des différentes directions du stick.

Mais, comme dans les films le mettant en scène, notre aventurier au chapeau a plus d'un tour dans sa besace et l'on retrouve ici cet esprit parfaitement retranscrit : gagner à tout prix, en utilisant tous les moyens à sa disposition, et ce même contre un adversaire largement supérieur. Ainsi sera-t-il possible d'utiliser le fouet pour désarmer un assaillant, le saisir par le cou pour l'attirer à vous et enchaîner les mandales, ou tout simplement pour faire reculer vos opposants en le faisant claquer de manière menaçante. De même, si notre héros ne disposera comme arme de mêlée que de sa seule machette, il pourra utiliser les éléments du décor à son avantage ! Vous vous battez à proximité d'une chaise ? N'hésitez pas à la fracasser contre le crâne de votre adversaire. La dernière chute de ce dernier a brisé une table ? L'un de ses pieds fera une remarquable massue ! S'y ajoute la pelle infligeant de lourds dégâts, et même les bouteilles de verre destinées à être lancées à distance. Attention cependant, car vos adversaires ne se gêneront pas pour recourir aux mêmes méthodes peu scrupuleuses ! Vous l'aurez compris, notre baroudeur préféré est loin d'être un maître en arts martiaux, et s'apparente plus au bagarreur des rues prêt à tout pour rester en vie, comme en témoigne ce magnifique enchaînement coup de poing/blocage/coup de pied dans les bijoux de famille, ou encore le fait de frapper un adversaire à terre. Et c'est là tout le sel des combats mis en scène dans les films, que le joueur retrouvera ici avec un grand plaisir ! Finalement, le seul bémol de ce système réside dans le verrouillage de cible dans le cas d'une altercation contre plusieurs adversaires. Il devient alors très difficile de sélectionner librement sa victime, et l'on préférera par conséquent abandonner le lock au profit d'une approche plus dynamique.

Concernant la gestion de la vie, celle-ci prend la forme d'une simple barre de santé affichée en haut à gauche de l'écran. S'il sera possible de récupérer quelques médikits çà et là, c'est bel et bien la gourde qui représentera votre meilleur atout à ce niveau. Celle-ci est représentée par une jauge, et l'entamer augmentera d'autant votre barre de vie. Vous pourrez bien entendu la remplir régulièrement, en utilisant les fontaines parsemant les niveaux. Un bon point, renforçant un peu plus encore l'immersion et le réalisme du soft.

Il me paraît inconcevable de terminer ce point sur le gameplay, sans aborder les quelques savoureuses séquences spéciales mises en scène au cours de votre aventure. Vous aurez ainsi la joie de vivre une course poursuite dans les rues de Hong Kong, durant laquelle votre tâche principale sera de mitrailler copieusement vos poursuivants. De même, Indiana Jones ne serait pas lui-même s'il ne devait pas déjouer de redoutables pièges. Sol s'effondrant sous vos pieds, fléchettes propulsées dans votre direction, traversée d'un pont suspendu aussi rassurant que celui du Temple Maudit ou encore piques sortant du sol ne sont que quelques exemples parmi tant d'autres de ce qui vous attend tout au long de votre périple. Concernant cette dernière torture, sachez qu'elle se présente sous la forme d'un mini-jeu dans lequel la caméra passe en vue du dessus, vous demandant d'observer les séquences de sortie des pieux afin de déterminer les meilleurs déplacements sur une sorte de damier. Bref, le soft se renouvelle constamment, et l'on prend un réel plaisir manette en main, et ce malgré les agaçants problèmes de caméra mentionnés plus haut.

Une croisade contre le Mal

Pour finir, un petit point sur la longévité du titre s'impose. Le Tombeau de l'Empereur vous emmènera dans de nombreux niveaux pour une durée de vie estimable à une petite dizaine d'heures. Trois modes de difficulté permettront d'adapter le challenge offert au joueur s'y essayant, et l'on aura tôt fait de délaisser le mode facile pour s'attaquer aux deux autres. Le soft en est-il pour autant un jeu aisé à terminer ? Pas forcément, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les phases de plates-formes parfois plutôt ardues ne manqueront pas d'occasionner quelques chutes malvenues, en grande partie à cause des problèmes de caméra susmentionnés. Ensuite, affronter plusieurs ennemis simultanément sera très loin d'être une partie de plaisir et nécessitera parfois une bonne dose de persévérance. D'ailleurs, les boss s'avéreront pour la plupart redoutables, d'autant qu'il ne sera pas rare que deux d'entre eux ne vous assaillissent simultanément. Mais la plus grosse frustration sera la conséquence directe d'un système de sauvegarde se faisant un malin plaisir de placer les checkpoints juste après les passages les plus difficiles, vous renvoyant de fait très loin en arrière à la moindre erreur. Ré-affronter les mêmes ennemis une demi-douzaine de fois est une expérience que vous serez amené à vivre, et nul doute que cette répétition ne manquera pas de vous faire perdre votre vigilance, vous faisant répéter les mêmes erreurs que lors de votre précédente mort. Notons enfin que chaque environnement recèle quelques reliques à collecter, une quête annexe destinée à combler les plus collectionneurs d'entre-vous. Une fois l'aventure terminée une première fois, on y reviendra finalement comme l'on regarderait l'un des films de la saga, pour le simple plaisir de revivre les aventures de l'homme au fouet. Bref, une durée de vie conséquente donc, si tant est que vous ne vous découragiez pas en cours de route, chose bien peu probable si vous êtes fan de l'aventurier au chapeau !

Conclusion

C'est d'ailleurs à cette classe de personnes que s'adresse Le Tombeau de l'Empereur en tout premier lieu. Ceux-ci seront conquis par cette aventure pullulant littéralement de références savoureuses, et les plongeant sans ménagement dans l'ambiance si chère aux films mettant en scène Harrison Ford, et offrant l'occasion unique de vivre l'une de ses aventures dans une optique très proche de l'excellent « La Machine Infernale ». Le joueur lambda, en revanche, sera nettement moins tolérant concernant les flagrantes imperfections du titre, qui ne profite clairement pas des évolutions apportées par les derniers épisodes de la saga Tomb Raider de l'époque en termes de gameplay.

Pour terminer ce test, il me paraît important d'aborder quelques lignes durant le splendide manuel fourni dans la boite du jeu. Celui-ci se présente comme le carnet de notes d'Indy, et vaut clairement le coup d’œil. Aucune page n'y est basique, et toutes les informations indispensables sont camouflées dans de fausses coupures de presse, formulaires, certificats médicaux, ou tout simplement au sein des notes manuscrites de notre ami aventurier. A titre d'exemple, l'habituelle page décrivant la console et les différents branchements présente ici la découverte d'un « Appareil inventé par une civilisation incroyablement évoluée », tandis que les informations de garantie prennent la forme d'un certificat délivré à Henry Jones Jr. De même, la page avertissant des risques d'épilepsie, présentée comme un bulletin médical, s'agrémente d'une petite note d'Indy afin de ne pas oublier de « prendre une paire de lunettes ». Aucune page ne ressemble à une autre, et un réel travail a été réalisé à ce niveau avec une immersion aussi omniprésente que l'humour au fil des feuillets. Le fan découvrira moult clins d’œil, parmi lesquels quelques mots du professeur Henry Jones, des lettres de Marcus Brody, et même une affiche du club Obi Wan en double page présentant le prochain spectacle de la belle Willie Scott. Pour terminer, sachez que la jaquette est elle-aussi magnifique et aurait à n'en pas douter pu faire office d'affiche pour un éventuel film. Du beau boulot, qui me fait d'autant plus déplorer l'appauvrissement du packaging des jeux actuels. Ici, l'emballage n'est pas plus conséquent que la moyenne, mais c'est bel et bien sur le plan de la qualité que le soft fait toute la différence !

Réalisation : 13/20
Gameplay : 14/20
Bande son : 16/20
Durée de vie : 14/20
Scénario : 17/20

VERDICT : 15/20


Article publié le 25/09/2014 Jeu testé par Manuwaza