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Halo - Combat Evolved

Section Test.


Halo
25/04/2002
Edité par Microsoft
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Halo : Combat Evolved
14/11/2001
Edité par Microsoft
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Halo : Combat Evolved
14/03/2002
Edité par Microsoft
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Console: Microsoft X-Box
Genre:FPS
Développeur: Bungie
Joueurs: 1 à 16 en LAN, 4 en écran splitté
Existe aussi sur: Microsoft X-Box 360- PC-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Halo - Combat Evolved
Halo - Combat Evolved, capture d'écran Halo - Combat Evolved, capture d'écran Halo - Combat Evolved, capture d'écran
Il est possible, pour un jeu vidéo, de connaître un développement chaotique pour ensuite faire l'unanimité à sa sortie. Le meilleur exemple de ce paradoxe n'est autre que Halo. Titre phare de la première X-Box, ce soft développé par Bungie devait à l'origine être un jeu de stratégie en temps réel commercialisé sur PC et Mac. Le rachat du studio par Microsoft dans le courant de l'année 2000 amènera deux changements majeurs. D'une part, Halo deviendra un FPS. D'autre part, il fera office d'exclusivité pour la toute nouvelle console de la firme de Redmond. Par ce biais, celle-ci souhaitait se doter d'une licence phare, afin de lutter à armes égale avec des constructeurs déjà bien implantés sur le marché des consoles de salon, j'ai nommé Sony et Nintendo. Portrait d'un jeu hors du commun...

Master Chief entre en scène...

Le premier facteur du succès d'Halo réside dans son scénario. En effet, là où la plupart des FPS ont tendance à se contenter d'une trame basique, le titre de Bungie a directement eu pour ambition de créer un véritable univers, très probablement dans l'optique de commercialiser plusieurs suites. L'action prend place dans un futur nous emmenant au vingt-sixième siècle. L'espèce humaine, devenue experte dans l'exploration spatiale, a créé de nombreuses colonies sur des planètes éloignées. Découvrir des territoires jusqu'alors inconnus peut cependant s'avérer dangereux, et les humains vont l'apprendre à leurs dépends en subissant une première attaque des Covenants sur une colonie isolée, dans le courant de l'année 2525. Ces derniers comprennent plusieurs civilisations extraterrestres, ainsi regroupées par une idéologie religieuse commune vouant un véritable culte aux Forerunners, une civilisation disparue qui domina autrefois la galaxie. Pour répondre à cette inquiétante menace, les plus hautes autorités lancèrent le développement du projet SPARTAN, visant à produire des humains génétiquement modifiés et dotés de capacités hors norme.

Le conflit va basculer en 2552 lorsque Reach, la plus grosse colonie et accessoirement haut lieu de la recherche militaire, va tomber aux mains des Covenants. Parmi tous ceux présents sur place, seul un Spartan nommé John 117 parviendra à s'échapper à bord du Pillar of Autumn, un vaisseau spatial de l'United Nations Space Command. Hélas, celui-ci étant poursuivi par les Covenants n'a d'autre choix que d'essayer de les attirer le plus loin possible de la Terre, dont les extraterrestres ignorent la position. C'est dans ce contexte que le vaisseau va sortir d'hyperespace à proximité d'un curieux et gigantesque anneau, visiblement conçu par les Forerunners. Endommagé et assailli de toute part, le Pillar va s'écraser en ces lieux et l'équipage ne va pas tarder à s'apercevoir que l'anneau n'est autre qu'une arme ancestrale que les Covenants souhaitent utiliser pour éradiquer l'humanité. John 117 va par conséquent devoir faire tout ce qui sera en son pouvoir pour empêcher un tel désastre de se produire...

S'il ne peut aucunement être qualifié de torturé, le scénario du soft se laisse suivre avec plaisir et reprend quelques uns des poncifs les plus classiques de la science-fiction afin de les compiler dans une aventure dont on a réellement envie de découvrir la suite.

Du pistolet au char d'assaut, tous les moyens sont bons pour casser du Covenant!

Halo se présente donc comme un jeu de tir à la première personne, dans lequel vous incarnez le dernier Spartan de Reach, tour à tour appelé John 117, Master Chief, Adjudant ou encore Major. Sur un plan personnel, j'avoue avoir énormément de mal à accrocher aux FPS consoles, le couple clavier/souris étant pour moi indissociable du genre. J'irai même jusqu'à dire qu'avant de découvrir Halo, le seul jeu de ce style à avoir véritablement trouvé grâce à mes yeux n'était autre que GoldenEye sur Nintendo 64, plus pour le fun ambiant se dégageant de ses inoubliables parties multijoueurs que pour une véritable affinité avec son gameplay. C'est donc avec un à priori fortement négatif que je m'attaquai au soft de Bungie en vue d'en rédiger le test. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai été agréablement surpris.

Halo reprend la jouabilité basique aujourd'hui commune à tous les FPS consoles. Les deux sticks sont respectivement dévolus aux déplacements du personnage et de la caméra, tandis que les gâchettes analogiques permettent de tirer avec l'arme principale ou d'envoyer une grenade sans avoir à ranger cette dernière. Les touches d'action, quant à elles, offrent quelques mouvements supplémentaires comme l'utilisation de la lampe torche (à l'énergie illimitée, mais nécessitant toutefois d'être rechargée en l'éteignant), le rechargement ou changement d'arme, le saut ou l'activation de mécanismes. S'y ajoute, en pressant la touche B, une commande d'attaque au corps à corps tout sauf anecdotique. En effet, outre le fait que certaines mêlées vous obligent parfois à y recourir, c'est bel et bien la notion d’infiltration qui lui fera prendre toute son importance. Ainsi, approchez doucement d'un ennemi dans son dos, et vous pourrez par ce biais lui asséner un coup qui, outre son aspect silencieux, aura pour principal atout de le tuer directement. D'une manière générale, le tout répond admirablement bien et la visée s'avère correcte, grâce à la présence d'un réticule conséquent en termes de taille autorisant un certain droit à l'erreur. Personnellement, je conserve certes ma préférence aux FPS PC, mais il me paraît difficile de produire une meilleure maniabilité au pad que celle concoctée par ces messieurs de chez Bungie.

La surface d'affichage se pare de nombreux indicateurs destinés à vous offrir en permanence un aperçu global de votre situation. En haut à gauche, vous aurez droit au nombre de munitions restantes pour l'arme en cours, tandis que le coin supérieur droit contiendra des indications sur votre niveau de santé. Celui-ci se divise en deux parties. Master Chief bénéficie tout d'abord d'un bouclier se rechargeant automatiquement en restant quelques secondes à couvert. Une fois celui-ci épuisé, c'est la vie du personnage représentée par huit petites barres qui descendra jusqu'à la mort. Enfin, en bas à gauche se trouve un détecteur de mouvements faisant office de radar et vous informant sur la position de vos ennemis et alliés, meilleur moyen d'anticiper les attaques adverses. Notons que d'autres indicateurs provisoires s'inviteront eux aussi à la fête. Nous pourrions citer les flèches représentant la direction à suivre pour atteindre le prochain objectif ainsi que la distance à parcourir afin d'y parvenir, ou les indicateurs de dommages vous informant de la provenance des tirs subis. Un bon moyen de riposter le plus efficacement possible!

Et pour riposter, le moins que l'on puisse dire c'est que vous aurez à votre disposition un arsenal conséquent! L'équipement de base du Marine comprendra un fusil d'assaut et un pistolet, auxquels s'ajouteront lance-roquettes, fusil à pompe, ou à lunette. Celui-ci s'avérera particulièrement utile en de nombreuses occasions, puisqu'il sera vivement recommandé en arrivant sur une zone de faire le ménage à distance avant de foncer dans la mêlée, au vu des effectifs de l'armée adverse. A ce sujet d'ailleurs, sachez que toute situation comprendra plusieurs manières d'être abordée pour une grande richesse dans les stratégies élaborées et, par voie de conséquence, dans l'expérience de jeu au sens large. Mais la grosse particularité d'Halo, et probablement l'une de ses plus grandes forces, c'est d'offrir au joueur la possibilité unique d'utiliser les armes récupérées sur les cadavres de Covenants. Des armes pour la plupart redoutables, et qui auront pour avantage d'être nettement plus faciles à trouver que les munitions pour l'équipement de base du Marine. Ne pouvant être rechargées, les armes à plasma pourront aisément être abandonnées à l'issue d'une échauffourée afin d'en récupérer une dotée d'une réserve énergétique moins entamée. A ce titre, les items Covenant sont de magnifiques trouvailles malgré leur faible nombre. Nous aurons tout d'abord le pistolet à plasma, doté d'une cadence de tir relativement limitée et bénéficiant d'une attaque chargée se dirigeant automatiquement vers la cible, mais néanmoins coûteuse en énergie. Ensuite, le fusil à plasma profite d'une cadence de tir énorme, mais a tendance à surchauffer beaucoup plus rapidement que son petit frère. Il conviendra donc de garder un œil sur l'indicateur correspondant, afin d'éviter de se retrouver avec dans les mains une arme inutilisable quelques secondes durant, et ce au plus mauvais moment. Enfin, le Needler envoie des projectiles guidés capables de contourner ou transpercer certaines parois, et rendant donc la mise à couvert beaucoup moins utile. Attention cependant, le Master Chief ne pourra porter que deux armes simultanément, et vous devrez donc constamment faire des choix dans l'équipement que vous souhaiterez emporter, en fonction des ennemis présents dans la zone...quitte à revenir par la suite sur vos pas afin de récupérer un ancien équipement plus adapté à la situation présente. Notez également qu'à chaque début de niveau, vous vous retrouverez avec l'armement réglementaire du Marine, à savoir le couple fusil d'assaut/pistolet. Vous l'aurez compris, le soft bénéficie d'une richesse énorme en matière d'armement, d'autant que d'autres équipements viennent compléter ce casting déjà fort alléchant.

En effet, la seconde particularité d'Halo réside dans l'utilisation de multiples équipements présents sur les zones de combat. Ceux-ci pourront consister en des tourelles Covenant qu'il sera délectable de retourner contre leurs propriétaires initiaux, mais aussi en des véhicules au nombre de quatre. Le buggy sera le plus fréquent, offrant des déplacements rapides tout en permettant d'embarquer deux coéquipiers, l'un se plaçant au poste de tir arrière aux commandes de la mitrailleuse lourde, l'autre utilisant son arme depuis le siège du passager. Le Tank Scorpion, bien moins manœuvrable, bénéficiera d'une puissance de feu largement supérieure avec son canon. S'y ajouteront deux véhicules adverses, eux aussi utilisables, parmi lesquels on retrouvera même un engin aérien. Concernant le maniement, les deux sticks sont mis à contribution, le droit étant dévolu à l'accélération/freinage, et le gauche à la gestion de la direction. Si le pilotage pourra s'avérer quelque peu délicat pad en main la faute à la présence d'une certaine inertie particulièrement gênante dans les endroits exigus, le parti pris d'offrir cette bonne dose de liberté n'en est pas moins louable et ne manquera pas d'octroyer au soft un surplus de richesse énorme en termes de gameplay.

Et cette richesse se retrouvera également dans la variété du bestiaire rencontré. Vous serez ainsi amené à croiser la route de quatre types de Covenants différents, chacun étant doté d'un comportement particulier et d'un armement lui étant propre. Ainsi les Grunts, faibles et pleutres, auront-ils pour particularité de s'enfuir lâchement une fois quelques impacts reçus, tandis que les Jackals s'avéreront redoutables avec leur bouclier énergétique les rendant quasiment invulnérables aux attaques classiques. Il conviendra donc d'opter pour une approche plus « explosive » face à eux. S'y ajouteront les Elites, résistants et dotés d'un armement conséquent, certains étant des spécialistes de l'attaque surprise par leur aptitude à devenir invisibles. Enfin, les Hunters seront de véritables tanks organiques, dotés d'une effroyable puissance de feu, d'une impressionnante capacité à encaisser les tirs, et d'un bouclier de métal les protégeant efficacement contre ces derniers. Face à de tels adversaires, mieux vaudra garder ses distances afin d'éviter leurs attaques de proximité tout en restant mobile pour anticiper leurs tirs, certes lents, mais ne pardonnant pas un impact direct. S'ajouteront par la suite à ce casting les Floods, parasites fragiles mais attaquant en nombre sous leur forme originelle, et capables de prendre possession des humains et Covenants afin d'acquérir de multiples formes et armes.

Ce bestiaire varié a en outre la particularité d'être doté d'une intelligence artificielle de tout premier ordre. Les ennemis susnommés seront souvent regroupés afin de profiter de leurs points forts respectifs, tout en étant dotés d'un comportement cohérent. Restez planqué derrière une paroi, et ils essayeront de vous prendre en tenaille ou vous balanceront une grenade pour vous déloger. Entamez drastiquement le bouclier d'un Elite, et il deviendra plus prudent en se mettant à couvert. Il ne sera également pas rare de voir des Covenants appeler des renforts à votre approche, monter dans des véhicules ou tourelles, ou bien se jeter au sol en apercevant une grenade. Cette IA poussée, vous la retrouverez également dans vos rangs. Vous aurez en effet fréquemment l'occasion de croiser des Marines qui grimperont sur le véhicule que vous conduisez, ou produiront un tir de couverture afin de vous permettre de pénétrer les lignes ennemies. Aucun moyen de leur donner des ordres, certes, mais la cohérence de cette intelligence artificielle m'a parfois rappelé mes longues nuits blanches passées sur des parties en réseau de Battlefield Vietnam. Bref, un énorme atout pour le soft...

Superbe visuellement

Et d'atouts, celui-ci n'en manque pas! Nous avons déjà parlé de son gameplay et de la richesse de l'univers créé par Bungie, il est temps d'aborder son aspect technique. Dissipons tout suspense : Halo est d'une beauté à couper le souffle! La modélisation des différents éléments affichés à l'écran s'avère être d'une grande finesse, et les décors sont saisissants de réalisme. Le soft fait d'ailleurs la part belle à des effets de lumière tous plus magnifiques les uns que les autres, allant du rayon de soleil au faisceau de la lampe torche en passant par des explosions plus vraies que nature. De même, tous vos tirs produisent des impacts sur les parois, tandis que celles-ci se maculeront du sang de vos victimes au fil de vos victoires. Mais la grande force d'Halo, c'est d'alterner entre des couloirs intérieurs aussi sombres qu'oppressants, et des arènes extérieures de grande taille. Le soft se renouvelle en permanence, et offre des expériences diverses au joueur qui pourra tour à tour visiter les entrailles d'un croiseur Covenant, parcourir les vertes prairies de l'anneau, ou s'enfoncer au fin fond d'un inquiétant complexe Forerunner. Comble du raffinement, le tout s'affiche sans la moindre saccade malgré le nombre souvent élevé d'adversaires affichés à l'écran, dans des séquences qui prennent parfois des allures de version futuriste du débarquement en Normandie. Dans sa mise en scène, le soft de Bungie est en effet très cinématographique et la campagne est scénarisée par quelques cut-scenes et dialogues radio rendant la progression cohérente. Vous saurez toujours pourquoi vous vous rendez à tel ou tel endroit, avec des objectifs clairs et précis s'intégrant dans une optique plus globale qui n'est autre que le sauvetage de l'espèce humaine. Oui, Halo est un jeu impressionnant techniquement, doté d'un level design très recherché et d'une énorme variété dans les situations auxquelles vous serez confronté. Une bien belle vitrine technologique pour la surpuissante X-Box...

Une bande son réellement travaillée pour contribuer à l'ambiance

Et les graphismes ne sont pas les seuls à avoir bénéficié d'un tel soin de la part des développeurs. En effet, la bande son entendue d'un bout à l'autre de l'aventure fait office de référence en matière d'ambiance. C'est un certain Martin O'Donnell qui a été chargé de concevoir les thèmes musicaux dans leur ensemble, et il convient de souligner le talent de cet homme dans la conception d'une atmosphère sonore. De son propre aveu, il a décidé de minimiser l'utilisation de la musique afin qu'elle ne constitue pas un simple fond sonore, mais qu'elle soit à même de déclencher des émotions chez le joueur à certains moments précis de sa progression. C'est donc un savant système de scripts qui a ici été élaboré en étroite collaboration avec les level designers, afin de produire les différents thèmes musicaux à l'instant idéal et d'en maximiser l'impact à chacune de leurs apparitions, en faisant ressentir au joueur l'émotion voulue par les concepteurs des niveaux. Le résultat est pour le moins réussi, et contribue sans conteste à la dimension cinématographique d'Halo sur le plan de la mise en scène. C'est donc sans surprise que cette bande son a été acclamée par la critique en 2002, sentiment on ne peut plus positif renforcé par des effets sonores largement à la hauteur de leurs pendants visuels.

Enfin, les voix françaises remplissent parfaitement leur office et comptent quelques noms connus parmi leur casting. Outre le désormais culte David Kruger dans le rôle de Master Chief, on notera également Guy Chapelier qui s'est vu confier le doublage du commandant Keyes. Pour la petite histoire, ce comédien a notamment prêté sa voix à Sam Beckett, le héros de la série Code Quantum, James Bond dans Permis de Tuer, ou encore le général Crix Madine dans Le Retour du Jedi. Une petite recherche sur Wikipedia vous fera prendre conscience que vous avez forcément déjà entendu cette voix, compte tenu de l'impressionnant CV du monsieur. Notons enfin que le couple Cortana/Master Chief, depuis devenu culte, doit beaucoup aux comédiens francophones leur ayant prêté leurs voix...

Comme le reste, l'aspect auditif a donc été particulièrement soigné. Constat que l'on peut également appliquer au contenu du soft.

Du contenu à faire pâlir d'envie nombre de jeux actuels

Tout d'abord, la campagne solo, disponible en quatre niveaux de difficulté, s'avère particulièrement longue pour un jeu du genre, et a l'énorme avantage de pouvoir être jouée à deux en coopératif. Les possibilités multijoueurs ne s'arrêtent pas là, même si le retard à l'époque dans la mise à disposition du service X-Box Live -lancé plusieurs mois après la sortie d'Halo- a contraint les développeurs à amputer le soft de toutes ses fonctionnalités online. Vous pourrez malgré tout, outre la découverte de la campagne avec un ami, vous livrer à des parties multi jusqu'à quatre en écran splitté, ou jusqu'à seize en reliant des consoles en réseau local! D'ailleurs, les modes de jeu sont eux aussi en nombre conséquent. Aux classiques deathmatchs (opposition des joueurs offrant la victoire au plus meurtrier) et capture du drapeau (ramener le drapeau adverse dans son propre camp), s'ajoutent des parties plus originales comme le roi de la colline s'inspirant du principe de la saga Battlefield avec pour but de prendre possession de zones pendant un temps donné, la course visant à être le premier à passer par divers points stratégiques, ou le crâne nécessitant de trouver l'objet éponyme caché dans le niveau et à le garder le plus longtemps possible. Des possibilités énormes donc, renforcées par un grand nombre de paramètres modifiables pour créer la partie correspondant le mieux à vos attentes... Le seul bémol, outre l'absence d'un jeu en ligne qui ne serait de toute manière plus utilisable de nos jours, provient de l'impossibilité de compléter les effectifs par des bots. Dommage pour les parties ne réunissant pas suffisamment de joueurs... Malgré cela, Halo vous tiendra longtemps scotché à votre pad, avec un contenu d'une rare richesse pour un FPS à l'époque de sa sortie!

Conclusion

Dès sa commercialisation, Halo avait tout pour être un grand jeu : un background fouillé, un gameplay aux petits oignons, un contenu impressionnant et une réalisation technique de haute volée. Loin de gâcher un potentiel certain, et malgré un développement que l'on pourrait qualifier de chaotique, Bungie a su peaufiner son titre de la plus belle des manières en en faisant le premier épisode d'une série qui sévit encore dix ans plus tard sur les consoles Microsoft. Qualifier le titre d'incontournable de la machine serait en dessous de la vérité, car tout fan de science-fiction au sens large se doit de découvrir cette saga dans son ensemble afin de parfaire ses connaissances dans son domaine de prédilection.

Réalisation : 19/20
Gameplay : 17/20
Bande son : 17/20
Durée de vie : 18/20
Scénario : 16/20

VERDICT : 17/20


Article publié le 22/11/2014 Jeu testé par Manuwaza