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The First Funky Fighter, un des premiers titres d'arcade à 9 boutons

Je vous avais parlé, dans un précédent "Le Saviez-Vous" d'un jeu arcade assez atypique puisqu'utilisant de véritables décors mécaniques associés à des images projetées sur une vitre. Le nom de cette borne: Golly Ghosts. Et bien voici une autre borne atypique et surtout très sportive: The first Funky Figther. Vous avez certainement déjà entendu parler de bornes d'arcade musicales? Je vous citerai un titre en particulier puisqu'il se rapproche du sujet d'aujourd'hui: Pop'n music. La borne de ce jeu possède neuf gros boutons disposés en deux rangées horizontales. Les jeux musicaux ont ainsi souvent bénéficié de "control panel" bien pourvu en la matière. Pourtant il faut savoir que d'autres jeux, d'un style complètement différent proposaient déjà une interface similaire, c'est-à-dire avec un grand nombre de gros boutons et ceux dès 1992. J'en connais pour ma part deux: Monkey Mole Panic de Taito, édité en 1992 donc et surtout The First Funky Fighter, toujours de Taito et commercialisé en 1993. En réalité ces titres furent conçus par East Technology, également à l'œuvre sur Double Dragon 3 ou Gigandes par exemple. Je ne vous parlerai que du second qui à mon sens est le plus incroyable des deux titres mentionnés, bien que Monkey Mole Panic ne soit pas mal dans le genre non plus!


The first Funky Fighter, c'est un beath'em Up couplé à un jeu de Wack A Mole (le fameux jeu de frappe taupe qu'on trouve encore parfois dans les fêtes foraines). L'association vous semble sans doute étrange? Vous n'êtes pas au bout de vos surprises! Là où les jeux musicaux demandent une parfaite connaissance des mélodies qui défilent sous forme de symboles à l'écran et une parfaite maîtrise de sa coordination avec nos mains ou doigts, autrement dit, là où ces titres exigent une certaine maîtrise et un certain contrôle, The First Funky Fighter exige un complet "pétage de plomb"!
Le jeu base son gameplay sur neuf boutons, toujours énormes mais placés cette fois en trois rangées de trois. L'écran qui nous fait face est lui-même divisé en neuf sections, en fait l'image est simplement la même mais pour pouvoir y interagir il faudra appuyer sur le bon bouton. Autrement dit si quelque chose se passe en haut à droite il faudra appuyer sur le bouton lui-même en haut à droite. J'utilisais jusque là le mot interagir pour garder le suspens mais il est temps d'en venir à ce qui rend, en plus du panel hors norme, ce titre si incroyable: l'action. Je parlais de beat'em up et c'en est bien un, mais vous ne déplacez ni le personnage ni un quelconque scrolling, vous vous contentez de donner des coups de poings! Jusque là, bien qu'inhabituel, rien n'est transcendant me direz-vous? Et bien jetez de suite un œil aux screenshots! Que voyez-vous? Une ambiance complètement délirante! Notre avatar doit délivrer sa belle qui crie à l'aide au long de quatre niveaux. Cette belle blonde aux formes généreuses est tantôt prisonnière de crocodiles tantôt retenue otage par des poissons. Ne me demandez pas ce que nos acolytes font là mais toujours est-il qu'ils semblent être sur une ile à tendance préhistorique ou monstrueuse. Nous traverserons donc quatre zones, en fait plutôt deux puisque les décors sont très similaires, soit les pieds dans l'eau à repousser des hordes de crocodiles très belliqueux ou des indigènes masqués, soit complètement immergés à lutter contre toute sorte de poissons carnassiers pour en finir avec des requins. L'action de ce jeu est trépidante, il y voltige des ennemis par paquets, nous les tabassons, nous les découpons (il faut voir les poissons qui finissent en tranches), nous donnons des coups dans tous les sens à la vitesse de la lumière le tout dans une ambiance survoltée, fortement appuyée par une musique, des voix et des bruitages tonitruants et un graphisme mélangeant le style comics US et manga façon Tetsu Hara (auteur de Hokuto No Ken) à un design qu'on croirait sorti de vieilles bornes d'arcade japonaises façon Street Fighter premier du nom ou encore final fight. D'ailleurs des séquences bonus demandant de briser un empilement de "tuiles" ne sont pas sans évoquer quelques souvenirs. Des bonus apparaissent ça et là rendant encore plus explosif l'ensemble. Enfin, le jeu est affublé d'un humour assez brut et gore, il suffit de voir comment les boss terminent, en particulier les requins à qui on arrache littéralement la gueule pour faire exploser les entrailles, pour s'en convaincre. A noter un petit fait amusant: les boss reviennent chaque fois sous une forme dorée, forme qui n'est pas sans rappeler un Super Saiyan.

Terminons en évoquant le côté ultra bourrin de la jouabilité qui demande au joueur de taper très vite et comme un forcené sur les neuf boutons à sa disposition. Les boss requérant de les frapper un certain nombre de fois en un temps très limité assurent un essoufflement final garanti et une tête de dégénéré face à tout ceux qui vous regardent jouer. Mais c'est justement tout cela qui est drôle et fait de The First Funky Fighter un jeu complètement atypique! Il ne reste plus qu'à crier Atatatatatatatata à chaque coup donné à une touche!

Enfin, signalons que bien que rares, les bornes furent distribuées au moins aux Etats-Unis en plus du Japon. Une traduction anglaise fut effectuée pour les joueurs occidentaux, trop chanceux alors de découvrir un objet d'un bon goût tout à fait dans l'optique du reste du jeu et qui plus est jouable en coopération via une megaborne!

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Tanuki, le 18/10/2011