Le Playstation VR
Plongée dans la réalité virtuelle
Un article de Slaine
13 Octobre 2016, voilà presque vingt ans que j'attends ce moment: jouer avec un casque de réalité virtuelle sur une console de salon… La chose est désormais possible via le PSVR, périphérique destiné à la PS4 de Sony.
Petit historique de la réalité virtuelle
Si les prémices de cette technologie remontent selon certains articles à 1950, ce n'est qu'en 1995 que les premiers véritables systèmes dédiés aux jeux vidéo font leur apparition. Les trois premiers modèles furent l'Iglasses, le Cybermaxx et le VFX-1 qui ne fonctionnaient que sur les ordinateurs de l'époque. Un prix ahurissant et surtout une technologie beaucoup trop poussive pour immerger totalement le joueur en ont fait deux beaux échecs commerciaux inconnus du grand public. Il faudra attendre la fin de l'année pour voir deux autres projets plus ambitieux et qui ont fait le tour du monde via les médias.
Parlons tout d'abord du Virtual Boy. Hybride entre console portable et console de salon, Nintendo nous avait pondu une machine hors norme où il fallait mettre son visage dans une sorte de casque posé sur un trépied et jouer à des jeux en bicolore (rouge et noir). L'effet n'était pas réellement «virtuel» mais plutôt des jeux en relief. Beau mal de crâne, prix très élevé, intérêt discutable, confort de jeu loupé et catalogue très réduit ont ruiné les espoirs de Nintendo en quelques mois. La machine fut rapidement retirée des points de vente.
Il nous reste donc le seul véritable essai «réussi» en matière de réalité virtuelle, ou plutôt plusieurs essais sur bornes d'arcade. Leur puissance dédiée permettait d'offrir plus d'immersion, notamment grâce à des bornes cockpit et des sessions multijoueur. La première qu'il m'ait été donné de tester vous glissait à bord d'un tank où vous deviez détruire votre adversaire dans une ville en ruine, tandis que la seconde était une sorte de jeu de course automobile. Le plus intéressant venait du troisième module où l'on vous mettait debout dans une sorte de nasse avec un casque sur la tête. Vous étiez alors plongé dans une arène, une arme au poing afin d'affronter d'autres joueurs à la manière d'un Quake Arena. La 3D n'en était qu'à ses débuts et nous avions des polygones basiques et peu de couleurs mais l'immersion était bien présente. Alors pourquoi peu d'entre vous ont connu ces bornes d'arcade? Tout simplement à cause de leur prix extrêmement élevé, l'espace nécessaire pour les stocker (ces cabines se jouant en multijoueur) et peut être la crainte de certains de l'époque en Europe de voir les jeunes se perdre un peu plus dans les jeux vidéo (il ne faut pas oublier que pendant de très nombreuses années notre passion était considérée comme la cause de la violence des jeunes, des vols et j'en passe…). Quoi qu'il en soit, j'ai dû aller à Berlin à l'époque pour essayer ces bornes et je ne les ai revues que de très nombreux mois plus tard sur Lille. Difficile de mettre la main dessus.
Depuis 1996, plus aucune nouvelle de cette technologie si ce n'est le fantasme des joueurs et de très nombreuses promesses avec l'arrivée de nouvelles consoles de jeu. Voilà donc 20 ans que je rêve que le jeu évolue dans cette direction. Après le coup de poker réussi d'Oculus Rift qui a remis sur le devant de la scène la réalité virtuelle, tous les espoirs étaient permis. N'ayant pas de PC haut de gamme, c'est donc le cœur lourd de devoir débourser 400 euros pour le PSVR que je reçus le colis tant attendu, priant pour que mon argent n'ait pas été dépensé bêtement.
Déballage
Avant toute chose pour profiter du PSVR il est important de savoir qu'il vous faut une caméra PS4 (celle de la PS3 fonctionne aussi apparemment mais je ne l'ai pas testée) et si possible deux périphériques PlayStation Move. Si ceux-ci ne sont pas indispensables, ils immergent beaucoup plus le joueur en simulant ses mains et on peut les trouver d'occasion pour une dizaine d'euros maintenant. Avec le coût du casque, la caméra à soixante euros et des PS Move à soixante-dix euros la paire, le chiffre commence vite à grimper. Mieux vaut donc privilégier l'occasion pour les accessoires.
Attaquons-nous maintenant au précieux colis. Une chose est sûre, Sony a voulu faire les choses bien en octroyant à son casque une connotation haut de gamme, voire collector. Le carton est de belle facture avec un emballage externe et interne soigné. L'édition exclusive (comportant la caméra et les PS Move) est encore plus luxueuse.
A l'intérieur, on trouve le casque bien entendu, mais aussi tous les câbles nécessaires, à savoir un câble HDMI, un casque audio avec ses différents embouts à taille variable, le câble d'alimentation pour le boîtier relais et ce fameux boîtier dont tout le monde parle.
Ce dernier sert de passerelle entre la console et la télévision. Il faut y relier votre HDMI console, tandis qu'un autre HDMI relie le boîtier à votre TV. Le casque est également relié à ce boîtier. En clair, tout part de cette petite boîte et non de la console. Le branchement est très rapide, chaque câble étant étiqueté et l'installation sur la console se fait en quelques minutes (une petite mise à jour).
Beaucoup ont reproché cet afflux de câbles mais il s'agit à mon sens de mauvaise foi. Le petit boîtier ne prend quasiment pas de place, se met sur la console ou tout endroit que vous jugerez adapté, et finalement le seul câble visible reste celui du casque lorsque vous jouez, à la manière d'une ancienne manette filaire, ni plus, ni moins. Le jour viendra où les casques seront sans fil comme les manettes, mais pour le moment nous n'avons d'autre choix que de faire avec. Le câble du casque est suffisamment long pour avoir un recul de trois mètres sans problème.
Enfin, dans ce même colis, vous trouverez un livret d'explication sur le casque, un livre complet imagé sur l'expérience PSVR, une lingette de nettoyage pour les lentilles et un CD de démo contenant plusieurs jeux (nous y reviendrons).
Ergonomie
En plus d'être visuellement le plus beau casque disponible (avis personnel), ce dernier est très confortable et facile à régler. Un bouton sous le bloc avant permet d'avancer la visière et la remettre en place une fois le casque sur la tête. Un second bouton sur l’arceau arrière permet de le tendre sur plusieurs centimètres afin de s'adapter à chaque morphologie et enfin une molette resserre le tout. En quelques secondes votre casque est bien installé que ce soit sur un adulte ou un enfant, pour l'avoir testé sur mes deux bambins. Les gens porteurs de lunettes ne sont apparemment pas gênés par l'appareil. Le caoutchouc et la mousse du bloc sont très agréables et j'ai pu jouer deux heures sans interruption sans ressentir de gêne ni avoir de marques rouges sur le visage. Sachez qu'un tout petit jour est visible en bas du bloc, totalement invisible sur le jeu sauf si vous baissez les yeux au maximum en fixant le sol, mais très rapidement indispensable vu qu'il évite la formation de buée sur les lentilles (ce que des casques vendus à 800 euros ne font pas…).
Le câble reliant le casque à la console est fixé sur la partie arrière gauche dans une position ne gênant pas les mouvements du joueur. Sur ce câble se trouve un petit boîtier avec le bouton d'allumage mais aussi une prise casque audio ainsi que des boutons pour régler le son. Même avec le casque sur la tête, on retrouve facilement cette «télécommande» et chaque bouton a une forme différente nous permettant de les manipuler aisément sans les voir. Un petit mot sur l'audio qui est vendu comme étant en 3D. Dans la pratique, la qualité du son est irréprochable et ce dernier se diffuse à 360°, nous permettant d'identifier immédiatement d'où vient l'événement. Bref, rien à dire sur son ergonomie, le poids est bien équilibré, même des enfants le supportent. Proche de la perfection, donc …
Pour terminer sur l'utilisation du casque, contrairement à beaucoup d'inepties que j'ai pu lire sur certains sites (et sur des soi-disant tests), on peut jouer au PSVR assis ou debout. La quasi totalité des jeux vous demande dans quelle position vous préférez jouer et dans tous les cas il suffit d'appuyer sur le bouton select de la manette pour centrer automatiquement l'image sur votre position choisie. Super simple et pratique. Après, charge à vous de régler la caméra pour qu'elle ait un champ de vision le plus adapté possible à votre salon.
Les jeux fournis
Sur ce plan, Sony a encore voulu faire plaisir aux acheteurs et a dès la sortie affiché un nombre conséquent de jeux, démos ou autres.
Le casque est donc fourni avec un CD de démo. Sur celui-ci vous pourrez vous essayer aux jeux suivants :
-PSVR Worlds : c'est une sorte de compilation de plusieurs jeux. Sur le CD de démo vous pourrez essayer les premières minutes de Descent Ocean (une plongée dans une nacelle au milieu de l'océan) et London Heist où vous aurez juste accès au stand de tir du jeu.
-RIGS : un jeu de combat entre méchas dans une arène.
-Driveclub VR : une course entière à bord d'un bolide pour ce jeu déjà connu des possesseurs de PS4, mais ici décliné en version VR.
-Tumble VRÂ : un puzzle-game.
-Battlezone : un peu comme RIGS, du multijoueur en arène dans des machines de guerre.
-Eve Valkyrie VR : la version réalité virtuelle du titre déjà disponible sur PC et console. Un space opera principalement multijoueur.
-Headmaster : une simulation de tirs au but.
-Wayward Sky : un point and click original.
Cette petite compilation a le mérite de vous plonger dans des expériences de jeu totalement différentes et de comprendre toutes les possibilités offertes par le PSVR. Le plus impressionnant de la liste reste Eve Valkyrie qui réussit à lui seul à vous convaincre que le jeu vidéo ne serait plus jamais le même si cette technologie était exploitée... J'y reviendrais plus tard.
Outre cette compilation, vous pourrez sur le PlayStation Store télécharger plusieurs démos comme Until Dawn Rush of Blood, un rail shooter de folie, Resident Evil 7, ou encore deux courts-métrages gratuits qui vous feront découvrir ce que regarder un film fait pour la VR peut procurer comme sensations.
Vous aurez aussi accès au plus intéressant de tous : le jeu familial PlayStation Room, lui aussi totalement gratuit. Ce jeu contient cinq autres mini-jeux qui se jouent en famille (de deux à quatre joueurs) et une salle de repos représentée comme une chambre d'enfant. Dans cette chambre, vous échangerez les pièces gagnées dans les mini-jeux pour tenter de remporter des lots qui compléteront une collection de jouets animés amenés à remplir cette chambre d'enfant. Autant le dire tout de suite, en plus d'être très bien réalisée, cette chambre est le paradis des enfants. Mon fils de quatre ans et ma fille de neuf ans me demandent constamment de mettre le casque pour y retourner. Entre les robots super mignons qui viennent vous dire bonjour, les jouets animés qui volent dans la chambre ou toute la magie qui se dégage de ce lieu enchanteur, c'est une véritable plongée dans Toy Story que Sony nous propose.
Au niveau des mini-jeux, on trouve des hommages à Ghostbusters où le joueur qui met le casque doit capturer des fantômes avec son laser, sauf que seul le deuxième joueur qui regarde le téléviseur peut voir ces fameux fantômes et doit donc donner les indications au joueur virtuel. Un bon moment de fou rire. Il y a aussi le jeu du chat et de la souris, le jeu de Godzilla où il faut détruire une ville et le deuxième joueur, le jeu du cow-boy où il faut tirer sur le bandit caché et enfin une copie de Mario version PSVR. Dans ce dernier titre on prend conscience de ce que pourrait donner un titre comme Mario en version virtuelle. C'est un peu le choc que j'ai ressenti en jouant la première fois à Mario 64, on y voyait pour la première fois une 3D que l'on pouvait faire tourner sous tous les angles, offrant par là même des tonnes de possibilités de gameplay, passages à trouver, objets cachés, etc... Ici c'est pareil. Totalement immergé, on peut cette fois ci se pencher pour regarder à travers une grotte, regarder au fond d'un précipice voir s'il n'y a pas une plate-forme cachée, bref, visiter le monde qui nous entoure d'une façon totalement novatrice bousculant nos habitudes. Une belle expérience qui laisse augurer du meilleur si des éditeurs se mettent vraiment au boulot.
Quand vous aurez déjà fait le tour de toutes ces démos gratuites, du PlayStation Room et des quelques courts-métrages offerts, vous pourrez acheter des jeux parmi un catalogue déjà bien fourni d'une bonne vingtaine de titres. Les prix varient entre sept et soixante euros (pour Eve Valkyrie), la plupart des jeux valant surtout une petite vingtaine d'euros. Il y a de tout, et pour tous les goûts. Après il faut prendre en considération qu'il y a beaucoup de jeux qui ne s'apparentent qu'à de gros DLC, c'est à dire avec une durée de vie d'environ deux heures comme Batman par exemple.
Enfin, sachez que le PSVR peut s'utiliser en mode cinéma. En clair vous pourrez jouer à tous vos jeux PS4 via le casque vous donnant l'impression de regarder un écran de cinéma, la proportion de cet écran dans votre vision s'apparentant à une diagonale de cinq mètres. Forcément vous y perdrez en qualité visuelle mais le rendu est très réussi. De même, il peut être intéressant de profiter de son film version « cinéma » sans embêter sa conjointe qui regarde la télé de son côté… Par contre pas la peine de rêver, vous ne pourrez pas visionner des films en 3D, l'effet de relief des Blu-Ray 3D étant gommé par le jeu des lentilles.
Alors ça donne quoi cette réalité virtuelle ?
Avant d'aborder le point qui nous intéresse le plus, quelques mots sur l'aspect graphique des jeux. Comme vous avez pu le lire sur de nombreux sites, il y a à boire et à manger. Eh bien c'est comme pour n'importe quel jeu vidéo, il y a des beaux jeux, et des jeux très moches. Certains titres sont superbes (Batman, The Thumber, Eve Valkyrie par exemple) et d'autres très moches (VR Luge), la plupart étant dans une bonne moyenne comme Until Dawn, Drive Club ou London Heist. On oscille entre fin de vie PS3 et début PS4. Si effectivement il faut prendre en compte un aliasing omniprésent (de manière plus ou moins flagrante selon les jeux), l'intérêt du PSVR n'est pas d'offrir des jeux dignes des dernières productions PS4 mais de procurer une immersion telle que revenir jouer sur sa télé 4K après une session VR va vous sembler extrêmement difficile…
Car oui, ce qui fait la force du produit c'est de vous immerger totalement dans le jeu. Oubliez certains testeurs internet (on se demande s'ils ont vraiment joué au PSVR) vous indiquant que la vision était limitée et qu'on ne pouvait pas voir ce qu'il y avait derrière nous, limitant ainsi le boulot des programmeurs à un angle de 110°. Tout ceci est archi-faux. Vous pourrez voir dans toutes les directions possibles, totalement pris dans le jeu, que ce soit en bas, en haut, à genou, assis, vous retourner, faire un 360° à la manière d'un Mickael Jackson, l'image ne vous perdra pas une seconde. Vous êtes pleinement intégré au monde qui vous entoure, c'est bluffant…
Il suffit de lancer Batman en vous retrouvant sur le toit d'un bâtiment de Gotham pour comprendre tout le potentiel du casque. Penchez-vous un peu au dessus de la rambarde, regardez le vide à vos pieds, les voitures qui circulent 200 mètres plus bas et vous aurez une petite sensation de vertige, car oui, vous aurez vraiment l'impression de surplomber la ville. Descendez dans la Bat-Cave et lorsque l'ascenseur se met en route votre cerveau l'interprète comme tel en vous donnant une légère sensation de descente. Ouvrez la porte de votre voiture dans London Heist en pleine course, regardez par la porte ouverte, tournez la tête et vous verrez vos assaillants arriver en moto, le bruit du vent dans les oreilles. Ou bien décidez simplement de passer la tête par la vitre, baissez-vous sur le tableau de bord pour éviter les tirs, pointez votre canon à travers l'interstice d'un meuble, bref, vivez à fond l'expérience. Que dire de Eve Valkyrie où vous êtes propulsé dans l'espace à bord d'un vaisseau de combat, pouvant regarder dans tous les sens, ou encore Descent Odyssey (dans PSVR Worlds) où vous êtes à bord d'un mécha au beau milieu de ruines de vaisseaux, voyant votre corps extraterrestre en baissant les yeux, bougeant vos mains, observant vos pieds humanoïdes, regardant le cockpit de combat comme si vous y étiez, et en visionnant l'immensité de l'univers... Vous aurez alors le sentiment d'être très petit dans ce monde brutal. Si en plus vous mettez un casque audio, l'immersion devient totale, le temps «réel» n'ayant plus d'emprise sur vous. Si en plus vous avez la chance d'avoir des PS Move, le résultat sera bluffant.
Bref, les mots sont trop faibles pour vous faire comprendre à quel point le jeu prend subitement une tout autre dimension. Je vous assure qu'après une session de PSVR on a beaucoup de mal à reprendre un jeu «normal» sur sa console et sa télévision, tout cela nous semblant très «plat». Je n'ose imaginer jouer à des titres comme Wing Commander en VR, X-Wing, ou Halo. Vivement que les éditeurs se jettent sur cette technologie. Personnellement j'ai acheté Batman, Until Dawn, PS Worlds et The Thumber. Mes jeux préférés pour le moment étant sans conteste Batman (malgré sa durée de vie de seulement deux heures) et le jeu Descent Odyssey (sur PS Worlds).
Les défauts du produit ?
Outre le prix qui le place d'entrée pour un public déjà chanceux, le PSVR n'est pas parfait. J'ai noté quelques pertes de l'orientation de la manette sur certains jeux, le contrôleur PS4 se retrouvant bizarrement dans des positions totalement opposées. C'est assez rare et je ne l'ai constaté que sur la PlayStation Room pour le moment. Sur le jeu PSVR Worlds, il arrive aussi que la position du casque varie un peu d'angle, il faut donc appuyer sur le bouton select de la manette pour revenir à une vision plus conforme. Cela n'a jamais gâché l'expérience de jeu vu qu'on peut facilement remédier au problème mais je pense que la caméra PS4 n'est pas aussi performante que Kinect par exemple pour la reconnaissance de mouvement. Il faut donc prendre le temps pour chaque jeu d'aller dans les options et vérifier le paramétrage de l'appareil si on a un doute.
L'autre souci peut venir de l'effet de vertige que certaines personnes peuvent rencontrer. Personnellement ma première session de jeu m'a fait ressentir une petite boule au ventre quand j'ai repris ma vie «normale» (un peu comme si je venais de faire un grand huit). Une sensation qui s'est rapidement estompée et n'est plus réapparue depuis, certainement à mettre sur le compte de l'excitation du moment avec la montée d'adrénaline. En tout cas mes deux enfants ont testé et n'ont rien éprouvé pour le coup… A essayer avant pour les plus fragiles, donc.
Enfin, même si cela peut sembler gadget, j'aurais aimé un bouton sur la manette, ou la télécommande du casque, qui nous permettrait d'afficher l'heure «réelle» à l'écran afin de savoir de temps en temps depuis combien de temps on est plongé dans un jeu vidéo. Enfin, j'ai vu plusieurs fois l'écran de TV passer en très basse résolution en pleine partie (voire très pixelisé). Les autres joueurs se retrouvent donc avec une image floutée et affreuse sur la télévision. Le joueur en VR ne se rend compte de rien, mais les autres ne peuvent plus jouer convenablement, chose gênante sur les jeux multijoueur.
Conclusion
Pour moi le PSVR et bien sûr les autres casques disponibles, sont clairement la révolution que j'attendais pour les jeux vidéo. L'immersion est totale et impressionnante, il faut y jouer pour vraiment comprendre. Maintenant il ne tient qu'aux développeurs de faire vivre le concept en créant de «vrais» jeux prévus à cet effet et ne pas le reléguer au rang des gadgets comme Kinect. Si vous avez une PS4 et les moyens, tentez l'expérience, vous ne serez pas déçus. Mais attention, c'est mon âme d'enfant qui parle, un enfant qui vient de voir un vieux rêve se réaliser et qui imagine tout ce que ce PSVR pourrait offrir à l'avenir…
Article publié le 30/10/2016