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Lucas Arts


L'éditeur qui nous fait rêver


image d'illustration du dossier: Lucas Arts, L'éditeur qui nous fait rêver

Un article de Manuwaza

Rares sont les empires à atteindre la taille de celui créé par George Lucas. Parti de rien, ce grand homme est parvenu, alors que tout le monde le faisait douter (mis à part un certain Steven Spielberg), à créer la plus grande trilogie de toute l’histoire du cinéma en renouvelant totalement le genre des films de science-fiction. Tout empire doit être segmenté sous peine de laisser place à un désordre fatal, et c’est la raison pour laquelle le groupe Lucas se divise en quatre sociétés : Lucas Learning Ltd (développement de titres éducatifs), Lucas Digital Ltd (responsable de la post-production audio et des effets visuels), Lucasfilm Ltd (prenant en charge toutes les adaptations cinématographiques et télévisuelles du groupe ainsi que la commercialisation des produits dérivés sous licence comme les jouets) et enfin, la branche qui nous intéresse aujourd’hui, j’ai nommé LucasArts responsable de toutes les adaptations vidéo-ludiques du groupe. Localisée à San Rafael en Californie, cette mine d’or nous fait rêver depuis plus de vingt ans et méritait bien un petit dossier.

La genèse

Tout commence en 1982, ou plutôt un an plus tôt en 1981, l’année de la première commercialisation de la toute nouvelle génération d’ordinateurs produits par IBM : les PC (pour personal computer). Devant l’ouverture de ce nouveau marché, Lucas Group saisit l’opportunité et crée en 1982 une filiale du nom de Lucasfilm Games (plus tard renommée Lucas Arts) qui se consacrera entièrement au développement de jeux vidéo au caractère cinématographique par leur scénario intéressant et à la mise en scène soignée par des graphismes et musiques convaincants. Les quatre premières années de sa vie, la société se contente de développer des titres pour des éditeurs tiers. On retiendra comme premiers essais à sortir PHM Pegasus, Koronis Rift, Rescue on Fractalus et quelques autres qui ne laisseront pas un souvenir inoubliable aux joueurs de l’époque. Mais l’année 1987 marque réellement un tournant pour la jeune firme avec la sortie du premier jeu d’une longue série de titres d’aventure : Maniac Mansion.


La grande époque des jeux d’aventure

Prévu à l’origine pour Commodore 64 et Apple, ce jeu sera par la suite adapté sur PC (DOS), Amiga, Atari, Amiga et Nes. Ce jeu fait à l’époque l’effet d’une bombe puisqu’il est le premier à proposer plusieurs fins différentes influencées par les choix du joueur et permet au joueur de faire son choix parmi sept personnages différents. Ceci allié à un scénario déjanté offrira à LucasArts son premier grand succès. Les développeurs ont également créé un outil de développement d’une efficacité phénoménale, nommé SCUMM (Script Creation Utility for Maniac Mansion) qui sera utilisé dans la programmation de nombreux jeux d’aventure à suivre. L’année suivante, le moteur SCUMM est amélioré et permet la programmation de Zak Mac Kracken and the Aliens Mindbenders qui reprend en les exacerbant les points forts de MM nous offrant ainsi un jeu au scénario plus déjanté encore. Comprenant un gameplay soigné basé sur la résolution d’énigmes et une interface graphique très agréable pour l’époque, le titre remporte une fois encore un grand succès. Une simulation de vol, Battlehawks 1942, sortira la même année mais passera relativement inaperçu.

En 1989, la société commercialise la toute première adaptation d’un long métrage avec Indiana Jones and the Last Crusade. Bien que fidèle à l’œuvre d’origine, le titre propose moult libertés intéressantes par rapport au scénario en permettant de résoudre certaines énigmes de plusieurs manières. Vous pouvez également choisir de manière très fréquente entre le combat ou la ruse ce qui fait de ce titre le premier à s’adapter à la manière de jouer de son possesseur. Le scénario en devient ainsi beaucoup moins linéaire et contribue à permettre à ce jeu de se démarquer de ses concurrents de l’époque. La même année sortiront deux autres titres (dont la suite de Battlehawks 1942) mais ils passeront inaperçu en comparaison de la bombe Indiana Jones permettant pour la première fois de s’identifier à l’un des héros les plus charismatiques de l’histoire du cinéma Américain.

Loin de se reposer sur ses lauriers, la firme récidive en 1990 avec la sortie de trois jeux dont deux deviendront cultes. Le premier, intitulé Loom, mise tout son gameplay sur la musique créant ainsi une atmosphère enchanteresse qui fera de ce titre un incontournable du catalogue LucasArts. Le second sera le précurseur d’une grande série puisqu’il s’agira de The Secret of Monkey Island, premier opus de la saga mettant aux prises l’apprenti pirate Guybrush Threepwood et le terrifiant Le Chuck. Premier jeu à proposer des graphismes en 256 couleurs (contre 16 pour la plupart des jeux de l’époque), l’Ile aux singes peut ainsi compter sur une réalisation de grande qualité avec des graphismes fins et de nombreux détails comme les décors animés, les ombres etc etc. Si l’humour est toujours omniprésent, le titre se démarque de ses prédécesseurs par le principe des combats qui sont ici basés sur les insultes, rajoutant ainsi une grosse dose de fun supplémentaire. Si le succès de Maniac Mansion et Loom avait été surtout initié chez les connaisseurs, Monkey Island sera le premier titre de la ludothèque Lucas Arts à connaître un succès grand public. Fort de ce succès, la firme reprend un an plus tard les principes de base de ce titre pour en sortir la suite intitulée Monkey Island 2 : Le Chuck Revenge qui connaitra un grand succès à l’instar de son prédécesseur. La même année apparaît le IMUSE (Interactive Music and Sound Effects) qui permet une meilleure synchronisation entre les images et le son rendant ainsi les jeux beaucoup plus immersifs.

En 1992, la grande prise d’importance du CD-ROM pousse Lucas Arts à sortir des rééditions de ses jeux cultes sortis à l’époque sur Disquettes. Ainsi, ce nouveau support permet l’enregistrement de voix digitalisées et permet ainsi une plus grande immersion du joueur dans l’univers créé par les développeurs. Les années 90 verront également la sortie de nombreux titre cultes comme Day of the Tentacle (1993) qui n’est autre que la suite de Maniac Mansion, Sam & Max Hit the Road (1993) dont le caractère parodique et l’humour omniprésent (vous incarnez un chien détective et son assistant n’est autre qu’un lapin !) en feront pour beaucoup le meilleur jeu d’aventure de tous les temps, ou encore Full Throttle et The Dig (1995) qui remporteront eux aussi un franc succès, le premier cité mettant en place un système inédit d'interactivité avec le décor remplaçant avantageusement le menu situé en bas de l'écran dans les précédents jeux. En 1998 sort le très attendu troisième épisode de la série des Monkey Island intitulé The curse of Monkey Island et proposant des graphismes 2D et une bande son d’une qualité inégalée à l’époque lui conférant ainsi un aspect cartoon terriblement attachant.

Cette même année marque l’avènement de la 3D poussant ainsi Lucas Arts à abandonner le principe du Point and Click au profit des jeux d’aventure en trois dimensions. C’est dans cette optique que sort Grim Fandango en 1998, premier jeu à utiliser le moteur GrimE qui n’est autre que le successeur du SCUMM ayant fait la gloire des précédents jeux en 2D. La jouabilité n’exploite ainsi plus la souris mais les flèches du clavier ou bien un Pad permettant d’offrir au joueur une plus grande liberté. A noter également que l’inventaire est ainsi rendu bien plus pratique et accessible puisqu’il vous suffit de presser une touche pour accéder à l’objet correspondant. Ce titre sera suivi deux ans plus tard par le très attendu quatrième épisode des aventures de Guybrush Threepwood , Escape from Monkey Island (utilisant lui aussi le GrimE), dont le passage à la 3D ne ravira pas les fans des précédents épisodes malgré une ambiance clairement en accord avec celle de ses prédécesseurs.

On peut donc qualifier Lucas Arts de précurseur en matière de jeux d’aventure, puisque cette société a quasiment inventé le jeu point and click en nous offrant des titres d’une grande qualité alliant un scénario délirant et cinématographique à une réalisation extrêmement soignée qui contribua à créer une ambiance inoubliable à tous les joueurs s’y étant essayé.


L’épopée Star Wars

Mais Lucas Arts, ce n’est pas seulement les jeux d’aventure. L’essentiel de l’activité de cet éditeur consiste à exploiter les licences des films Lucasfilm Ltd, et plus particulièrement de Star Wars qui a vu de nombreuses adaptations naitre sous son aile. Tout commence en 1991 avec l’adaptation des deux premiers épisodes de la fantastique trilogie sur la meilleure console du moment, j’ai nommé la NES. Quelques jeux avaient préalablement vu le jour sur les consoles Atari notamment mais n’avaient pas été développés par Lucas Arts. Offrant une grande fidélité aux films dont ils sont inspirés, ces deux jeux ne rencontrent toutefois pas un grand succès du fait de leur difficulté bien de trop élevée qui rebutera la plupart des joueurs. L’arrivée des consoles 16 bits permettra à l’éditeur de sortir les adaptations des trois films de la première trilogie, dont la réalisation est tout simplement bluffante pour l’époque avec l’exploitation parfaite du mode 7 de la Super Nintendo permettant des effets de défilement extrêmement immersifs. L’avènement des films interactifs avec la sortie du Mega-CD de chez Sega favorisera en 1994 la sortie de Star Wars Rebel Assault qui sera une vraie claque visuelle par ses graphismes soignés vous faisant penser que vous vous trouvez dans l’un des films de George Lucas.

En 1995, l’avènement de la 3D et l’influence de titres comme Doom donnent naissance à Dark Forces, le premier FPS basé sur l’univers Star Wars adapté sur Playstation et PC. Vous y incarnez un mercenaire du nom de Kyle Katarn qui va devoir, pour sa première mission, voler les plans de l’Etoile Noire (rien que ça !). En plus de proposer des graphismes très soignés, cette première exploitation de la franchise à sortir sur console 32 Bits a également le mérite de proposer une histoire totalement inédite se greffant sur celle des films en la complétant. Il sera suivi en ce sens par beaucoup d’autres titres à commencer par le second opus de Rebel Assault dont la réalisation est somptueuse pour un jeu de 1995. L’année 1997 marque une fois encore un tournant puisqu’elle voit la sortie sur PC uniquement du second épisode de Dark Forces intitulé Jedi Knight. L’innovation par rapport à son prédécesseur est de taille puisque Kyle se découvre des aptitudes pour maitriser la force. JK est donc le premier jeu proposant d’incarner un chevalier Jedi d’un bout à l’autre de l’aventure avec son sabre laser et tous les pouvoirs de la force qui vont avec. En plus de cela, il a également l’avantage de contenir de nombreuses séquences vidéo de grande qualité filmées avec de vrais acteurs (comme dans Rebel Assault 2) qui viennent à merveille ponctuer le scénario extrêmement recherché et parfaitement en accord avec l’univers Star Wars. Enfin, vos actions détermineront votre penchant pour le côté obscur ou lumineux tout au long de l’aventure et une fin sera disponible pour chaque orientation. L’année suivante voit l’apparition d’un Add-on intitulé Mysteries of the Sith qui, outre l’apparition de nouveaux pouvoirs, permet d’incarner un nouveau personnage en la personne de Mara Jade, future compagne de Luke Skywalker. Ce premier épisode sera suivi de deux suites (PC, Gamecube et X-Box) aux graphismes totalement remaniés et au scénario intéressant, du moins pour le second opus Jedi Outcast, puisque celui du troisième épisode intitulé Jedi Academy pourra sembler quelque peu léger.

Parallèlement à cela, Lucas Arts s’essaye à la simulation spatiale avec la sortie de X-Wing en 1993 sur PC. Offrant une campagne dotée d’un véritable scénario se construisant au fil des missions, ce titre ralliera de nombreux fans à sa cause par son gameplay complet et ses graphismes de qualité. Surfant sur son succès, l’éditeur sort l’année suivante Tie Fighter vous proposant pour la première fois de basculer du côté obscur en incarnant un pilote impérial et en servant l’Empereur pour réduire à néant l’insignifiante Rébellion qui ose se mettre en travers de sa route. S’ensuit alors un léger vide dans le domaine des simulations spatiales jusqu’en 1997, année de la sortie de X-Wing Vs Tie Fighter proposant deux campagnes diamétralement opposée puisque vous pourrez choisir d’incarner un pilote rebelle ou impérial. Un Add-on intitulé Balance of Power et ajoutant une troisième campagne contribuera à faire de ce titre l’un des plus longs du genre. Mais le véritable aboutissement de cette fantastique série verra le jour en 1999 avec la sortie de X-Wing Alliance proposant une aventure de très longue haleine (cinquante missions !) et un scénario alliant intrigues familiales et lutte contre l’Empire, mené de main de maitre par des somptueuses séquences vidéo. Vous serez même amené à réaliser le rêve de tout fan de Star Wars, c'est-à-dire piloter le Faucon Millenium dans les entrailles de l’Etoile de la Mort avec une flopée de chasseurs Tie à vos trousses. Malheureusement, aucune suite à ce fantastique jeu ne semble être au programme chez l’éditeur, préférant se consacrer aux jeux plus accessibles de la série des Rogue Squadron.

Cette série, au gameplay résolument axé arcade, se définirait plus comme Shoot’em Up 3D que comme simulation. Le premier épisode sorti en 1998 sur N64 et PC vous propose d’incarner Luke Skywalker dans sa lutte contre l’Empire. Outre une histoire extrêmement bien ficelée, le jeu a l’avantage de proposée un large éventail de vaisseaux pilotables allant du classique X-Wing au mythique Faucon Millenium. Les deux suites (Rogue Leader et Rebel Strike), exclusivités de la Gamecube, proposeront des graphismes ahurissants au détriment hélas du scénario bien trop morcelé qui aura du mal à vous immerger dans l’aventure. A noter la possibilité intéressante du troisième opus qui vous proposera de rejouer toute la campagne du second en multijoueur. A côté de cela, plusieurs titres du même genre axés sur l’Episode 1 sorti au cinéma verront le jour (Battle For Naboo, Starfighter) mais passeront relativement inaperçu puisqu’ils souffriront cruellement de la comparaison avec Rogue Squadron premier du nom.

Cinq ans après la dernière adaptation cinématographique en 1994, la sortie de La menace fantôme au cinéma ravive cette tendance. Outre le jeu officiel du film reprenant l’intrigue du long métrage de bout en bout (assez réussi sur PC mais raté sur Playstation), Lucas Arts décide de concevoir un jeu entièrement consacré à l’un des passages cultes du film : la course de modules. Là encore, le succès est au rendez vous que ce soit sur PC, Nintendo 64 ou dans les salles d’arcade proposant une sensation de vitesse somptueuse et une jouabilité très proche de la réalité (vous êtes dans un véritable module !). Certains autres jeux basés sur le film comme Jedi Power Battle ou bien Battle For Naboo déclencheront nettement moins l’enthousiasme du fait de leur qualité discutable. L’Episode 2 ne verra qu’une seule adaptation s’inspirer de lui sous la forme d’un Shoot’em Up 3D de qualité moyenne (sur Gamecube) fortement inspiré de Rogue Squadron, tandis que le dernier film en date, La revanche des Siths, aura droit à une adaptation de qualité sur Playstation 2 malgré une durée de vie clairement trop faiblarde.

Désireux de conquérir le plus de parts de marché possible, Lucas Arts se lance en 1998 dans les jeux de Stratégie avec la sortie de Star Wars Rebellion sur PC. Malgré des graphismes assez laids et une jouabilité parfois incomplète, ce titre a le mérite de proposer des affrontements dans l’espace entièrement en 3D temps réel et vous permettra de découvrir pas moins de deux cent mondes que vous devrez conquérir en boutant vos ennemis hors de la galaxie (l’Empire ou la Rébellion selon votre choix). Ce titre recèle de nombreuses possibilités intéressantes comme celle de former des Jedi, envoyer des missions de sabotage ou d’espionnage ou encore déclencher des affrontements titanesques entre deux flottes de plus de 200 vaisseaux. La possibilité de jouer en multi apporte un plus considérable en vous permettant d’affronter de fins stratèges à travers le monde. En 2000, la relève est assurée par Force Commander, un STR en 3D particulièrement prometteur, vous proposant d’incarner un Commandant des forces Impériales retournant sa veste pour rejoindre la rébellion. Si le scénario est assez réussi, le gameplay s’avère extrêmement frustrant et rend le titre extrêmement désagréable à jouer (essayer de bouger un TB-TT, vous verrez de quoi je parle !). Un an plus tard, les joueurs éprouvent la joie de voir arriver Galactic Battlegrounds. Ce titre est en fait un Age of Empires 2 à la sauce Star Wars et connaitra autant de succès que son inspirateur, de même que son add-on rajoutant une campagne basée sur l’Episode 2. Enfin, plus récemment, les fans ont pu se réjouir avec la mise en vente de Empire at War, savant mélange des deux premiers jeux nommés qui, s’il n’est pas exempt de tout reproche, n’est pas dépourvu d’atouts.

En tant que gros éditeur de jeux, Lucas Arts se devait de s’attaquer à un genre de plus en plus populaire : j’ai nommé les RPG. C’est chose faite en 2003 avec Knight of the old Republic (KOTOR pour les intimes) qui, en plus d’être parfaitement dans la veine Star Wars, a le mérite de combler un vide dans l’univers puisqu’il retrace des événements survenus 5000 ans avant l’Episode 1 permettant ainsi de mieux comprendre la culture sith et, du même coup, la totalité de l’œuvre cinématographique de Lucas. Ce jeu, sorti sur PC et X-Box, sera suivi d’un second épisode deux ans plus tard qui, malgré son scénario nettement moins prenant, fera passer de très bons moments aux adeptes de Star Wars. En parallèle, pour contrer la vague MMORPG, la firme sort son premier titre de ce type intitulé Star Wars Galaxies (PC) qui, avec ses nombreux add-on, ralliera de nombreux fans à sa cause. Jouant à fond la carte du Online, l’éditeur sortira également Star Wars Battlefront (PlayStation 2 et PC), un FPS résolument axé sur le multijoueur et fortement inspiré de Battlefield 1942, le jeu culte d’EA.

Par manque de place, je me vois contraint « d’oublier » certains jeux comme Republic Commando, Shadows of the Empire ou autres Lego Star Wars. L’important à retenir est la variété de choix offerte au fan de Star Wars qui trouvera forcément chaussure à son pied puisque tous les genres de jeu sont représentés.


Indiana Jones et Sergio Leone

La seconde franchise ayant été largement exploitée par Lucas Arts est sans aucun doute Indiana Jones. Trois ans après La dernière Croisade, en 1992, un jeu d’aventure inédit intitulé The Fate of Atlantis voit le jour sur Megadrive. Les ingrédients à succès, à savoir nazis et vestiges ancestraux, sont fort heureusement toujours présents et feront de ce jeu d’aventure un grand succès. En 1995, Lucas Arts nous offre un jeu d’action/Plates-formes sur Super Nintendo nous proposant de revivre l’intégralité de la trilogue dans un même jeu, j’ai nommé Indiana Jones’ Greatest Adventures. Deux ans plus tard, Indy rentre dans la troisième dimension avec La Machine Infernale (PC et N64) offrant encore une fois un scénario prenant dans la grande veine des films et, CD-Rom oblige, la véritable voix française d’Harrison Ford. Enfin, une dernière adaptation envoyant Indy au cœur de la Chine verra le jour en 2003 sur PC et X-Box sous le nom du Tombeau de l’Empereur. Une prochaine adaptation est en projet sur consoles next-gen mais l’éditeur reste malheureusement assez vague sur ce sujet.

Enfin, un dernier petit point sur un jeu totalement à part de la ludothèque Lucas Arts, j’ai nommé Outlaws. Véritable hommage aux Westerns Spaghettis de Sergio Leone, ce FPS basé sur le moteur 3D de Jedi Knight vous propose d’incarner un Marshall des Etats-Unis dont la femme a été tuée et la fille enlevée et qui va donc devoir parcourir tout l’ouest sauvage à leur recherche. La mise en scène et les cut-scenes d’une qualité époustouflantes vous feront penser que vous êtes réellement le héros d’un film faisant parler son six-coups, sa winchester ou même de la dynamite.

En conclusion, je ne saurais que trop insister sur le fait que Lucas Arts est un éditeur culte avec lequel il faut compter. Loin de se restreindre aux adaptations de la licence Star Wars comme son nom aurait pu le supposer, ils se font un devoir de nous offrir une grande variété de titres aux univers aussi attachants que réussis donnant ainsi à leurs jeux une irrémédiable attractivité. On ne peut donc que rendre hommage à cette fantastique firme qui a, entre autres, quasiment inventé les jeux d’aventure point and click en nous proposant des titres aussi inoubliables que délirants. Un grand merci à eux !

Article publié le 19/07/2007

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