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Actualité Retrogaming, Actualité Du Jeu Vidéo

Ces Noëls qui nous ont marqués

Aujourd'hui, c'est Noël. Certains d'entre-vous ont certainement dû trouver quelques items vidéoludiques au pied du sapin. A cette occasion, quelques uns de nos rédacteurs ont décidé de vous faire partager quelques anecdotes de Noël, des trouvailles, des émerveillements... En espérant que vous ressentirez une bouffée de nostalgie en lisant cet article, toute la rédaction d'Oldies Rising vous souhaite un joyeux Noël!

Un dimanche d'été, il fait beau, je traîne sur une brocante. Mon regard s’arrête sur une NES négligemment posée à même le sol avec sa cartouche Mario Bros. Bon état, pas tâchée, deux manettes et les câbles qui vont bien, le tout pour une vingtaine d'euros. Lorsque je mets la main à la poche, je sens le regard de ma moitié s'assombrir l’air de dire "Tu vas encore encombrer le bureau". J'hésite car elle n'a pas tort, il est probable que je m'en serve très peu. Même si ma première console était une Game Boy de Nintendo, je n'ai jamais été un fanatique de la marque. Alors pourquoi ces frissons à la vue de l'objet et cette envie compulsive de le posséder, remontons quelques années en arrière pour comprendre...

Nous sommes en 1989, je viens de faire mon entrée au collège. A part quelques jeux électroniques, je ne baigne pas encore dans l’univers vidéo ludique qui pourtant à cette époque commence à être très actif en termes de sollicitation commerciale (pubs dans les magazines, à la télévision…). Mon grand copain de l’époque, c’est Cyril. En plus d’être sympa, il a l’avantage d’avoir des parents conciliants qui ne s’opposent pas comme les miens à la possession d’objets malfaisants qui perturbent les cerveaux juvéniles que l’on appelle plus couramment consoles de jeu. La NES avec le pack Mario – Duck Hunt sera donc son cadeau de Noël. Ses parents n’aimant manifestement pas faire les courses en période de pointe, et ça se comprend, il m’apprend dès octobre avoir vu l’objet de tous les désirs emballé et caché dans leur placard.

Dans le même temps, notre emploi du temps bizarre de l’époque nous laissait le lundi après-midi sans aucun cours. Les parents étant au travail, la tentation est trop grande, impossible d’attendre les deux mois et demi qui nous séparent de l’échéance. Nous voilà donc partis à enlever les scotchs minutieusement, à repérer les plis du papier cadeau et à ouvrir avec attention chaque élément pour ne rien déchirer. Idem pour la TV et les câbles à brancher, nous nous appliquons du mieux possible afin de ne pas laisser trace de notre installation. S’ensuit la première partie de Mario de notre vie, celle-ci sera courte car avec tout le temps passé au déballage méticuleux, il faut déjà penser à ranger avant que papa maman reviennent.

Vous l’avez compris, nos lundi après midi de devoirs vont se transformer en séances intensives de jeux vidéo. De toute ma vie, je n’ai jamais autant souhaité être le lundi. La cloche de midi sonnée, on saute le repas de la cantine, nous courons chez Cyril. Il n’y a pas de temps à perdre, nous avons une princesse à sauver. Nous jouons tour à tour, lui Mario, moi Luigi. Quand l’un joue, l’autre observe et prodigue des conseils tout en gardant toujours un œil sur le parking en contrebas. Nous nous ferons une frayeur un jour avec un retour anticipé du père vers 16h00 mais notre maîtrise du dé-cablage, remballage de paquet est telle que le temps de sortir de sa voiture et de monter les escaliers, il nous trouvera sagement assis avec un cahier d’histoire/géo sous les yeux. Comme quoi, qu’est ce qu’on peut être malin à douze ans.

Les semaines passent et notre inexpérience fait que nous coinçons un peu sur certains niveaux. Une rumeur court à l’école, elle parle de passages secrets, de bonus cachés, bref tout ce qu’il faut pour nous exciter encore plus. La solution à l’époque, ce n’est pas Internet, le choix se résume à appeler SOS Jeux vidéo à 2,19 francs la minute ou à acheter Nintendo magazine. Nous nous rabattrons sur la deuxième solution, tant pis pour le budget destiné aux indispensables tablettes de chocolat à grignoter devant l’écran. La donne change : nous découvrons avec nos yeux naïfs d’enfants que des programmeurs au moins aussi vicieux que nous se sont amusés à cacher des briques et à faire des tuyaux ou l’on peut descendre. Avec émerveillement, nous passons désormais d’un monde à l’autre et ce qui devait arriver arriva, nous finissons le jeu avec la satisfaction du devoir accompli et des sourires jusqu’aux oreilles. Les deux dernières semaines de décembre consisteront à se lancer des défis, du genre celui qui fait le plus de points, celui qui finit le plus vite, celui qui finit sans prendre de champignons, etc.

Noël arrive et le dernier remballage avant l’ouverture officielle se doit d’être un chef d’œuvre. Chaque plastique, cale, bout de polystyrène est remis à sa place. Nous avons bien fait car Cyril me racontera que son père a tenu personnellement à lui déballer et brancher la console car c’est bien connu, tous les papas sont des spécialistes en appareils électroniques. Après une heure passée à lire la notice et vérifier chaque câble, il annoncera fièrement à son bambin que la console est prête, je crois qu’il aurait été vexé de nous voir monter et démonter le tout en cinq minutes… Le premier jour de Mario sous surveillance parentale, Cyril fera exprès de tomber ou de percuter des monstres histoire de pas faire louche. La chance fera qu’une de ses tantes lui offrira Double Dragon la semaine suivante, ouf de soulagement car Mario, quand on l’a fini trois, quatre fois, on en a un peu marre…

Voilà donc d’où vient cette émotion, ce frisson à la vue d’un objet aussi bête qu’une console NES sur un marché. Le Retrogaming, cela n’est pas seulement adhérer à un style mais aussi cultiver la nostalgie de bons moments et le souvenir de conneries finalement pas méchantes, faîtes par des enfants impatients.

Christian


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Un souvenir impérissable de Noël 1997 où, pour la première fois, Nintendo avait sorti de sa hotte un jeu surprise (le deuxième fut Mario Party), le premier fut Diddy Kong Racing! Merci Rare! Quelle impatience de l'ouvrir au pied de mon sapin accompagné de mon autre jeu commandé au papa Noël (mais acheté en ma présence au supermarché du coin), Blast Corps, un autre soft de Rare que j'ai particulièrement apprécié et retourné dans tous les sens! Il y a quatre courses dans Diddy Kong Racing qui prennent place dans un monde enneigé, ce qui représentait pour moi parfaitement l'esprit de Noël grâce aux musiques notamment. On connaît tous ces soirées de Noël où les adultes dînent et les enfants jouent avec leur nouveau jouet jusqu'à pas d'heure, pour y rejouer dès le lever le lendemain!! Ma Nintendo 64 a été gâtée ce Noël là. Ces deux jeux sont associés à jamais aux fêtes de Noël pour moi.

MaitreCoq


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24 Décembre 1996 au soir. Un jeune garçon attend impatiemment la fin d'un repas qui lui semble interminable. Cette impatience était mue par quelque chose de bien précis... Le conflit l'opposant à ses chers géniteurs allait toucher à sa fin. Les actions belliqueuses n'avaient que trop duré. Il ne le sait pas encore, mais les hostilités ont été secrètement abandonnées pour laisser place à une trêve durable. Il convient cependant de présenter le pourquoi du comment en quelques mots.

Notre chère tête blonde (enfin brune ici en l’occurrence), est un geek en devenir. Se passionnant tour à tour pour les dinosaures, la science-fiction ou la science tout court, très attiré par "l'outil" informatique et les nouvelles technologies, il effraie ses pauvres parents. Pourquoi me direz-vous? Eh bien parce que ces derniers ne sont pas très au fait de ce qui touche de près ou de loin à l'électronique, et voient d'un mauvais œil l'arrivée d'une console de jeu dans l'espace familial, surtout depuis les dernières excursions de leur progéniture chez des amis possédant ces machines du diable dévoreuses de temps (la connotation religieuse est ici à prendre au quatrième degré...).

Et pourtant, après moult supplications, un vent de changement soufflait quelque part dans le quart-nord-ouest de la France. La hache de guerre avait été enterrée; et elle était là, sous ce sapin, une Super Nintendo en bundle avec Super Mario All Stars, attendant patiemment son heure, accompagnée qui plus est de Jurassic Park et de Prehistorik Man. Des titres restés mythiques dans l'esprit de l'intéressé.

Le sort en était jeté. La joie unilatérale du garçonnet contrastait avec la bienveillance teintée de résignation du "clan d'en face" et le support électronique japonais au logo multicolore fut greffé à la télévision du salon...

Ce fut le début d'une épopée qui perdure encore de nos jours, mais ceci est une autre histoire...

Hijaki


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Le 25 décembre 1995, j'avais 5 ans et, avant cela, j'étais dépourvu de console et je jouais souvent à la NES de mon cousin (qu'est ce qu'on a pu en passer des heures sur Chip n' Dale...)

J'avais commandé au vieux barbu un Game Boy avec le jeu Donkey Kong Land qui venait de sortir et qu'on voyait partout à la télé. Je me lève donc et trouve plusieurs paquets au pied du sapin. Il était là, le Game Boy, tout noir et violet, une merveille. Mais ce n'était pas tout, un deuxième paquet se trouvait à ses côtés, je l'ouvris avec empressement et je découvris Donkey Kong dans sa boite... Je fus déçu, ce n'était pas le Donkey Kong Land que j'attendais, mais Donkey Kong tout court, celui de 1994, dont j'ai fait le test à mon arrivée sur Oldies. J'ai ensuite rangé ma déception au placard et ai passé un nombre incalculable d'heures sur ce jeu et même que, plus tard, après l'acquisition du tant convoité DKL, je me rendis compte que le jeu que j'avais eu avec ma console portable me plaisait bien plus, qu'il me convenait mieux. J'en garde un très bon souvenir et il reste dans mes favoris de la machine.

Comme quoi, le peu d'expertise du père Noël dans le domaine vidéoludique peut s'avérer payant.

Icarus


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Noël 1997.

Nous sommes trois enfants. Avec nos deux parents.

Nous sommes allés un mercredi après midi dans une grande enseigne de vente de livres / Musique / Multimédia.

Nous sommes ressortis la Playstation sous le bras. Et trois jeux : V-Rally, Coupe du Monde 98 et Casper. Ce dernier était plus destiné à ma sœur et moi, à qui mes parents ont souhaité donner la chance de pouvoir tâter un peu du pad ...

Ce furent là nos premiers émois devant une console de salon. Quelques jours après Noël, nous faisions les rayons des jeux à la recherche de soldes. Et nous avons déniché Crash Bandicoot.
Ce fut le début d'une longue et passionnante aventure. Qui dure toujours. Pour le meilleur et ... parfois le pire oui !

Eiwhaz

Tanuki, le 25/12/2012

Les commentaires pour cet article avant le 23 février 2014



Posté par SLAINE le 04/02/2013

merci pour ces souvenirs de noel dont je prends connaissance très en retard, mais je tiens à lire chaque article disponible, j'ai donc un peu de retard ;)

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