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Recherche Avancée

Castlevania Sancti Biblia Making-of

Le pourquoi du comment

Entreprendre la création d'un livre semble de plus en plus à la mode ces derniers temps. Nous avons en effet pu voir quelques créations très orientées s'annoncer ou s'afficher sur divers forums dédiés aux jeux vidéo. Sans doute doit-on y voir la volonté de reprendre le flambeau d'une presse devenue moribonde. La volonté d'offrir à la communauté une participation enrichissante à la fois pour le lecteur et le créateur n'est sans doute pas non plus étrangère au phénomène. Couplée à la mise à disposition de logiciels de publication performants, il n'en fallait probablement pas plus pour que quelques âmes courageuses décident de s'atteler à la tâche.


C'est ce qui s'est passé pour Oldiesrising, mais pas seulement! Le webmaster du site, Manuwaza, avait concocté un assez long dossier consacré à la série Castlevania. Ce dossier, découpé en dix parties, fut mis en ligne dès le 7 novembre 2010. Après sa publication, le temps passa sans que son créateur ou moi-même n'y revenions. Pourtant début 2012, soit un an et deux mois plus tard, nous allions remettre "magistralement" le sujet sur le tapis! Tout commença par la volonté d'Oldiesrising de participer à un salon dédié au retrogaming: la RGC, Retrogaming Connexion. L'année précédente, nous n'avions participé à ce salon que de manière très indirecte, via un de nos rédacteurs. En plus d'y être allé pour prendre un certain plaisir et nous concocter un petit article récapitulatif à son retour, il y fut distributeur de prospectus. L'initiative était louable mais avouons que c'était tout de même relativement peu. Décidés à participer plus activement en 2012, Manuwaza et moi-même cherchions comment marquer le coup et montrer notre véritable désir de faire de Oldiesrising un site, sinon incontournable, au moins respectable et qui "en veut!". L'idée d'un livre surgit semble-t-il tout naturellement dans l'esprit de notre Webmaster. Il me contacta un jour en me tenant à peu près ces propos: "Tanuki, que tu dirais-tu de faire un livre pour la RGC, sur Castlevania. Tu crois que c'est faisable avec mon dossier, toi qui a l'habitude d'acheter des livres?".
Au risque de vous surprendre ma réponse fut très certainement décevante pour l'auteur du dossier en question puisque je lui répondis simplement non. J'y mis toutes fois des nuances, expliquant que pour un site Internet un tel article était très satisfaisant mais qu'un ouvrage commercialisé ne pouvait d'une part pas se contenter de reprendre un texte publié gratuitement et d'autre part pas non plus se contenter de ces quelques pages. Précisons à toutes fins utiles, que ces quelques pages représentaient tout de même une centaine de pages Word! Je m'empressai donc, non pas de refuser de participer à l'élaboration d'un livre sur Castlevania, mais d'apporter quelques remarques. Ainsi pensais-je, il nous faudrait faire de cette publication une véritable encyclopédie, cela n'ayant jamais été tenté auparavant où que ce soit! Il nous faudrait y inclure bon nombre d'images, peaufiner les textes, apporter des analyses, bref, rendre le tout indiscutable au niveau du contenu!

Manuwaza et moi étions d'accord sur ce point, il s'insérait tout naturellement dans l'optique perpétuelle de notre site: la qualité et la préservation du patrimoine vidéo-ludique. Je commençai donc très vite quelques recherches graphiques à mes heures perdues. La couverture fut ce que j'essayai de créer en premier. La raison en est fort simple: je pensais qu'elle m'inspirerait pour le reste. J'allais vite déchanter! Le 31 janvier 2012, je publiai dans une section visible de Manuwaza et moi seuls, une première ébauche de couverture. Il faut savoir que j'aime travailler par touches et corrections et que je cherche toujours l'inspiration par cette méthode. L'image publiée, un prototype très rudimentaire, comme une esquisse, ne battit pas des records d'audience dans l'esprit de Manuwaza! Il faut dire que le bougre n'aime pas les prototypes, toujours inquiet lorsqu'il voit un travail écrit ou visuel en cours de création. Il faut dire aussi que ce prototype était catastrophique, avec la suggestion d'un fond blanc, mais encore une fois, il ne faisait que poser les bases de ma réflexion! Voyez plutôt vous-même ci-dessous.

Castlevania livre Sancti Biblia couverture

Très vite, nous nous sommes mis encore une fois d'accord sur l'idée de produire une couverture ressemblant à un vieux grimoire. J'avais très peur des sorties de couleurs via une imprimante. Car, c'est là le secret de l'aventure, l'idée de l'imprimeur n'est venue que bien plus tard, je ne saurais dire quand exactement mais je saurais dire pourquoi! En fait, comme je viens de le mentionner, nous pensions imprimer via… imprimante. Notre webmaster possédait en effet une machine de grande qualité. Un livre étant constitué de pages recto et verso, je lui demandai donc si son joujou pouvait imprimer de cette manière. La réponse fut négative et déconcertante! Imaginez imprimer une par une des dizaines de feuilles sur un côté avant de les retourner pour poursuivre l'impression! Nous ne nous sommes pas arrêtés à ce "détail" cependant et avons continué nos discussions sur mes prototypes de couverture qui s'enchaînaient avec une certaine médiocrité, bien qu'on puisse trouver du charme à quelques-unes et un côté amateur des plus…certains. Une chose était sûre, Manuwaza voulait du grimoire, du livre ancien, de l'édition cuir cousue à la main et datant de 1645, à dix ans près! J'étais d'accord mais en parler était une chose, le faire en était une autre. J'allais donc alterner mes essais pitoyables avec des essais plus pertinents de pages internes! Là aussi nous voulions quelque chose d'ancien. J'ai tout de suite eu envie de produire une sorte d'artbook, quelque chose ressemblant à un codex. J'allais très vite produire quelques prototypes allant dans ce sens. J'en étais assez content et je pensais pouvoir reprendre les idées de ces "brouillons" plus tard de manière correcte. Oui mais voila, c'était sans imaginer que le contenu allait être plus évolué que sur le site, beaucoup plus évolué! Mais voyez d'abord les visuels produits comme inspiration, ci-dessous

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Pourquoi donc parler de ce contenu comme d'un problème? La raison en est bien simple, après un rapide calcul, je me suis aperçu qu'en orientant le style du livre sur cette voie, nous aurions besoin de plus de 600 pages! Rien que ça! Si produire ce nombre pourrait encore s'envisager, avec du temps, le publier serait plus problématique pour nos finances et l'espérance de vente sans trop de perte. Mais surtout, il serait assez dommage d'utiliser tant de place pour une simple mise en page. Chez Oldiesrising, nous privilégions toujours le contenu. J'abandonnai donc l'idée d'artbook et de codex et me rabattis sur du plus "traditionnel". Manuwaza me dît plusieurs fois de ne pas me limiter. D'un côté j'étais bien content mais de l'autre, me connaissant, tenir de telles paroles était risqué!

Le temps passa et j'abandonnai la création de pages internes pour créer de nouveaux textes. J'essayai toujours par ailleurs de trouver comment faire une couverture qui soit regardable. Je vous propose les exemples suivants, que j'aimais beaucoup, simples, esthétiques et parlant à mon sens. Mais à mon sens seulement, Manuwaza n'étant pas de cet avis, trouvant ces couvertures trop éloignées de l'idée de vieux livre. On ne peut pas lui en vouloir, c'était vrai!

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Je parlais de nouveaux textes. J'avais une ambition assez démesurée pour notre bébé. Ne jamais me dire: "ne te limite pas!!". En fait, je trouvais tout le dossier de Manuwaza très bien fait, il faut reconnaître le travail! Mais, car il y avait un mais, je lui reprochais deux choses par rapport à notre livre. Le manque d'analyse, chose normale pour un dossier de présentation, et la trop grande simplicité avec laquelle avait été abordée la partie genèse! Il est évident que parlant de vampires et de Dracula en particulier, l'influence de Bram Stoker ne pouvait que venir à l'esprit. En présentant les influences du premier Castlevania comme provenant de la littérature, Manuwaza avait fait simple, trop simple pour moi. Je me suis donc mis en tête en priorité de refaire cette partie, tout en incluant le travail de son auteur premier. Voila déjà une des raisons de ce contenu à rallonge empiétant sur une mise en page "artistique". Comme mes projets fous ne viennent jamais seuls, je voulais inclure d'autres textes, cette fois absents du dossier du site. Je vous en cite quelques-uns sachant que, par manque de temps et surtout de place, ceux suivis d'un astérisque ne furent finalement pas implémentés:

L'origine et l'importance des titres
L'art dans la série *
Les influences de Symphony of the Night, "renouveau" de la saga
La musique, son évolution, ses inspirations*

Si je vous inscris ces quatre sujets, c'est pour montrer un certain équilibre que j'ai recherché dans le contenu "additionnel". Je voulais à la fois de l'encyclopédique, avec comme je l'ai déjà dit, une préservation de certains faits et de l'autre de l'analytique, avec des textes ouvrant la voie à la réflexion sur le pourquoi et le comment de certains éléments. Au final, je pense que cet équilibre est présent et même si le nombre de rubriques analytiques est inférieur à celui des rubriques encyclopédiques, leur présence est justifiée dans l'ensemble.

Une autre des raisons impliquant l'abandon du côté codex du livre est sans conteste ma volonté de "préserver". Je reviens encore une fois sur ce concept mais le livre me semble plein à craquer de détails allant dans le sens d'une conservation. De par les textes tout d'abord, Manuwaza ayant fait de l'excellent travail dans le résumé d'un scénario "véritable sac de nœuds" et dans la présentation de tous les titres de la saga. Je n'ai eu qu'à ajouter les épisodes les plus rares, les Pachislots par exemple et les caméos ou quelques clones pour que la rubrique en question soit à mon sens complète! De par les images ensuite! Ouvrir cette "bible" Castlevania, c'est je pense avoir sous les yeux dès le premier regard, un flux d'images ininterrompu! On pourra, très certainement à juste titre, reprocher au livre de n'être pas assez aéré mais il fallait faire un choix, préserver et offrir un maximum d'illustrations et de documents ou espacer les informations. Finalement, le lecteur sera peut être enseveli par la montagne d'images et de textes mais au moins, Castlevania aura une trace de son passé inscrite quelque part, jusqu'à ce qu'une véritable maison d'édition, par l'entremise de Konami par exemple, décide de prendre en charge un véritable projet encyclopédique sur le sujet.

Le temps passait donc, relativement vite pour nos ambitions mais nous avions jusqu'à octobre ou novembre 2012 et j'en étais encore au début de l'année, vers mars-avril si mes souvenirs sont bons. J'imaginais, bêtement, que tout se déroulerait sans accrocs, c'était oublier comme la vie fait tout pour s'amuser avec vous! Une première anicroche dans l'emploi du temps vînt d'obligations associatives. Je dus délaisser pendant deux mois le livre. C'est une période énorme pour un travail d'une telle ampleur car rappelons-le, nous n'avions jamais produit un tel travail et en tant qu'autodidactes, les embûches n'allaient pas se priver de venir nous jouer des tours, mais j'y reviendrai. Après les mois perdus, je revins donc à la charge, toujours confiant quant au planning. Les textes additionnels étaient pratiquement complets et un certain nombre de pages avait été produit. Le temps passa sans trop d'ennuis. Disons simplement qu'un certain podcast, une émission radio animée par mes soins et montée par moi-même posa beaucoup de problèmes! Pour l'anecdote, ce podcast faisait 1h20. J'avais monté plus de cinquante minutes quand ma licence d'exploitation du logiciel de montage se termina! Impossible de continuer à inclure certaines vidéos et images! J'essayai donc de revenir sur Window Movie Maker mais un bug surgît! Impossible de poursuivre! Impossible d'ouvrir le travail en cours. Résolu à repasser sur le premier logiciel j'en fis la tentative mais le fichier se retrouva corrompu… Le temps s'égrainait et j'avais perdu quelques semaines avec ce podcast, je ne pouvais me permettre d'en perdre plus. Manuwaza trouva heureusement une âme charitable parmi nos membres et la réalisation du podcast lui fut transmise! Notez que ce podcast était maudit! La pauvre âme en question, Yoshythereal, perdit son ordinateur et dut le faire réparer, chose qui s'avéra impossible avant d'en changer! Depuis l'enregistrement du podcast jusqu'à sa diffusion, ce furent plusieurs mois qui s'écoulèrent, quelle galère!

Heureusement, après avoir transmis ce montage à d'autres, je pus reprendre mon travail sur le livre. Tout avançait bien et septembre arriva! Il restait quinze jours pour finaliser le tout. C'était encore une fois trop demander que de pouvoir travailler en paix! Je dus tomber soudainement malade! Je vous passerai les détails mais sachez seulement que les urgences eurent le plaisir de ma visite et qu'une quinzaine de jours furent perdus. Résultat des courses, nous sommes mi-septembre, jour supposé de la vérification visuelle du résultat avant impression, et nous sommes loin d'avoir terminé. Heureusement le 28 septembre, j'ai pour ma part fini ma tâche. Manuwaza en revanche est un peu à la traîne et n'en n'est qu'à la 209eme page en ce qui concerne la correction. Il faut dire que le pauvre a connu quelques déboires avec le logiciel lui permettant de voir les textes. En effet, les pages étaient pour certaines inexplicablement dotées d'un fond noir rendant impossible la vérification de la mise en page, problème ayant nécessité des jours afin d'être enfin réglé. Il dut également faire face à quelques bugs incompréhensibles, comme des modifications inexplicables de la taille de certaines polices. Son défi était d'effectuer la relecture et de corriger les fautes d'orthographe, de syntaxe, et les répétitions, et ce sans contrarier l'enchainement des pages. Faire coïncider la fin d'une page avec le début de la suivante, et ce malgré les corrections nécessitait parfois plus d'une heure de travail... Afin de rattraper son retard, il mit les bouchées doubles en consacrant plus de six heures quotidiennes à la relecture de l'ouvrage. Cela lui valut d'ailleurs quelques mésaventures. Ainsi, un soir s'endormit-il sur son clavier, terrassé par l'accumulation de la fatigue. Réveillé en sursaut vers quatre heures du matin, les touches du clavier gravées sur la joue, il eut bien du mal à se rendre au travail quelques heures plus tard. Cette relecture assidue le força également à mettre le site web quelque peu de côté. Si cela ne s'est finalement que peu vu pour le visiteur, sachez qu'Oldiesrising en subit aujourd'hui encore le contrecoup...


Quelques secrets de création

Pour ceux qui s'intéresseraient à la création même du livre, voici comment je m'y suis pris. Nul doute que tout cela fera bien rire ceux qui s'y connaissent mais c'est en forgeant qu'on devient tâcheron!

Pour créer notre livre, il m'a fallu plusieurs logiciels. Autant être clair tout de suite, nul besoin de taper dans les logiciels payants ou piratés puisque tout existe en version gratuite. J'ai donc utilisé un traitement de texte pour créer le contenu textuel bien évidemment, possédant Word 2007, c'est sur ce dernier que mon choix s'est porté mais Open Office aurait très bien fait l'affaire. Plus intéressant, la création/retouche d'images est passée pas Gimp. Suffisamment évolué pour tous mes besoins, il me permit de retravailler les posters, captures d'écran et autres images de goodies par exemple. Il faut noter que pour un résultat convenable, les images insérées dans le document de PAO doivent préférablement être au format TIFF. Ce format est très lourd mais permet une conservation des images sans aucune perte. Puisque nous devons également travailler sur des documents en 300 DPI et en format A5, autrement dit sur des documents très lourds, le TIFF vaut mieux pour rester dans les standards de qualité.

La création des pages du livre utilisa le programme Scribus. Je n'en étais pas coutumier auparavant et je me suis formé rapidement, ce qui m'a valu quelques désagréments au début de son utilisation. J'ai finalement intégré quelques fonctionnalités très pratiques et évidentes. Les plus utiles concernent sans contexte le formatage des pages. Pouvoir induire automatiquement une police, une taille, des marges ou des zones de texte, voila qui vous sauve un temps précieux!

D'autres logiciels furent utiles comme par exemple Fastone Viewer qui est l'équivalent de Xnview mais que je préfère infiniment, question de goût. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce programme permet donc entre autres de modifier des formats d'images tout en les renommant et en les redimensionnant. Étant donné que j'ai dû rejouer à tous les épisodes de Castlevania sur consoles pour faire des captures d'écran et que j'avais décidé d'en mettre un bon nombre par jeu, il me fallait un moyen rapide d'opérer les changements décrits sur toutes les images. Ce fut chose faite. Adobe Reader, le lecteur de fichier PDF, vînt ensuite. Son utilisation se bornera à vérifier le rendu final des pages créées avec Scribus. Scribus permet de passer les documents de travail en fichiers pdf, format demandé par les imprimeurs. Pouvoir vérifier son travail est la moindre des précautions! Enfin, PDFSAM fut utilisé en dernier lieu. Ce "regroupeur " de fichiers pdf permit de rassembler en un document pdf, tous les fichiers créés auparavant dans ce format. Impossible en effet, pour des raisons pratiques de créer l'ensemble des pages en un "giga-document" puis de le convertir en pdf!

La façon de créer les pages fut la suivante: j'ai tout d'abord mis au point un fond ressemblant à un parchemin. Après plusieurs essais il est apparu qu'il n'en fallait pas un trop foncé. Il ne devait pas non plus avoir trop de motifs en son sein, pas trop de piqués, pas trop de tâches, bref, un parchemin sans en être un et ceci pour ne pas gêner la lecture. Grâce à Scribus, j'ai formaté deux pages distinctes, une pour la droite et une pour la…gauche! Il fallait en effet laisser des marges d'un centimètre du côté collage pour que l'imprimeur puisse relier les pages. J'aurais pu simplement faire une page commune mais avec une marge d'un centimètre de chaque côté, la place aurait été encore plus ténue! J'ai ensuite inclus le parchemin en fond avant de générer une zone texte qui serait la même pour pratiquement toutes les pages. Il fallait simplement établir qu'elle posséderait deux colonnes, une gouttière de 5mm et un interlignage de 12pts. Le plus difficile fut de choisir les polices et leur taille! La difficulté était triple: avoir une police originale, qui évoquerait le vieux livre et l'univers médiéval des premiers Castlevania, rester lisible, et avoir des dimensions permettant le confort tout en faisant gagner de la place. Je dois dire que par rapport à l'aspect vieux livre, avoir un texte un peu serré ne me dérangeait pas mais qu'en serait-il du lecteur? Finalement après de longs moments j'ai opté pour deux polices principales, les autres étant plus classiques: "Papyrus" et "Church text". Il aura fallu quelques impressions sur ma bonne vieille imprimante pour trouver que du Papyrus 9 points était lisible et suffisamment réduit. Manuwaza et certains lecteurs objecteront sans doute que la police Church n'est pas très lisible. J'acquiesce totalement mais elle est relativement belle et je la limite au nom de section, ce qui ne gène finalement pas et permet une petite touche graphique supplémentaire.

Pour en revenir à ces rubriques, les noms sauront certainement intriguer également le lecteur. J'ai voulu d'une part imiter certains vieux manuscrits, difficilement compréhensibles par le profane et d'autre part utiliser l'univers Castlevania pour indiquer où le lecteur se trouvait dans l'ouvrage. Nous retrouvons ainsi des "Chasseur de vampires: initiation", puis "progression" et "perfection", des "secrets du château: le hall/la Clocktower ou la tour de Dracula" ainsi que des "la résurrection de Dracula". L'idée de progression comme dans une aventure d'un Belmont me semblait sympathique, peu importe que ce soit très facilement lisible. Après avoir créé les pages types, il me restait à faire quelques enluminures. Toujours pour gagner de la place, je choisis de limiter leur volume mais ce ne fut pas facile et surtout, le résultat reste très loin de l'idée de codex que je voulais au début. Petit à petit, les pages se créèrent. J'ai tenté, tant bien que mal, espérons plutôt bien, d'équilibrer les textes et les images. J'ai aussi tenté de changer un peu de style de mise en forme pour chaque grosse rubrique. Pour montrer les changements de "zones" dans le livre, j'ai séparé ces rubriques par une illustration grand format, toujours très jolie et faisant partie de l'aspect préservation voulu. A l'intérieur des rubriques, les sous-rubriques sont séparées par une illustration plus réduite, sans arrière-plan. De plus chaque grand thème possède sa couleur de lettrine. Je voulais véritablement qu'à défaut d'être aéré, l'ensemble sache montrer au lecteur qu'il avait changé de rubrique.

Petit mot sur les lettrines justement! J'étais tout à fait d'accord avec Manuwaza quand il me parla de lettrines. Nous parlions d'un livre imitant (même grossièrement) un ouvrage ancien. Les lettrines sont non-seulement belles mais représentatives d'une façon de faire, tombée en désuétude, tout à fait ce qu'il nous fallait. J'ai commencé par en disposer mais je me suis très vite aperçu d'un problème de taille: la surabondance dans les pages! Avec les textes, les images, les noms de rubriques et quelques autres détails, la venue des lettrines surchargeait les pages d'une façon déconcertante. Je n'ai donc pu les placer. Là où des images en grand nombre dominent, il semble que la lettrine soit malvenue… Afin de garder l'idée de cette mise en valeur, j'ai indenté le texte, changé la première lettre de chaque paragraphe et créé sous chacune d'elle une zone colorée pas tout à fait juste. Ceci reproduit très approximativement une lettrine et le manque de justesse dans les proportions induit un côté imparfait qui rendait mieux qu'en calibrant toutes les zones de couleur.

Terminons sur le contenu et la façon de faire la mise en page en disant que j'ai cherché à faire plaisir au lecteur en fonction de ce qui me fait plaisir lorsque j'achète un ouvrage (étant grand consommateur!). C'est la raison du petit bonus par exemple, un moyen de rompre un tant soit peu avec le côté "scolaire" de la production.

Revenons-en une dernière fois à la couverture. La version définitive est loin de me convenir mais elle est assez "regardable". Manuwaza voulait une croix et l'idée des charnières lui plaisait. Les inscriptions me font penser à des runes et à défaut d'être encore une fois très lisibles, tapent à l'œil. Si vous avez regardé les prototypes, vous avez remarqué des essais avec serrure, avec aura lumineuse, avec enluminure. J'ai cherché et cherché encore mais je ne suis ni graphiste ni artiste. Encore une fois j'ai été dirigé par l'envie de faire quelque chose dont nous puissions être fiers et qui ferait plaisir au moins à quelques-uns des lecteurs. J'espère que ce sera chose faite. La présence du griffon est expliquée dans l'édito du livre, un rapport entre le Bien et le Mal, le bestiaire de Castlevania, et le médiéval.


Des déboires

Castlevania Sancti Biblia était donc notre premier livre! Cela se verra certainement pour tous ceux qui jetteront un œil attentif à différents détails. Hormis ces détails visibles par le lecteur, des déboires inhérents à la conception même de l'ouvrage jalonnèrent notre parcours, la faute à une méconnaissance du domaine de l'imprimerie.

Alors que notre livre ne nécessitait plus que quelques fignolages pour être envoyé à l'imprimeur sous forme d'un fichier pdf, Manuwaza et moi-même furent pris d'une subite angoisse en rapport avec le poids de ce fichier: presque 6GO! Ce qui ne nous semblait pas être un problème de prime abord, finit par en devenir un lorsque l'imprimeur nous confirma qu'un tel fichier ne pouvait lui être remis par téléchargement sur ses pages. Qu'à cela ne tienne, nous allions l'envoyer via clé USB. Mais, même par cette voie, cela n'était pas possible, le poids dépassant allègrement la limite autorisée! "Très bien" nous sommes-nous dits alors, demandons-lui quelle est la limite et essayons de générer un fichier convenable. Ceci était une façon de voir les choses bien trop utopique! L'imprimeur, malgré de nombreux mails, était incapable de nous donner un poids maximum! Sacrebleu! Voila qu'au moment d'imprimer notre livre, un détail allait peut-être mettre fin à l'aventure! Avouons que nous étions désemparés! Comment un professionnel pouvait-il ignorer ses limites de production? Ce dernier nous donna quelques conseils pas forcément très avisés, le plus notable étant: "il faut diminuer la qualité"! Bouche bée et yeux écarquillés, nous reprenions nos esprits et réfléchissions. Après quelques tentatives, je parvenai à sortir un PDF de presque 2GO en diminuant le nombre de PPP des images et la qualité des vectoriels. Nous n'étions pourtant pas très rassurés! Comment savoir si 2GO passeraient? Nous envoyâmes tout de même notre document et miracle, alors qu'une secrétaire parlait de 500MO maximum de transfert via le net, ces 2GO passèrent!

Quelques heures défilèrent. Le lendemain de bonne heure, je vérifiai l'état d'avancement du traitement de notre livre. Manuwaza m'annonça un déboussolant: "problème, le fichier ne passe pas le traitement, il s'arrête à 50%!" Diantre pensais-je! Qu'est-ce que c'est qu'il se passe-t-il donc encore?

Impossible de savoir quoi. Nous re-téléchargeâmes alors encore une fois le fichier, peut-être était-il corrompu depuis son premier upload. Était-ce le cas ou pas? Toujours est-il que cette fois la totalité de notre travail passa. Enfin, presque! Le lendemain, rebelote, nouveau problème, nouvelle déconfiture. Cette fois par contre, le souci concernait la couverture! Alors que je m'étais appliqué à respecter les fonds perdus, les marges, les indicateurs de découpe, le format CMNJ des couleurs et autres joyeusetés, un nouveau détail allait freiner l'impression! Cette fois par contre les choses étaient un minimum plus explicites puisque le fond perdu était semble-t-il à l'origine du souci! Après vérification, tout semblait pourtant normal, mais je refis une nouvelle fois le fichier par acquis de conscience. Nouvelle journée de perdue puisqu'encore une fois on nous annonça que cette couverture était défectueuse et toujours à cause des fonds perdus! Que de rebondissements! Dallas n'avait qu'à bien se tenir. Ne pouvant obtenir plus d'informations de l'imprimeur, je succédai à Manuwaza, alors pris par son travail et téléphonai directement à notre partenaire. J'avais une certaine appréhension car après tant de travail, le moindre retard ou la moindre remarque inquiétante ne pouvait que nous laisser un goût très amer dans la bouche. Je fus heureusement très agréablement surpris. Le responsable au bout du fil fut cordial et m'expliqua que le poids du fichier du corps du livre avait fait planter leur machine mais qu'ils avaient contourné le problème. Ceci ne concernait cependant que notre premier téléchargement! Quid de la couverture? Les fonds perdus étaient bien fautifs! En réalité on me précisa que le fameux fond devait être de la couleur du corps de page sous peine de voir apparaître une très légère ligne d'une autre couleur après découpe, le long des feuilles. L'imprimeur prit la liberté d'agrandir lui-même de deux millimètres ma couverture et tout rentra dans l'ordre. Pour les curieux, une trace de cet agrandissement est visible sur la tranche du livre. Observez bien les jointures des fausses charnières en or. Les côtés gauches ne coïncident plus tout à fait avec le bord de la tranche. C'est imperceptible si on ne s'y attend pas mais c'est pourtant bien là!

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Les livres au déballage


Heureusement, une fois cette phase de stress passée, aucune autre ne vînt nous mettre des bâtons dans les roues en ce qui concerne le livre lui-même! Il reste pourtant quelques menues histoires concernant les bonus! Puisque vous lisez attentivement ce texte depuis un bon moment, voici une révélation spéciale initiés: l'édition collector compte bien cinquante exemplaires mais seuls 49 sont numérotés correctement! En réalité, Manuwaza et moi-même avons tous les deux une version portant le numéro 1! Mais revenons-en à nos bonus! Je voulais donc offrir un index et un glossaire dans le livre. Malheureusement faute de temps et de place, ceci ne put être fait. Le sommaire étant conséquent, il se posait en plus le problème de la place qu'il occupait en particulier dans sa section "une saga exceptionnelle". Auraient dû y figurer soixante-dix lignes de titres!! En plus d'être disgracieux, cela n'aurait pas été pratique pour nous. Comme j'avais évoqué très tôt également la possibilité d'inclure une chronologie dans les pages et que ceci non plus ne fut pas possible, Manuwaza et moi nous miment d'accord pour inclure ces "manques" sous forme de bonus! Ceci accompagnerait la numérotation sur la couverture et qui devait correspondre à celle du certificat d'authenticité. Petit aparté concernant ce certificat: le but partiel était d'empêcher la revente du livre à des prix exorbitants. Puisque le collector était incomplet sans le certificat, ce dernier devenait en quelque sorte obligatoire. Et puisque ce certificat comportait le nom de l'acheteur premier, il devenait un frein à la revente! Le système n'est sans doute pas parfait mais il a le mérite d'exister. Dernière idée, de Manuwaza seul cette fois: le marque-page. A partir de là les choses sérieuses pouvaient commencer. Après avoir reçu les exemplaires commandés et vérifié que le livre était commercialisable, nous nous mîmes donc à la conception et à la réalisation de l'ensemble. Manuwaza s'occuperait du marque-page et moi du reste. Si le certificat ne posait pas trop de problèmes, il en va autrement de la chronologie! Comment coucher sur papier une chronologie aussi vaste que celle de Castlevania et surtout en respectant l'impératif du prix (impossible d'imprimer un poster par exemple) et de l'esthétisme. Je dus faire de nombreux essais pour trouver quelque chose de regardable. Finalement, je proposai de ne garder que les dates de déroulement des jeux et d'indiquer le nom du héros. Le verso servirait quant à lui à présenter l'index des titres abordés, d'une pierre deux coups! Le prototype de la chronologie terminé, il fallait passer à sa réalisation réelle. Croyez-le ou non mais ce fut un calvaire! Mon ordinateur pour une raison inconnue mettait un temps fou à traiter mes interventions. Devant réaliser une version finale en 300PPP sur un format A4 pour la meilleure qualité, cette phase du projet fut la plus interminable de toutes. A tel point que je dus abandonner! Je demandai alors à Manuwaza de m'aider. Je lui expliquerais comment utiliser le logiciel pour sa conception et lui utiliserait son ordinateur de son côté. Il est évident que cette façon de faire ne pouvait qu'engendrer un long temps supplémentaire. Le pire c'est que l'ordinateur de notre webmaster ne permit pas non plus d'aller au bout du projet. Deux heures après le début des opérations, nous n'avions pas énormément progressé, il nous aurait fallu au moins une semaine pour terminer ce bonus! Tant pis, je passai sur un format A5. Loin d'être un renoncement, ce changement de format fut une bonne idée puisqu'au final il est le même que celui du livre. Permettant de l'y encastrer et assurant une forme d'unité bienvenue. Qu'on ne s'y trompe pas pourtant, cette chronologie en A5 fit aussi planter et ralentir mon PC de nombreuses fois. Il faut croire qu'elle était maudite.

castlevania sancti biblia
Les marque-pages, fraîchement sortis de l'imprimante


Le reste des bonus suivit un chemin moins fastidieux. Seule la sortie sur imprimante nous acheva! La superbe imprimante de Manuwaza fut en effet bien capricieuse! D'une part, il fut impossible d'imprimer les documents sans marge blanche! Nous eûmes beau tout essayer, c'était IMPOSSIBLE! Ou alors fallait-il sacrifier à l'hôtel de la perfection et accepter un décalage des visuels. Vous pouvez admirer l'un et l'autre sur la chronologie d'une part et sur le recto du certificat d'authenticité d'autre part où le "A" de Biblia est bien trop collé au bord droit du document! Terminons la partie imprimante en mentionnant quelques coloris un peu exotiques par rapport à la production initiale qui était moins terne. De même, ce certificat devait à l'origine être imprimé sur du papier photo brillant, avec un rendu magnifique pour le recto de celui-ci. Hélas, il nous fut impossible de trouver ce type de papier imprimable en recto verso. Enfin, sachez que Manuwaza aura appris deux choses avec ces bonus! La définition du Massicot et l'inutilité relative de ce dernier dans certaines situations! Pour ceux qui ne le sauraient pas, un massicot est un appareil permettant de couper du papier de façon parfaite, loin des méthodes ciseaux qui vont en diagonale et cutters qui tremblotent. Manuwaza, après avoir imprimé ses bonus sur bristol, tenta de les couper "proprement" avec l'une des deux sous-méthodes! Le résultat n'étant pas très propre, je lui parlai du massicot! Qui, que, quoi? Qu'est-ce que tu me racontes là me sortit Arnold, pardon, Manuwaza! Me soupçonnant de vouloir le ruiner, il finit tout de même par se procurer l'engin pour pas trop cher sur mes avisés conseils. Avec une telle démonstration de technologie entre ses petites mains velues, notre bon webmaster ne pouvait que donner naissance à de parfaits bonus, bien droits et coupés au micron près! En fait non! Ledit massicot était censé couper cinq feuilles de quatre-vingt grammes et nous pensions bêtement qu'il trancherait sans coup férir un Bristol de 200 grammes. C'était sans compter sur le probable made in china se dissimulant derrière notre massicot vengeur car impossible de couper ces satanés bonus sans complètement en détruire les bords! Finalement retour à la case départ, c'est-à-dire cutter! Bon, ceci n'est pas bien grave puisque notre bon webmaster connaît à présent un nouveau mot: massicot!

Notons enfin que notre cher webmaster eût diverses idées qui ne furent finalement pas réalisées, par manque de moyens. Ainsi était-il prévu, par exemple, d'inclure quelques prototypes de couvertures non retenus.

Je précise que me concernant je trouve ça assez évocateur de nos débuts dans la production de ce genre de choses et que, ayant fait partie de l'aventure, ceci ajoute un cachet pittoresque au produit final. Certains parleront d'effet "cheap" pour ces bonus, mais qu'ils se rassurent, nous leur pardonnons ^^.


Y en a plus!

Dès le début de l'aventure, je ne nous voyais imprimer que vingt exemplaires! Une production ultra-limitée, juste pour préserver un pan du jeu vidéo de façon tangible et durable. Manuwaza essaya de me convaincre que ce n'était pas assez et finalement prit la décision d'en commander cinquante! J'avoue que je nous voyais rester avec vingt-cinq exemplaires sur les bras. Nous avions bien projeté d'en apporter à la RGC de 2012 à laquelle trois de nos membres dont le webmaster allaient participer mais comme je l'avais dit sur notre forum, pour telle ou telle raison, je ne voyais pas le thème Castlevania vendeur lors d'une telle convention. Quelques jours avant son départ pour Meaux, Manuwaza me faisait part de son désir d'emmener vingt-huit livres, le nombre d'exemplaires restant après la première salve de commandes effectuée par les membres de notre forum que nous avions entre-temps mis au parfum. Étant donné le poids de ces ouvrages, je lui suggérai de n'en prendre que dix, ce qu'un de nos membres, déjà présent à la RGC de 2011, confirma être une sage décision. Manuwaza, très confiant en prit finalement vingt! Se posait alors le problème du transport. En plus d'être volumineux, un si grand nombre de livres représentait un poids non négligeable pour le bougre qui devait réaliser le voyage en train. A plus de 800 grammes le livre, c'est un colis de près de vingt kilos qu'il lui fallait trimbaler depuis Nantes, tant et si bien qu'il finit par opter pour un trajet de 600 kilomètres en voiture. La journée du onze me fut longue car j'attendais des nouvelles de la présentation de ce livre sur l'estrade de la RGC, en version rapport détaillé. Manuwaza me fit part de très bonnes nouvelles assez vite. A ma grande surprise, cette présentation fut un succès et à peine terminée, tous les exemplaires emportés trouvaient preneur! Pire encore : avant même cette dernière, la moitié du stock avait d'ores et déjà disparu! A vrai dire il n'y eut même pas assez d'ouvrages disponibles pour satisfaire tout le monde puisque nombreux furent ceux à en vouloir plusieurs! Une personne insista même pour qu'on lui remette l'exemplaire de démonstration destiné au "feuilletage". Si nous avions eu vingt exemplaires en plus, tous partaient, ce qui est assez exceptionnel compte tenu du relatif faible public de cette convention! Au final, on pourra dire que "virtuellement", la production entière s'est écoulée en une journée. Les volumes restants étant partis un autre jour après l'annonce sur notre site de leur mise à disposition. Un certain nombre de personnes n'ayant d'ailleurs pas pu en obtenir. J'aimerais nous lancer des fleurs car nous avons eu quelques commentaires enthousiasmants pendant la RGC: philanthropes, passionnés, dignes des célèbres éditions pix'n love etc. Ce n'est pas tant pour les compliments que pour la sensation d'avoir parlé aux gens que ces mots nous, ME, touchent particulièrement. Je voulais vraiment faire plaisir aux gens avec ce projet et à travers ce livre rendre hommage à Castlevania et il semble qu'au moins partiellement, cela soit fait. Si vous avez lu jusqu'ici, voila une révélation: nous allons produire un autre livre, encore plus difficile à créer que le premier et celui-ci possédera en son sein une petite surprise mais chuuut, secret jusqu'en 2013!

Le mot de la fin: le livre est très fortement limité en nombre pour plusieurs raisons. Nous ne voulions pas produire quelque chose qui nous obligerait à acquérir des droits en nombre infini, nous ne voulions pas non plus créer une société juste pour cette publication pas plus que nous ne voulions avoir à déposer des exemplaires légaux où que ce soit. Ces quelques petites dizaines nous permettent de ne pas nous ruiner tout en restant dans le domaine du tolérable au niveau législatif. L'important pour nous était de faire quelque chose de bien, de respectueux du lecteur et de la saga et qui marquerait nos cinq ans en disant "hé, vous voyez chez oldiesrising on a des idées et de la volonté!". Mon seul regret sera de ne pas avoir pu inclure tout ce que nous voulions mais encore une fois, il nous aurait fallu plus du double de pages!

Ci dessous figurent en bonus, divers prototypes de couvertures. Jamais complétées, ces couvertures ne furent là que pour générer de l'inspiration, aller dans un sens ou un autre ou évoquer un élément qui pouvait être ensuite repris dans la version définitive.

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Tanuki

Les commentaires pour cet article avant le 23 février 2014



Posté par Tanuki le 03/12/2012

Heureux de l'apprendre!
Et merci pour le passage, nous sommes toujours rassurés de savoir que nos acheteur ont reçu le livre ;)

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Posté par killer-kill le 02/12/2012

sa fait plaisir ce petit making-of.
-et n'ayant encore rien dit a propos du livre que j'ai reçu,j'en profite ici pour dire qu'il comble largement mes attentes.et que je suis bien content de l'avoir.

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Posté par Tanuki le 02/12/2012

content que le livre te plaise malgré ses petits défauts. Franchement, je ne pense pas qu'il reste grand chose à dire sur le livre et même en voulant être honnête jusqu'au bout, je ne saurais quoi dire. Si vous avez des questions n'hésitez pas ;)

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Posté par Icarus le 02/12/2012

Que de révélations!!!

Plus j'en apprends sur ce livre et plus je suis fier de le voir troner dans ma bibliothèque (bon, actuellement, il n'y trone pas, il est entre mes mains le plus souvent)

Quand j'ai lu la section réservée au déboires, je me suis dit "Bah mince alors, c'étaient encore plus chaud que ce que je pensais" et merci pour les révélations plein de sincérité (j'avais pas du tout remarqué le micro décalage au niveau de la tranche).

Ce n'est plus un secret aujourd'hui mais: je suis FAN

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