Véritable révélation à sa sortie, Dead Space a su apporter un vent de fraicheur sur ce genre dominé principalement par Résident Evil: le survival horror.
Souvenez vous, vous incarniez Isaak Clark, un ingénieur embarqué sur un vaisseau de secours avec une équipe de soldats et de savants afin d'aller "explorer" le transporteur "Ishimura" et comprendre pourquoi il ne réponds plus. Mu par des motivations personnelles, Isaac était également là pour trouver sa femme, employé sur ce vaisseau fantôme.
Dead space offrait dès sa sortie une plastique avantageuse et un scénario digne du meilleur Alien avec des scènes de frissons garanties.
Alors qu'en est il de cette suite tant attendu ?
L'espace n'est finalement pas morte:
Eh oui, finalement le monolithe, source de la catastrophe dans dead space 1, ne semble pas avoir été détruit comme vous le pensiez, et le jeu commence alors que vous êtes récupéré par une base spatiale. Interné dans ce qui semble être un hôpital psychiatrique, notre héros Isaac semble émergé d'un long cauchemard...
Pour ceux qui auraient loupé le premier volet de cette série, l'éditeur a eu la bonne idée de vous laisser accéder à une séquence "flash back" de dead space, scénarisé et commenté. Indispensable pour se rafraichir la mémoire...
Ce qui choc dès le départ du jeu c'est que notre héros montre son visage et parle !!! Là où Dead Space 1 ne montrait que le personnage sous son armure, mystérieux, ténébreux et terriblement motivé, on assiste à un retournement de situation pour découvrir un personnage "humain" avec ses craintes et ses interrogations. Personnellement je préférais le mystère de l'épisode 1 qui renforçait cet oppression omniprésente, mais j'y reviendrais
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Dans l'espace, personne ne vous entendra crier:
Le moins que l'on puisse dire c'est que Dead Space 2 tranche littéralement avec son aîné. A peine débuté l'aventure que les monstres vous attaquent et que l'horreur atteint son paroxisme. On a jamais le temps de souffler, l'action étant omniprésente.
Rapidement équipé de son armure, vous retrouverez rapidement vos marques. L'inventaire, la gestion de l'équipement et l'utilisation de l'armement se veut similaire, si ce n'est une "attaque" alternative pour la plupart des armes.
Il faut toujours trouver des points de force pour améliorer l'équipement de Isaac, et trouver des "schémas" de certaines armes ou armure pour en bénéficier dans le Stock. Mais pourquoi changer un système qui fonctionnait déjà parfaitement ? On est loin du laborieux resident evil.
On remarquera cependant l'utilisation beaucoup plus prononcé de la télékinésie, vous servant par exemple à arracher un membre d'un monstre et s'en servir comme harpon. Efficace et sanguinolent à souhait.
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Comme vous l'aurez vite compris Dead Space 2 ne révolutionne pas la série dans son enrobage, il ne fait qu'apporter de nouvelles armes, pas tous ultra nécessaire, apporte de nouveaux adversaires souvent bien glauque (les bébés de la nurserie font froid dans le dos), et améliore l'utilisation de la télékinésie.
Là où il rompt totalement avec le premier épisode est dans sa construction générale. Une fois n'est pas coutume je vais citer une comparaison qui me semble judicieuse faite dans un test sur un site concurrent: "Dead space 1 est un peu comme Alien, sombre, glauque et oppréssant, là où Dead Space 2 est à l'image de Alien 2, condensé d'action et survitaminé".
Pour moi tout est dit, Dead Space 2 supprime toute la phase exploration, ou presque, pour n'offrir que de l'action pure et dure. Plus aucune carte disponible, vous ne reviendrez jamais sur vos pas, ne chercherez quasiment jamais à ouvrir une porte jusqu'alors verrouillée, ne ferez pas tous les recoins de la base à la recherche de points de force ou de Schémas. De même le scénario est plus "basique", les protagonistes beaucoup moins nombreux, pour avoir au final une sorte de combat contre lui même que mène Isaac pour "comprendre" ce qui se passe dans sa tête.
Maintenant, tout est une question de goût et certains y verront une amélioration notable. Les scènes spectaculaires sont légions et inédites comme des sauts dans le vide, des "vols" en orbite dont la maniabilité des zones sans gravités sont grandement améliorés, des boss souvent énormes, où une invasion de monstres comme pouvait l'offrir Alien 2.... Non, vous n'allez pas pouvoir vous reposer.
Ajoutons à cela la gestion des "vitres" du vaisseau, dont certaines sont fragiles. Si vous les détruisez la pièce se dépressurise et vous entraîne vers l'espace et donc la mort. Seul moyen de s'en sortir réussir dans sa chute à tirer sur des interrupteurs pour fermer la porte blindée. Attendez vous à mourir dans d'horribles souffrances si vous n'y parvenez pas...
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Le glauque peut il ĂŞtre beau ?
Véritable thème de philosophie proposable à nos amis bacheuliers, dead space 2 peut il être beau ??? Je serais tenté de dire biensûr. Difficile de ne pas remarquer les textures parfaites, les décors ultra détaillés, les ennemis plus vrais que nature, l'absence total de bugs ou de défauts tout simplement. Dead Space 2 est à mon sens le plus beau jeu de ce type toute console confondue. On s'étonne à s'arrêter devant une baie vitrée et regarder l'espace.... Génial.
Mais fait il peur ? Encore une fois cette réponse demande une certaine nuance. Je ne mentirais pas, il m'est arrivé souvent de sursauter durant le jeu, des fois uniquement parce qu'un p%§tain de réveil se met à sonner dans une chambre étroite que j'explorais, ou quand un monstre nous saute dessus dans un ascenseur. Oui, il fait peur, mais non, je le trouve moins oppressant.
Comme je vous l'expliquais plus haut, le jeu étant plus basée sur l'action, on y perd en moment lourd de silence, en personnages complètement cinglés qui nous mène la vie dure, et en sentiment de profonde solitude.
La seule zone qui m'a réellement mis mal à l'aise est sans contexte la nurserie, où les bébés n'ont pas été épargnés par la mutation et où on entend au détour d'un couloir leurs pleurs... brrrr
Alors que penser de dead space 2 ??? Fini au bout de 11h en normal (et en prenant mon temps) je trouve le jeu bien plus court que le premier avec en combat final un boss bien décevant. Avec son action soutenue, ce jeu reste une expérience à faire absolument, mais je regrette l'abandon de cet aspect "aventure" qui me convenait tant.... A chacun de se faire sa propre idée, et à Tanuki de nous dire si la version collector du jeu vaut le coup
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