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Worms

Section Test.


Worms
28/02/1997
Edité par I'max
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Worms
??/??/1995
Edité par Ocean
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Worms
??/12/1995
Edité par Ocean
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Console: Sony Playstation
Genre:Stratégie
Développeur: Team 17
Joueurs: 1 à 4
Existe aussi sur: Atari Jaguar- Nintendo Game Boy- Nintendo Super Nes- PC- Sega Saturn-

Photo de la boite de Worms
Worms, capture d'écran Worms, capture d'écran Worms, capture d'écran
Aujourd’hui la série des Worms a créé sont propre style faisant d’elle un jeu atypique que l’on ne peut pas réellement classer dans une catégorie précise. Mais revenons à la source : celle de Worms 1er du nom qui fut pensé par Andy Davison et développé par Team17.

Un scénario ? Ah, blagueur ! (16/20)

Arrivé sur Playstation en 1995, ce jeu nous plonge dans l’ambiance d’une guerre sans merci entre des équipes constituées de 5 vers (!). Bazookas, grenades, dynamites, battes de baseball… autant d’armes mises à votre disposition pour d’arriver à vos fins ! Voilà l’univers dans lequel nous allons nous projeter. Il n’y a pas d’intrigue ou d’histoire rocambolesque, seulement un principe basique d’extermination !

En effet, on ne peut pas dire que la grande force de ce jeu qui a été à l’origine du lancement de la série soit due à son scénario… puisqu’il n’y en a tout simplement pas ! On doit choisir une équipe, un terrain, un adversaire et hop ! C’est parti ! Si les autres jeux de la série auront un mode mission (multitudes de petites missions avec des objectifs précis) en guise de scénario, celui-la se voudra plus sommaire en misant tout sur le concept plutôt que sur la réalisation, faisant de lui un bon défouloir en ce qui concerne la mutilation de vers.

Une réalisation peu attrayante… mais… (6/20)

Si au premier abord on ne parait pas très conquit par une réalisation en 2D ponctuée par des couleurs trop fades, on se laissera cependant facilement entraîner dans l’ambiance. Petit à petit les carences graphiques que ce jeu nous montre sont oubliées et on comprendra qu’il faut chercher son intérêt ailleurs. Les vers de petite taille se fondant dans le décor peuvent parfois être délicats à tuer, mais la force du jeu réside dans l’environnement qui se détruit avec les impacts des armes. Ainsi un petit ver creusant sa galerie pensant se mettre à l’abri dans un moment de panique, se verra rattrapé par des tirs d’obus formant d’immenses cratères !

Un Gameplay étrange. (10/20)

Ce titre, aussi innovant qu’il soit, a cependant une prise en main assez complexe. Le déroulement du jeu n’en reste pas moins assez simple avec son principe du tour par tour. Je m’explique : chaque équipe, à tour de rôle, a un laps de temps défini pour jouer (60 sec par défaut). Durant ce laps de temps vous pourrez vous déplacer et faire des mini-sauts afin de mener à bien votre stratégie, qu’elle soit d’avoir un angle de tir optimal ou de creuser une galerie : vous êtes libre de faire ce que bon vous semble. Mais sachez qu’un débutant pourra dans certains cas se casser la tête à atteindre un rocher ou une plate-forme plus haute. (Et oui vous ne contrôlez qu’un petit ver !) Mais rassurez-vous ! Vous êtes muni pour ce faire d’une superbe corde Ninja qui se révèlera être en réalité un véritable casse-tête même pour les habitués du genre ! Outre ce petit détail, il faut noter que les trajectoires des rockets sont modifiables avec le vent, ce qui aura pour conséquence de rendre plus délicate la tâche de toucher vos minuscules adversaires. Le pompon viendra de l’ordinateur qui, « comme par hasard », enverra la rocket parfaite qui fera pratiquement demi-tour avec le vent pour vous retomber dessus ! Inutile de dire qu’au début on va s’en prendre plein la tronche avant de comprendre et de maîtriser nos bien aimés petits vers.

Une Durée de vie très aléatoire. (10/20)

Un débutant ne pourra pas survivre bien longtemps à la charge d’obus que l’ordinateur va lui envoyer, d’où le maître mot : patience. Avec un jeu comme celui-ci, il faut prendre le temps de bien connaître à la fois les armes et les possibilités dont on dispose, mais également le maniement des vers qui se révèle être assez atypique. Une fois ces facteurs connus, et après quelques heures de jeu, vous pourrez rivaliser avec l’ordinateur et avoir des parties beaucoup plus longues et palpitantes. Cependant le facteur chance demeure toujours présent étant donné que les vers de chaque équipe sont placés aléatoirement sur la map, un mauvais placement peut vous rendre la tâche bien plus difficile.

Ouf ! J’ai retrouvé mon mp3 ! (7/20)

Malheureusement Worms ne propose aucune musique pendant le jeu. Sa bande son est essentiellement constituée de bruitages, certes très variés, mais incomparables à une bonne musique d’ambiance style Resident Evil. On pourra cependant apprécier les cinématiques très amusantes avant chaque partie et sur le menu principal lorsque l’on ne touche à rien pendant 30 secondes. Ce sont des petites animations (avec de la musique !) nous mettant en scène nos petits vers dans des situations délirantes et remplies d’humour. Une idée qui sera reprise dans les éditions suivantes de la série avec toujours autant de légèreté.

Conclusion : 12/20

Si Worms nous propose un concept innovant à son époque, on s’aperçoit assez vite qu’il comporte de nombreuses lacunes. Un jeu cependant agréable si l’on se replonge dans le contexte de sa sortie. N’oublions pas que ce fut l’un des premiers jeux de la PlayStation. Les autres épisodes de Worms se verront être plus aboutis et chaleureux graphiquement car il est vrai qu’on remarque, au vu des images, qu’il a pris un petit coup de vieux comparé aux derniers jeux de la série. Mais malgré cela, l’univers reste inchangé et toujours aussi délirant.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Rik