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Nemesis

Section Test.


Nemesis
23/02/1990
Edité par Ultra Software Corporation
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Nemesis
??/04/1990
Edité par Ultra Software Corporation
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Nemesis
??/??/1991
Edité par Konami
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Arcade- MSX- Nec PC Engine- Nintendo Nes- Virtual Console WII-

Photo de la boite de Nemesis
Nemesis, capture d'écran Nemesis, capture d'écran Nemesis, capture d'écran
Konami nous signe un titre fabuleux: Gradius (ou Nemesis...), une merveille de l'arcade adaptée sur la Game Boy en 1991! L'un des jeux sur lesquels j'ai passé beaucoup de temps étant gamin. Je me rappelle y avoir joué sur ma grosse brique grise, la fameuse Game Boy, première du nom. Un titre qui m'a fait vibrer! Un shoot culte! Préparez vous à perdre des vies, à recommencer encore et encore, car Gradius sur GB est un titre qui ne se finit pas "comme ça." 

Petit Rappel:

Rappelez vous: Gradius est, à l'origine, une adaptation de Nemesis sorti sur arcade. Dans les salles obscures, le but est de vous faire mettre des pièces pour récupérer des vies et continuer à avancer dans le jeu. "Insert Coins, Insert coins". Les programmeurs l'avaient bien compris: Gradius n'est pas un titre qu'un gosse de 10 ans termine en quelques vies. Il fallait l'adapter... C'est pourquoi vous disposez d'options assez spéciales dans le menu de départ, mais nous y reviendrons en temps voulu.


Graphiquement:

Gradius est un superbe shoot, en 2D, avec scrolling horizontal. Des ennemis en haut, en bas, et qui sillonnent l'écran, vous tirent dessus. Graphiquement le jeu est vraiment très simple pour ne pas dire pauvre. Nous sommes sur Game Boy première génération (rappelez-vous) et l'écran de cette dernière est monochrome. Malgré cela, toute la magie d'un jeu d'arcade est bel et bien présente, et l'on ne peut qu'être heureux de ne pas voir clignoter sur l'écran le fameux "INSERT COINS", puisqu'arriver au terme du jeu couterait alors un bon paquet d'euros. 


Le Son? La durée de vie?

La bande son est géniale! La musique m'était toujours restée dans la tête depuis toutes ces années, et dès que j'ai rallumé ma console, j'ai été littéralement replongé en enfance. Je ne l'ai pas lâché, d'autant plus que je pensais vraiment le finir facilement, et j'ai été agréablement surpris par le fil à retordre que ce bon vieux Gradius m'a donné. Nous parlerons donc d'une assez bonne durée de vie, bien qu'il y ait moyen de finir le jeu assez rapidement une fois que l'on est devenu expert dans le pilotage de son vaisseau et dans l'esquive des tirs ennemis.

Revenons à l'écran du menu (c'est important...)

Vous avez le choix du level (1-2-3-4-5), ainsi que le choix de la difficulté (1-2). En niveau de difficulté 2, les mondes sont nettement plus difficiles. Si vous débutez au au level 1 niveau 1, lorsque vous aurez passé le 5ème niveau, le niveau 1 level 2 (difficulté 2) deviendra le 6 ème niveau. (Vous m'avez suivi?) Il y a donc 10 stages à finir consécutivement pour qui souhaite explorer la totalité de l'aventure.

Afin de réduire un peu plus encore l'énorme challenge offert par le titre, vous aurez également la possibilité de choisir avec quel nombre de vies vous voulez jouer, celui-ci étant compris entre 1 et 99. "Trop facile!" penserez vous en voyant qu'on vous laisse la possibilité de commencer avec une centaine de vies... Détrompez vous! Gradius fait partie de ces titres qui ne se terminent pas sans effort, même en disposant d'un si grand nombre de vies! Nintendo savait bien que le jeu était majoritairement destiné à être utilisé par des gosses, d'où la mise en place de tous ces paramétrages permettant d'adoucir un tant soit peu le colossal challenge offert par le soft... sans quoi personne n'aurait jamais vu le dernier niveau... J'aurais bien voulu voir un gamin de 10 ans finir le jeu avec 3 vies... J'aimerais même bien le voir arriver au niveau 3 avec 3 vies! Du fait de l'énorme challenge qu'il offre, Gradius est ce genre de jeu qui lance un défi : finir l'aventure en une vie! J'adore! Et ça doit être possible en moins d'une demi-heure en posant le parcours parfait, mais je vous souhaite bon courage! Je n'ai pas réussi... Il vous faudra connaître chaque level par coeur dans ses moindres recoins...et ses moindres ennemis.

La jouabilité

Côté maniabilité, on pourrait qualifier Gradius de basique, voire très simple: une croix multi-directionnelle et deux boutons. Elle n'en est cependant pas moins très efficace, votre vaisseau répondant au doigt et à l'oeil! A noter que, Pour s'adapter le mieux possible à votre manière de jouer, le soft donne le choix d'activer le tir automatique ou non (tir continu en restant appuyé sur le bouton A) dans les options. 

Nous démarrons donc au level 1 niveau 1, et nous avons les 10 stages à finir à la suite, avec nos 99 vies. Les quatre premiers niveaux sont assez simples (bien que je vous défie de les passer sans perdre de vie... ). En revanche après... l'histoire se corse. Il ne s'agit plus de finir les stages les uns après les autres, mais de réaliser des prestations (presque) parfaites à chaque niveau! Prestations parfaites car votre vaisseau explose à la moindre erreur et vous devrez recommencer au début du level (ou au check point si vous y êtes parvenu.).

La gestion des différentes armes: faire preuve de stratégie

En détruisant vos adversaires, vous pourrez obtenir deux types d'objets à ramasser: des boules d'énergie vous permettant d'exploser tous les ennemis présents à l'écran (de plus en plus rares au fil des niveaux) et des boules d'énergie vous permettant d'obtenir des armes supplémentaires. Le bas de l'écran dispose d'une jauge à six niveaux. A chaque niveau de la jauge correspond une arme, ou un équipement (une amélioration de votre vaisseau.). C'est à ce niveau là que vous devrez développer une stratégie rigoureuse dans la gestion de ses armes. 
-Le premier niveau de la jauge augmente votre vitesse. 
-Le deuxième vous permet de lâcher des missiles sous votre vaisseau et de bombarder vos ennemis de la partie inférieur de l'écran. 
-Le troisième niveau dédouble votre tir frontal en ajoutant  un champs de tir à 45 degrés vous permettant de tirer devant vous et en diagonal au dessus de vous afin de tuer vos ennemis sur la partie supérieur de l'écran. 
-Le quatrième niveau change votre tir en laser bien plus puissant (ces lasers détruiront tous les ennemis qui se situent dans sa ligne de tir en passant au travers des premiers) 
-Le cinquième niveau vous permet d'ajouter une "boule de feu" (dirons nous... c'est à ça que ça ressemble en tout cas...) "Boule de feu" qui possède les mêmes armes que votre vaisseau. 
-Enfin le dernier niveau est un bouclier qui vous évitera d'exploser à la première erreur de votre part.

Ces petits malins de programmeurs nous ayant mis le bouclier au dernier niveau de la jauge, il faudra par conséquent ramasser six boules avant de pouvoir bénéficier de la mince (et incertaine) protection de ce dernier... Incertaine car votre bouclier est frontal, ce qui signifie qu'il ne vous protège pas des ennemis qui arrivent par l'arrière, pas plus que des chocs sur les montagnes ou sur le relief qui constituent le décor du jeu (inférieur et supérieur). On comprend très vite au fil du jeu qu'il va falloir développer une bonne stratégie de gestion dans le choix des armes en fonction de chaque level et chaque situation.  

Les ennemis... et les boss.

Les ennemis sont des aliens. Il faudra donc abattre les vaisseaux envahisseurs, chacun étant doté d'un comportement bien spécifique : certains avancent tout droit, d'autres en mouvements circulaires, d'autres suivent une ligne droite jusqu'à vous (ces derniers sont à shooter de toute urgence!!). Il faudra également éviter les tirs des canons disposés sur le relief, ainsi que se faufiler entre les météorites... C'est du travail de repousser l'envahisseur!

Les boss des cinq premiers levels sont assez simples à défaire. En revanche, dès que l'on atteint le niveau de difficulté 2 (et donc dans les 5 derniers levels), les boss deviennent une autre paire de manches. Ces derniers sont d'énormes vaisseaux qui prennent une bonne partie de l'écran. Il faudra shooter à répétition à un endroit précis tout en évitant les projectiles qu'ils ne manqueront pas d'envoyer, et en tuant les ennemis qu'ils génèrent. On ne bat pas les boss du niveau de difficulté 2 sans une parfaite maitrise de son vaisseau! 

Précédant chaque adversaire de ce type, vous devrez affronter un "pré-boss" qui relève plus du mode "survie" que de "vaincre l'ennemi": éviter les astéroïdes, survivre au milieu d'une éruption de roches volcaniques, survivre dans des champs d'ennemis qui apparaissent aléatoirement sur l'écran, ou même vaincre des mini boss avant d'en arriver au boss final du stage.  Un challenge supplémentaire rendant l'achèvement des niveaux un peu plus incertain encore...

Conclusion

Gradius a clairement posé les bases du shoot'em up. Il fait partie de ces titres sur lesquels on s'acharne encore et encore pour tenter péniblement d'avancer. Heureusement que notre bonne vieille Game Boy était solide, car si votre envie est de finir le jeu d'une seule traite, vous aurez vite l'irrésistible tentation de brutaliser votre console portable, voire de la jeter contre un mur (symptôme classique chez de nombreux gamers!). Gradius est clairement l'un de mes shoothem'up favoris! Cette mouture Game Boy a usé de nombreuses heures de mon enfance, et en a récemment usé pas mal d'autres afin que je puisse vous fournir ce test.
Eh bien cela faisait des années que je n'y avais pas joué, peut-être bien dix ans! Et force est de constater qu'un titre comme Gradius ne vieillit pas, c'est ça la force d'un classique!


Article publié le 09/02/2010 Jeu testé par Link-tothepast