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Driver

Section Test.


Driver : Sennyuu! Car Chase Daisakusen
09/03/2000
Edité par Spike
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Driver : You are the Wheelman
30/06/1999
Edité par GT Interactive
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Driver
02/07/2000
Edité par GT Interactive
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Console: Sony Playstation
Genre:Course
Développeur: Reflections
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC-

Photo de la boite de Driver
Driver, capture d'écran Driver, capture d'écran Driver, capture d'écran
Driver est sorti en 1999 sur PSX et PC. Édité par GT Interactive et développé par Reflections, il fit l'objet d'une conséquente campagne publicitaire.
Avec Driver, c’est presque un nouveau genre qui est né. Certains ont parlé de « simulation de course-poursuite ». Effectivement, avant le hit de GT Interactive, on n’avait pas vu grand-chose du même acabit.


Réalisation (18/20)

L'aspect graphique du jeu est fantastique. Les villes (au nombre de quatre) sont grandes, belles et variées. Les buildings ne se ressemblent pas, il y a de nombreux détails (plots, poubelles, etc.) que l'on peut renverser. Les piétons déambulent sur les trottoirs tandis que les voitures parcourent le bitume. La météo est gérée, on peut jouer de nuit (c'est l'occasion d'admirer les effets des phares), sous la pluie (on voit alors l'environnement se refléter sur le goudron mouillé, c'es magnifique), de jour ou sous le soleil. Cela permet de varier les ambiances tout en flattant les rétines.
Les voitures sont parfaitement modélisées (même si celle du joueur est bien plus réussie que celles que l'on croise dans les rues). Lorsqu'elles retombent sur la route après un saut, on voit l'engin écraser les suspensions. Après un carambolage, la tôle est froissée, les enjoliveurs se détachent et roulent en équilibre vers le trottoir, les phares se brisent et ne fonctionnent plus, bref, de nombreux détails sont gérés sur les véhicules.
Les cinématiques sont par contre relativement laides, mal fichues et les personnages ont l'air d'avoir plusieurs balais dans les… Enfin ce n'est pas terrible. Heureusement on les zappe vite pour retrouver son cher bolide.

Gameplay (16/20)

Les missions sont assez variées : suivre quelqu’un, défoncer une autre bagnole, conduire des gangsters à une banque pour « retirer de l’argent », échapper à la police… Car si Tanner est un officier, sa couverture ne peut être en aucun cas compromise : il va falloir affronter les forces de l’ordre comme n'importe quel criminel. Enfin affronter… on peut au mieux mettre hors course les patrouilles de police, puisqu’il est impossible de sortir de sa voiture. Et comme cette dernière est assez fragile, il vaut mieux tout faire pour éviter une carambolage.
Au cours du jeu, on dispose de deux barres, une de dégâts et une d’infraction. Si la première est remplie, la voiture est détruite, il faut recommencer la mission. Tandis que plus la seconde se remplit, plus la police vous recherche. Et les méthodes de cette dernière, à l’image de GTA, sont plutôt brutales. Dès qu’une patrouille vous aperçoit, elle vous fonce dessus sans ménagement.
Malheureusement, la maniabilité n’est pas toujours aisée. Rien de dramatique, mais couplé aux fréquents et légers ralentissements, cela rend parfois le jeu bien plus dur pour se sortir de situations compliquées (comme lorsque l’on fonce vers un barrage de police sur une route étroite).

Scénario (13/20)

Dans Driver, on incarne Tanner, un flic qui navigue en sous-marin dans le milieu du crime organisé des États-unis. Sa mission ? Faire tomber Castaldi (!), un puissant mafieux. Pour cela, Tanner accomplira quelques boulots à travers quatre grandes villes américaines (grandement réduites toutefois) : Miami, San Francisco, Los Angeles et New York. En fait, les missions s’enchaînent selon votre choix : parfois, jusqu’à trois boulots vous sont proposés en même temps, à vous de voir lequel vous intéresse le plus. Inutile de dire que lorsqu’on a fini le jeu, on n’a pas vu la totalité des missions. C’est un plus pour la durée de vie. Enfin, ces missions sont difficiles, même des fois très dures : rien que la première, où il faut accomplir toutes les manœuvres possibles en un minimum de temps sans abîmer la caisse, a rebuté pas mal de monde à l’époque. Je n’ai qu’un seul regret à formuler au niveau des missions : elles s’enchaînent bizarrement, sans aucun lien entre elles. Il ne semble pas y avoir réellement de scénario, c’est assez étrange. Cela ne nuit en rien au fun, mais c’est un peu gênant. Mais on oublie vite ce détail lorsqu’on est plongé dans le jeu.

Durée de vie (16/20)

Le jeu n'est pas excessivement long mais on a de quoi occuper. En plus, les missions sont parfois vraiment difficiles et demandent de s'y prendre à de nombreuses reprises (rien que l'entraînement de base a empêché de nombreux joueurs de réellement goûter au jeu !). En effet, les manœuvres demandent à être exécutées avec précision, ce que n'arrange pas la maniabilité quelques fois hasardeuse. Les forces de polices sont également totalement kamikazes et forcenées et ne vous lâcheront pas comme ça.
Ensuite, Driver n'est pas linéaire. Il nous est proposé en général deux ou trois missions. On en choisit une, et si on la réussit, c'est une nouvelle série de missions qui est débloquée. Autant dire qu'il faudra recommencer le jeu une ou deux autres fois pour l'avoir intégralement traversé.

Bande-son (17/20)

Les musiques oscillent entre la disco et le funk. Elles sont très réussies et servent totalement l'ambiance. Certains thèmes dont celui du menu) sont excellents. On pourrait regretter qu'il n'y ait qu'un faible nombre de pistes, mais leur qualité est indéniable. Les bruitages et effets sont de bonne facture. Par contre, les voix françaises sont carrément nulles et les acteurs peu inspirées. Certains ont des accents ridicules. Cela ajoute encore à la médiocrité des cinématiques.

Conclusion (17/20)

Nous voilà en présence d’un très bon jeu, qui à son époque a beaucoup marqué les joueurs de PlayStation. Reprenant l’ambiance des films et séries policiers des années 70, Driver vous propulse dans une aventure à fond la caisse, où la moindre erreur se solde souvent par un échec de la mission. Heureusement que le fun est omniprésent, sinon on ne retenterait pas inlassablement la même mission pour la réussir. Driver possède également un petit lot de bonus non négligeables : un scénario non linéaire, des modes de jeu secondaires et une bande-son excellente. Un jeu à posséder sur la PSX. Il est tout de même malheureux que les suites de ce jeu n’aient pas subi le même soin que Driver en son temps. Un must pour les fans de bagnoles et de courses-poursuites !


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana