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Castlevania

Section Test.


Akumajou Dracula
05/02/1993
Edité par Konami
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Castlevania
??/05/1987
Edité par Konami
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Castlevania
19/12/1988
Edité par Konami
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Console: Nintendo Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Advance- Virtual Console WII-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Castlevania
Castlevania, capture d'écran Castlevania, capture d'écran Castlevania, capture d'écran
Castlevania, plus connu sous le nom de « Akumajo Dracula » au pays du soleil levant, a été développé et édité par Konami, maison de fabrique qui n'est plus à présenter vu la qualité de ses titres. Le soft est sorti en 1986 au Japon, 1987 au Etats-Unis et enfin 1988 en France. Décalage considérable qui ferait un scandale de nos jours (imaginez un Super Smash Bros Brawl repoussé d'un an, beaucoup se suicideraient). Il s'agit là du premier épisode des Castlevania, et nous allons voir si cela lui est bénéfique ou préjudiciable.

La petite histoire...

Bien que le jeu ne nous éclaire pas beaucoup sur l'histoire qui est à l'origine du jeu, on peut se douter que Simon Belmont, le héros muni d'un fouet, va en découdre avec les forces du mal, notamment avec Dracula. Mais avant cela, il va falloir traverser les douves du château et autres dédales truffés de monstres et de pièges en tous genres.

Simon au pied du mur

On commence la partie après une brève introduction qui nous montre le héros Simon se présenter devant le gigantesque château du vampire tant redouté Dracula. C'est alors que l'on peut diriger le personnage qui répond on ne peut mieux au ordres qu'on lui fait parvenir : la croix directionnelle pour se déplacer, A pour sauter et B pour donner un coup de fouet. Des chandeliers qui semblent faire partie du décor peuvent en fait être détruits pour laisser place à différents objets. Vous pouvez donc découvrir des armes (Hache, couteau, boomerang,...) qui correspondent à l'arme secondaire qui pourra être utilisée en combinant la touche B à la direction haut de la croix directionnelle. Vous pourrez également trouver des cœurs qui, même si l'on peut croire qu'il s'agit d'énergie, feront office de munitions pour votre arme secondaire. Il vous arrivera aussi de trouver des chiffres romains (II et III), qui vous permettront de pouvoir utiliser votre arme secondaire plusieurs fois d'affilée selon le chiffre trouvé.

On avance dans le stage en question, sans difficulté, on entre alors dans un bâtiment dans lequel se trouvent des monstres (chauves souris, morts vivants), qui ne font pas le poids face à votre fouet qui pourra être upgradé si vous trouvez l'option nécessaire (ces upgrades se trouvent dans les chandeliers). On se sent à l'aise et l'on arrive bien vite au premier boss qui pourra commencer à vous donner quelques sueurs froides. En effet, la maniabilité souffre de plusieurs défauts. Le fait de ne pas pouvoir changer de direction une fois que l'on a sauté par exemple, on se retrouve souvent à sauter sur un ennemi qui, une fois percuté, vous enverra directement au fond d'un précipice. De plus, le saut ne peut pas être jaugé, il n'y a qu'un seul type de saut possible, même si vous pressez furtivement le bouton A. Autre problème se faisant sentir : le fouet ne peut-être déployé que dans une seule et unique direction, droit devant soi. Il est alors difficile de tuer des ennemis aériens, notamment le premier Boss (les autres aussi quand j'y pense).

Les différents stages sont bien variés mais on se retrouve souvent face aux mêmes situations. Par exemple, un ennemi bloque l'accès à un escalier, il va falloir surgir devant lui au bon moment pour lui fracasser sa tête, ou bien alors lui lancer une hache dans sa trogne, les possibilités sont plutôt nombreuses, mais vite répétitives. Il existe une bonne dizaine d'ennemis différents : des squelettes, des chiens, des chauves-souris, des chevaliers en armure et autres monstres au service du mal. Ceux-ci sont plutôt bêtes et têtus (l'intelligence artificielle relative de l'époque en est la cause), ainsi il ne sera pas difficile de tendre des pièges a certains ennemis (sauf s'ils sont en très grand nombre). Mais enfin, on ne demande pas au ennemis d'être sans pitié, le jeu est assez dur comme ça. Mention spéciale à Frankenstein accompagné de sa bestiole qui crache du feu, elle m'en aura fait péter des câbles celle-là. Les continues sont illimités ce qui vous permettra de recommencer à volonté certains passages. Mais attention : mis à part le dernier Boss (je vous le donne en mille : Dracula), un Gameover pendant l'affrontement d'un Boss et vous recommencerez de très loin. Il faut donc énormément de volonté pour venir à bout de Castlevania.

Certains mécanismes (peu nombreux) se présenteront à vous. Des passerelles mouvantes, des escaliers à gravir, des portes à ouvrir, bref du conventionnel comme j'aime si bien le dire. Le jeu se boucle en une heure si l'on réussit tout du premier coup, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde, croyez moi ! 18 stages au total pour environ 8 Boss, en comptant dracula qui est vraiment un sacré dur à cuire !

Gameplay

Ah lala, au début, on peut pester contre la rigidité du personnage. Les contrôles sont simples mais les sauts sont réellement frustrants parfois, on peut facilement se jeter dans un précipice alors que rien ne le laissait présager.

Graphismes

Un coup de maître, assurément. Konami montre (après Super Mario Bros bien entendu) que la NES en a dans le ventre. C'est coloré, varié, fluide, du bon travail. Un petit bémol sur la couleur de Simon : tout marron...ce n’est pas très bien pensé.

Musique et bruitages

La musique est tout simplement géniale. Une musique différente pour chaque compartiment du château (je dirais une petite dizaine). Bien que répétitifs, ces thèmes sont plaisants et c'est bien là l'essentiel. Au niveau des bruitages, ils sont bons, sans réel génie mais collent bien à l'action sans toutefois être nombreux.


Durée de vie

Pour finir le jeu, il vous faudra compter une heure pour un sans faute, ou bien deux pour le commun des mortels voire même plus, tellement le jeu est ardu. La présence de continues illimités adoucit tout de même la donne.

Verdict

Un bon Castlevania, tout simplement. Les graphismes sont bons (on est en 1986 !), la fluidité parfaite Le maniement est un peu capricieux, il faut prendre le temps de saisir son bon fonctionnement. La variété des décors et la beauté de la bande sonore lui confèrent une atmosphère prenante. Bien que la dizaine d'ennemis différents puisse paraître un peu dérisoire, il n'en est rien quand on est dans le feu de l'action. De la pure plateforme-action comme on l'aime même si le jeu est à conseiller aux gros gamers plutôt qu'aux novices. Un must-have même si l'on a fait mieux depuis en la matière (voir Castlevania IV).


Histoire 12/20: Simon va botter le cul de Dracula, il s'agit là du premier Castlevania alors on va dire que c'est assez original.

Graphismes 15/20 : Si tous les jeux avaient pû être comme ça en 1986...

Gameplay 14/20 : Simple, bien que capricieux quand on débute. J'aime bien la manière d'utiliser les armes secondaires, c'est pour le moins étonnant et efficace.

Musique 16/20 : La bande son de Castlevania, c'est du petit lait, comme dans chaque épisode. On en redemande !

Durée de vie 16/20 : Difficile est le jeu, coriaces sont les Boss. Par contre, nombreux sont les continues, et heureusement ! Sinon, éteinte ta console serait !


NOTE GLOBALE 15/20


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par MaitreCoq